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L'ouragan vient de Navarone

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L'ouragan vient de Navarone

Titre original Force 10 From Navarone
Réalisation Guy Hamilton
Scénario Carl Foreman
Robin Chapman
George MacDonald Fraser (non crédité)[1]
Acteurs principaux
Sociétés de production Navarone Productions Ltd
Columbia Pictures
Warner-Columbia (UK[2])
AIP (US)
Pays de production Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre Film dramatique, Film d'action, Film de guerre
Durée 118 minutes
Sortie 1978

Série

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

L'ouragan vient de Navarone (titre original : Force 10 From Navarone) est un film de guerre britannique réalisé par Guy Hamilton, sorti en 1978.

Le film est censé être la suite des Canons de Navarone (1961) de J. Lee Thompson, plus encore que du roman d'Alistair MacLean qui était à la base du premier film. Dans cette version, les rôles de Mallory et Miller (joués par Gregory Peck et David Niven dans le premier film) sont repris par Robert Shaw et Edward Fox. Cette suite étant sortie 17 ans après le premier film, Peck et Niven étaient désormais trop âgés pour reprendre leurs rôles, alors que l'action est censée se dérouler quelques mois après les évènements du film de 1961.

Échec public et critique lors de sa sortie, cette production bénéficie aujourd'hui d'un statut de film culte chez les amateurs de film de guerre.

En 1943, les rescapés du commando britannique qui avait réussi à détruire les canons de Navarone s'en sont sortis, malgré la présence parmi eux d'un traître. Croyant celui-ci exécuté, il s'avère qu'il est toujours vivant. C'est en réalité un espion allemand, qui continuerait de sévir en Yougoslavie occupée au milieu des partisans yougoslaves.

Le major Mallory et le sergent Miller étant les seuls à pouvoir l'identifier, les deux hommes sont à nouveau envoyés avec une unité américaine, appelée « Ouragan » (« Force 10 » en VO) et conduite par le colonel Barnsby, lequel n'est pas très favorable à leur présence. Chacun des chefs d'équipe, Barnsby et Mallory, ignore la véritable mission de l'autre.

Au cours de leur mission, leur avion est touché et, à l'atterrissage, le commando est dispersé et décimé. Les survivants sont recueillis par des soi-disant partisans yougoslaves, qui s'avèrent être en réalité des Tchetniks alliés aux Allemands[3]. Prisonniers, ils doivent alors convaincre les Allemands qu'ils ne sont pas des espions pour ne pas être fusillés.

Fiche technique

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Distribution

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Attribution des rôles

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Au départ, Harrison Ford avait accepté de jouer dans le film car il était à l'époque particulièrement motivé par le cachet qu'on lui proposait, mais aussi dans le but de se détacher davantage de son rôle de Han Solo (du film star Wars) et par le fait que son nom figure en haut d'affiche à côté de celui de Robert Shaw. Mais, au bout de deux semaines de tournage, le réalisateur Guy Hamilton demande à l'acteur (qui par ailleurs attend un remaniement du script) de parfaire son jeu à l'écran, sous peine d'être coupé au montage. En définitive, Ford regretta de s'être engagé sur ce film et se jura de ne plus jamais jouer pour raisons financières[4].

Robert Shaw meurt six mois à peine après la fin du tournage. Il avait 51 ans.

Un résumé du film Les Canons de Navarone est visible dès le début du film. On revoit des images de la fin des Canons de Navarone avec la destruction des canons et le sauvetage de Mallory et Miller par les navires de guerre britanniques ; certains passages ont dû être retournés afin d'insérer les acteurs Robert Shaw et Edward Fox dans les rôles de Mallory et Miller, qui remplacent Gregory Peck et David Niven.[réf. souhaitée]

Durant les quatre mois de tournage, Harrison Ford reçut la visite de sa première épouse Mary et de ses deux fils Benjamin et Willard, ce qui lui remonta le moral chaque soir après une journée difficile.[réf. souhaitée]

Lieu du tournage

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Le pont stratégique du film, le « Đurđevića » se trouve au Monténégro sur la rivière Tara (représentation en 3D dans Google Earth).

Effets spéciaux

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Les maquettes du barrage et du pont furent construites dans les studios des Films Méditerranéens à Malte, pour un coût d'un million de dollars.[réf. souhaitée]

L'American International Pictures, le distributeur du film aux États-Unis, ramena le film d'une durée de 126 minutes à 118 minutes. Columbia Pictures, détentrice des droits de diffusion mondiaux, utilisera la même copie tronquée.[réf. souhaitée]

Le film a été un échec critique lors de sa sortie en salles.[réf. souhaitée]

Ayant coûté 10 millions de dollars, le film ne rentre pas dans ses frais au moment de sa sortie et ne rapporte que 7,2 millions de dollars. Néanmoins, en 2006, le film cumulera un gain de 25 millions de dollars.[réf. souhaitée]

Bien qu'il fût un échec aux États-Unis, le film connut en revanche un certain succès public en France, frôlant même le million d'entrées, et ce en raison de la popularité de Harrison Ford acquise avec Star Wars.[réf. souhaitée]

Éditions vidéo

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  • Le DVD du film, sorti au Royaume-Uni en 2007, propose les deux montages du film. Outre la suppression de certaines scènes, les changements de voix off, la copie tronquée propose un nouveau générique d'ouverture.
  • Le film est disponible en Blu-ray depuis .

Autour du film

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Notes et références

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  1. George MacDonald Fraser, The Light's on at Signpost, HarperCollins 2002 p130-141
  2. a et b « BBFC: Force 10 From Navarone »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Retrieved 31 December 2012
  3. Le réalisateur Guy Hamilton adopte sur la période 1941-1945 le point de vue du parti communiste yougoslave, initialement diffusé au Royaume-Uni par les « Cinq de Cambridge », des agents soviétiques qui dirigeaient les services de renseignement britanniques et qui convainquirent Winston Churchill qu'en Yougoslavie, seuls les Partisans de Tito étaient une force antinazie fiable, tandis que les Tchetniks auraient été des collaborateurs ; Gianni Ferraro, Enciclopedia dello spionaggio nella Seconda Guerra Mondiale, éd. Sandro Teti, (ISBN 978-88-88249-27-8).
  4. Harrison Ford - l-acteur qui ne voulait pas être une star par Alexis Orsini.

Liens externes

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