iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Lisbourg
Lisbourg — Wikipédia Aller au contenu

Lisbourg

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Lisbourg
Lisbourg
L'église Saint-Omer.
Blason de Lisbourg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC du Ternois
Code postal 62134
Code commune 62519
Démographie
Gentilé Lisbourgeois
Population
municipale
600 hab. (2021 en évolution de +2,74 % par rapport à 2015)
Densité 34 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 30′ 27″ nord, 2° 13′ 04″ est
Altitude Min. 103 m
Max. 184 m
Superficie 17,77 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Fruges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise
Législatives 6e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Lisbourg
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Lisbourg
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Voir sur la carte topographique du Pas-de-Calais
Lisbourg
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Lisbourg
Liens
Site web www.lisbourg.fr

Lisbourg [lisbuʁ] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Lisbourgeois. La commune est membre de la communauté de communes du Ternois.

Géographie

[modifier | modifier le code]

Localisation

[modifier | modifier le code]
Carte
Carte interactive (double-cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :

Géologie et relief

[modifier | modifier le code]

La superficie de la commune est de 17,77 km2 ; son altitude varie de 103 à 184 mètres[1].

Au nord-est de la commune, on peut observer des dolines, phénomène géomorphologique relativement rare dans le nord de la France, souvent associé à la présence de creuses.

Hydrographie

[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

À une altitude de 114,7 mètres, la Lys, d'une longueur de 134,01 km, prend sa source dans la commune et se jette dans l'Escaut au niveau de la commune de Gand, en Belgique[3].

Dans la nuit du , à la suite d'éboulements souterrains, la Lys abandonne sa source historique pour jaillir sous une route communale en formant un geyser de quelques dizaines de centimètres de haut. Depuis cette nouvelle source a été aménagée par la communauté de communes et de l’association Lys sans frontières[4].

La commune est également traversée par le fossé d'Équirre, cours d'eau naturel non navigable de 4,09 km, qui prend sa source à Crépy et se jette dans le Faux au niveau de la commune de Bergueneuse[5] et l'Équirre, d'une longueur de 1,4 km, qui prend sa source dans la commune et se jette dans le fossé d'Équirre au niveau de la commune d'Équirre[6].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Lisbourg[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 902 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Fiefs à 8 km à vol d'oiseau[9], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 070,6 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

La commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu’ils sont définis dans l’atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 2],[13].

Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d’attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l’est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d’eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 à 160 m.

Le territoire d’une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d’Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l’absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.

Au niveau de l’occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[14].

Milieux naturels et biodiversité

[modifier | modifier le code]

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3] : la Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne. D'une altitude variant de 38 à 153 m et d'une superficie de 1 053 ha, ce site correspond au fond de vallée et à quelques versants, depuis les sources jusqu’à la commune de Thérouanne[15].

et une ZNIEFF de type 2[Note 4] : la haute vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne. L’entité paysagère de la haute vallée de la Lys et ses versants s’étire sur une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud pour moins de dix d’Est en Ouest dans le Haut Artois[16].

Espèces faunistiques et floristiques

[modifier | modifier le code]

L’Inventaire national du patrimoine naturel (INPN) recense plusieurs espèces faunistiques et floristiques sur le territoire de la commune dont certaines sont protégées et d’autres menacées et quasi-menacées[17].

Au , Lisbourg est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[18]. Elle est située hors unité urbaine[19]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fruges, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[19]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,8 %), prairies (30,7 %), zones urbanisées (4,7 %), forêts (0,9 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le nom de la localité est attesté sous les formes Liegesborth (844) ; Liegesburch (IXe siècle) ; Liegesburh, Ligesburth (Xe siècle) ; Lisburg (1119) ; Lisburgus (1179) ; Lisborg (1226) ; Lisborc (1232) ; Lieborc (1269) ; Liebourt (1325) ; Libourc (1326) ; Liesbourc (1375) ; Liebourg (1430) ; Libourcq (1474) ; Libourg (vers 1512) ; Lysbourg (1635) ; Liscours-en-Gruseliers (1720)[23].

  • De la rivière Lys et du flamand geboorte (« naissance »), « source de la Lys »[24]. La Lys prend sa source à Lisbourg.

Lisbourg est le cadre d'un épisode curieux au IXe siècle : Hugues l'Abbé, fils de Charlemagne, abbé de plusieurs abbayes, conçoit l'idée de ramener à l'abbaye du Mont Saint-Quentin, les restes de saint Omer (Audomar de Thérouanne) conservés à Saint-Omer. Cette action provoque une vive réaction de saint Folquin (Folquin de Thérouanne) alors évêque de Thérouanne, qui envoie une troupe armée pour récupérer la relique. Les ravisseurs sont rattrapés à Lisbourg, ils fuient en abandonnant les saints restes. Folquin organise alors le retour en grande pompe de la relique à Saint-Omer[26].

Baugeois de Gribauval, Gilbert de Gribauval, le Ploutre de Gribauval, tous trois sur la commune actuelle de Lisbourg, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[27].

Le , la seigneurie de Lisbourg-en-Artois est érigée en marquisat, par lettres données à Madrid[28]au bénéfice de Jacques de Noyelles, comte de Croix, vicomte de Noyelles, gouverneur du château de la Motte-au-Bois, chef des finances, commissaire au renouvellement des lois du comté de Flandre, qui s'est acquitté de ses fonctions à l'entière satisfaction du roi. Jacques de Noyelles est ainsi chevalier, marquis et châtelain de Lisbourg, comte de Croix, vicomte de Nielle, baron de Maldeghem, trésorier et commissaire du roi pour le changement des magistrats de Flandre[29].

Eugène de Noyelles, sans doute un des descendants de Jacques de Noyelles, est après lui marquis de Lisbourg, comte de Marle, vicomte de Nielle, baron de Rossignol, seigneur de divers lieux, et gouverneur, comme Jacques avant lui, du château de La Motte-au-Bois[29].

En , par lettres données à Versailles, la terre de Lisbourg, située au comté de Saint-Pol est de nouveau érigée en marquisat. Elle possède toute la justice seigneuriale, elle consiste en censives (terres concédées contre paiement d'un cens) foncières et seigneuriales, bois, moulins, prairies, etc. En dépendent plusieurs terres à clocher comme Verchin, Radinghem, Tilly, Capelle, (sans doute Tilly-Capelle) (Senlis, Ambricourt, Crepy et Surplois, et quarante beaux fiefs. Elle a toujours eu entrée aux États d'Artois. Elle est également châtellenie en septembre 1694. Jean-François Volant de Berville, chevalier de justice de l'ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, seigneur de Berville, de la terre, bourg et châtellenie de Lisbourg, Grosilliers, Derghinheuze, La Vallée, Le Breuil, Grincourt, Courcelles-le-Leu en partie, est ainsi fait marquis de Lisbourg[30].

Politique et administration

[modifier | modifier le code]

Découpage territorial

[modifier | modifier le code]

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais[31].

Commune et intercommunalités

[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie de la petite communauté de communes du pays d'Heuchin créée fin 1993.

Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [32] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.

Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[33]. À l'initiative des intercommunalités concernées[34], la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[35] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [36],[37].

La communauté de communes du Ternois[31], qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [38]. Elle regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021

Circonscriptions administratives

[modifier | modifier le code]

La commune faisait partie du canton d'Heuchin[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[31].

Circonscriptions électorales

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la sixième circonscription du Pas-de-Calais[39].

Élections municipales et communautaires

[modifier | modifier le code]

Liste des maires

[modifier | modifier le code]
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
juillet 1855[40] avril 1876 Jean Baptiste Defebvin    
avril 1876[40] mai 1984 Maxime Desmons    
mai 1884[40] mai 1896 Jules Lemoine    
mai 1896[40] mai 1908 Raymond Blondel    
mai 1908[41] décembre 1919 Alexandre Toulotte    
décembre 1919[42] mai 1929 François Defebvin    
Les données manquantes sont à compléter.
octobre 1947[43]   Adolphe Billet    
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1959 mars 1989 François Baude   Entrepreneur, négociant de matériaux
mars 1989 mars 2001 Daniel Baude[44]   Entrepreneur de travaux publics
mars 2001 21 octobre 2011[45] Jean-Marie Guilbert   Responsable commercial retraité
Décédé en fonction
4 décembre 2011[46] juillet 2020[47] Bernard Crohem[48],[49],[50]   Retraité
juillet 2020[51] janvier 2021[52] Olivier Delbé[53] Ext. Dte. Conseiller régional des Hauts-de-France (2010-2021)
Décédé en fonction
juin 2021 En cours
(au 10 juin 2021)
Willy Gallet   Commerçant et assimilé
Ancien premier maire-adjoint d'Olivier Delbé[54]

Équipements et services publics

[modifier | modifier le code]

Enseignement

[modifier | modifier le code]

Contrairement à la plupart de ses voisines, la commune a pu sauvegarder son école de trois classes, qui scolarise en 2016 76 élèves, de la maternelle au CM2, dont une trentaine déjeunent à la cantine[55].

Équipements municipaux

[modifier | modifier le code]

La commune a aménagé une salle multifonctions dans l'ancien presbytère, qui se révèle trop exigu. Une nouvelle salle, d'environ 350 m2, doit être construite au même emplacement. Son ouverture est escomptée fin 2017[55].

Population et société

[modifier | modifier le code]

Démographie

[modifier | modifier le code]

Les habitants sont appelés les Lisbourgeois[56].

Évolution démographique

[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[57]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[58].

En 2021, la commune comptait 600 habitants[Note 6], en évolution de +2,74 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0051 0581 0811 1171 1331 1471 1711 1401 075
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 0131 0761 0331 0281 000960961912892
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
900892872782712677672645667
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
682656678706655587566563571
2017 2021 - - - - - - -
591600-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[59].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 304 hommes pour 296 femmes, soit un taux de 50,67 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[60]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
2,0 
9,7 
75-89 ans
10,9 
16,7 
60-74 ans
17,7 
14,7 
45-59 ans
17,1 
21,1 
30-44 ans
16,1 
15,4 
15-29 ans
16,1 
22,2 
0-14 ans
20,0 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[61]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Culture locale et patrimoine

[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune

[modifier | modifier le code]

Héraldique

[modifier | modifier le code]
Blason de Lisbourg Blason
D'argent à la fasce d'azur chargée de trois croisettes pattées d'or, accompagnée de trois merlettes de sable[65].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier | modifier le code]

Ouvrages consultables aux archives départementales du Pas-de-Calais[66] :

  • M. Champagne, Terriers 1540 à 1637. Rôle des centièmes de 1570. Table patronymique. Mariages 1679 à 1737. Classement alphabétique, Wambrechies, Groupement Généalogique de la Région du Nord, 2000.
  • J.-M Delebeau et J.-P. Jessenne, Lisbourg : une communauté rurale d'Artois sous l'Ancien Régime, Lille, Université de Lille, 1971.

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Bases de données, dictionnaires et encyclopédies

[modifier | modifier le code]

Autres liens externes

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  7. Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
  8. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Lys (E3--0120) » (consulté le )
  4. « La source de la Lys », sur destinationcotedopale.com (consulté le ).
  5. Sandre, « Fiche cours d'eau - fossé d'Équirre (E5400630) » (consulté le )
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Équirre (E5401380) » (consulté le )
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Lisbourg et Fiefs », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Fiefs » (commune de Fiefs) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  14. DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  15. « ZNIEFF 310014124 - La Haute Lys et ses végétations alluviales en amont de Thérouanne », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  16. « ZNIEFF 310007270 - La haute Vallée de la Lys et ses versants en amont de Thérouanne », sur Le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  17. « statistiques des espèces recensées sur la commune », sur Le site de l’Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  18. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  19. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Lisbourg ».
  20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fruges », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  23. « Dictionnaire topographique de la France », sur dicotopo.cths.fr (consulté le ).
  24. Toponymie générale de la France - Ernest Nègre.
  25. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois.
  26. Mr Bergerot, « Vie de Saint-Folquin », dans Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1855, p. 90 à 131, lire en ligne.
  27. « Azincourt 1415 : d'où venaient les chevaliers français morts à la bataille ? ».
  28. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 247, lire en ligne.
  29. a et b Louis de Backer, Château de la Motte-au-Bois, Douai,1843, in-4° ,71 pp. avec 2 lith., p. 35, lire en ligne
  30. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 59, lire en ligne.
  31. a b et c « Rattachements administratifs de la commune », sur l'Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) (consulté le ).
  32. n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
  33. Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
  34. « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C’est l’actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s’arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l’« après-fusion », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  35. Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
    Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
  36. « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
  37. « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
  38. « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069,‎ , p. 37-39 (lire en ligne).
  39. « Circonscriptions législatives : Table de correspondance des communes et des cantons pour les élections législatives de 2012 et sa mise à jour pour les élections législatives 2017 », sur data.gouv.fr (consulté le ).
  40. a b c et d « Etat civil Lisbourg 1815-1896 » Accès libre, sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
  41. « Etat civil Lisbourg 1883-1913 » Accès libre, sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
  42. « Etat civil Lisbourg 1914-1922 » Accès libre, sur Archives départementale du Pas-de-Calais.
  43. Archives départementales du Pas-de-Calais, 1405 W 370 : notices de renseignements sur les maires du Pas-de-Calais (1947-1953)
  44. David Derieux, « Lisbourg: le chef d’entreprise et ancien maire Daniel Baude est décédé : Les habitants du village et les élus du conseil municipal ont appris avec tristesse et émotion la disparition de l’ancien maire Daniel Baude, survenue ce jeudi à l’âge de 81 ans », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  45. « Décès de trois maires et d'un ancien maire : En ce dernier trimestre de 2011, quatre figures du Ternois nous ont quitté », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  46. « La nouvelle équipe va travailler dans la continuité des actions entreprises auparavant par l'ancien maire Jean-Marie Guilbert : Quelques semaines après le décès de Jean-Marie Guilbert, c'est à une cérémonie émouvante que les habitants ont assisté dimanche », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  47. « Lisbourg : le maire Bernard Crohem ne sera pas candidat au second tour », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Conseiller municipal depuis 1989 et maire depuis 2011 à la suite du décès de Jean-Marie Guibert, dont il était le premier adjoint, Bernard Crohen ne sera pas candidat ce dimanche ».
  48. : Aline Chartrel, « À Lisbourg, deux années de mandat « dans la continuité » de l’ancien maire : Bernard Crohem a connu vingt-deux douces années en tant que conseiller avant d’être propulsé sur le fauteuil de maire en décembre 2011. C’était au décès du premier magistrat, Jean-Marie Guilbert. Ayant pris goût à la fonction, il envisage aujourd’hui de se représenter. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Lisbourg: Bernard Crohem entame un nouveau mandat de maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  50. Aline Chartrel, « Lisbourg – Aux prémices d’un projet éolien, le premier dans la commune : Les projets des maires. Bernard Crohem avait pris la tête de la commune en décembre 2011, à la suite du décès de son prédécesseur. L’ancien premier adjoint a fait ses preuves, et obtenu la confiance de l’électorat en mars. Pour ce mandat, il misera sur l’éclairage public et l’implantation d’un parc éolien. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  51. David Derieux, « Le conseiller régional Olivier Delbé élu maire de Lisbourg : Grand vainqueur des élections municipales dès le premier tour le 15 mars, le conseiller régional est devenu maire de son village », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  52. Sophie Morlans, « Le maire de Lisbourg meurt dans un accident de la route : Le maire de Lisbourg dans le ternois est mort mercredi soir dans un accident de la route.Olivier Delbé avait 53 ans », France Bleu Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  53. David Derieux, « Lisbourg : Olivier Delbé, le conseiller régional devenu maire de son village natal : Conseiller régional depuis dix ans, et élu local depuis vingt-cinq ans, Olivier Delbé a été élu maire de son village de cœur, qu’il n’a quitté que très temporairement en plus d’un demi-siècle », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  54. David Derieux, « Willy Gallet succède à Olivier Delbé dans les fonctions de maire de Lisbourg : Le conseil municipal s’est réuni jeudi soir à l’espace multifonctions pour procéder à l’élection du nouveau maire et de ses adjoints », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  55. a et b Anthony Hoyer, « Une salle multifonctionnelle avant des éoliennes », L'Abeille de la Ternoise, nos 8594-1643,‎ , p. 24.
  56. Roger Brunet, « France, le trésor des régions », sur tresordesregions.mgm.fr (consulté le ).
  57. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  58. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  59. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  60. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Lisbourg (62519) », (consulté le ).
  61. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
  62. « La Motte féodale », notice no PA00108337, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  63. « Le monument aux morts », sur monuments-aux-morts.fr (consulté le ).
  64. « Lisbourg: décès du père Anthime Caron, homme d’Église et scientifique, un personnage «hors norme» », sur lavoixdunord.fr (consulté le ).
  65. « Blason », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
  66. « La commune de Lievin », sur archives départementales du Pas-de-Calais (consulté le ).