Kalala Omotunde
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Jean-Philippe Corvo |
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Nioussérê Kalala Omotunde, né Jean-Philippe Corvo, est un écrivain guadeloupéen diplômé d'une école de publicité[1]. II est le fondateur de l'Institut « Anyjart »[2],[3] de l'histoire africaine basé en Guadeloupe, ainsi que des instituts satellites au Canada, en Guyane, en Martinique et en Haïti. A travers son institut, Omotunde a travaillé sans relâche pour l'autonomisation africaine, en particulier la jeunesse noire de la diaspora et au-delà, en enseignant l'histoire, l'origine et les ancêtres de l'Afrique. Il a également été chef de projet à l'UNESCO, et a été influencé par l'historien controversé Cheikh Anta Diop[4].
Biographie
[modifier | modifier le code]Il obtient son diplôme de l'École de publicité de Paris [5] et devient enseignant à l'Institut Africamaat. Il fait une apparition à l'événement de l'UNESCO "Africa Week" le 22 mai 2017 sur le thème "Investir dans la jeunesse africaine à travers les mathématiques"[6],[7],[8],[9],[10].
Il abandonne son nom d'origine française « Jean-Philippe » et le remplace par « Nioussérê Kalala Omotunde » une façon pour lui d'affirmer et renouer ses origines africaines, aux racines égyptiennes (Kamite)[11].
En décembre 2000, le Conseil régional d'Île-de-France verse une subvention d'un montant de 650 000 francs à son association Street Spirit Culture pour l'organisation d'une Coupe du monde de hip-hop à Paris en mars 2001[12].
A la tête de l'association Héliopolis[2], Kalala Omotunde organise la commémoration du 154e anniversaire de la Proclamation de l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises à Garges-lès-Gonesse en présence du député Dominique Strauss-Kahn et de la maire Nelly Olin. Il exprime son attachement aux valeurs républicaines lors des festivités qui se sont déroulées entre les deux tours de l'élection présidentielle française de 2002[13].
Ses œuvres sont en suite favorisées par l'Afrocentricité, qui cherchait à contrecarrer la philosophie de la Négritude, mise en avant par Léopold Sédar Senghor et Aimé Césaire[14].
Kalala Omotunde meurt en Guadeloupe le 14 novembre 2022, à l'âge de 55 ans[15],[16]. Il est cependant important de noter qu’il n’a aucun diplôme dans un domaine lié à ses sujets d’écritures et n’a jamais écrit un livre relu par un comité d’experts en égyptologie.
Publications et médias
[modifier | modifier le code]- L'origine négro-africaine du savoir grec (2000)[2]
- La traite négrière européenne : vérité & mensonges (2003)[2]
- Les racines africaines de la civilisation européenne. (2004)
- Les racines africaines de la civilisation européenne. 2ieme volume (2004)
- Discours afrocentriste sur l'aliénation culturelle (2006)[2]
- Les humanités classiques africaines pour les enfants : Volume 1 (2006)
- Initiation aux humanités classiques africaines pour les enfants de 7 à 17 ans et + (2006)
- Manuel d'études des humanités classiques africaines (2007)
- Histoire de l'esclavage : critique du discours eurocentriste (2008)[2]
- Qu'est-ce qu'être Kamit(e) ? (2010)
- Anyjart Multimédia
- L'Afrique Noire : Initiatrice des fêtes antiques (2014)
- Le Papyrus d'Ahmès (2015)
- Cosmogénèse Kamite - Tome 1 (2015)
- Cosmogénèse Kamite - Tome 2 (2015)
- La Monnaie au temps des Pharaons : Une antéoriorité africaine (2016)
- Cosmogénèse Kamite - Fascicule (2018)
- Pélasgia - L'histoire Africaine de l'Europe (2020)
Références
[modifier | modifier le code]- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Jean-Philippe Omotunde » (voir la liste des auteurs).
- Raymond Savadogo, « In Memoriam Professeur Kalala Omotoundé », African Perspective on International Law, (lire en ligne, consulté le )
- Anankia says, « Omototunde ; un Panafricaniste hors pair s'en est allé | Myafricainfos », sur myafricainfos.com, (consulté le ).
- « Écrire une histoire universelle reflétant la pluralité des visions », sur martinique.franceantilles.fr, 2017-03-06ast19:00:00-04:00 (consulté le ).
- « L'enseignant-chercheur Jean-Philippe Kalala Omotunde est décédé », sur martinique.franceantilles.fr, 2022-11-14ast11:17:09-04:00 (consulté le ).
- « Jean-Philippe Omotunde », lecteurs.com.
- « Semaine Africaine - Africa Week » [archive du ], sur UNESCO.
- « Jean-Philippe Omotundé, chercheur en histoire, enseignant à l'institut Africamaat de Paris et chargé de mission auprès de l'Unesco », France-Antilles, (lire en ligne, consulté le )
- Denise Epoté et Assane Diop, « Cédric Villani et Jean-Philippe Omotunde - Tonjé Bakang - Fouad El Omari », Radio France Internationale, (lire en ligne, consulté le )
- Henri Mapolin, « Un deuxième colloque pour se débarrasser du prisme de l'esclavage », France-Antilles, (lire en ligne, consulté le )
- « Kalala Omotunde, chercheur en histoire, chargé de mission à l'Unesco, invité du Midi Guyane », sur YouTube.
- « Nioussérê Kalala OMOTUNDE », a-free-can.com.
- Bodet Cédric, « Le hip-hop aura son championnat », L'Express, (lire en ligne, consulté le )<
- Daniel Pestel, « Rassemblés pour célébrer l'abolition de l'esclavage », Le Parisien, Val d'Oise, (lire en ligne, consulté le )
- « Identité et cosmopolitique en Afrique subsaharienne », Cairn.info.
- Armand Djaleu, « Nécrologie : le Pr Jean Philippe Omotoundé est mort », Actu Cameroun, (lire en ligne, consulté le )
- « Des associations rendent hommage à Nioussérê Kalala Omotundé », sur RCI (consulté le ).
Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressource relative à l'audiovisuel :