Julie Gayet
Naissance |
Suresnes |
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Nationalité | française |
Profession | actrice, productrice, réalisatrice |
Films notables |
Sélect Hôtel 8 fois debout Quai d'Orsay |
Julie Gayet, née le à Suresnes (Hauts-de-Seine), est une actrice, productrice de cinéma et réalisatrice française.
Au cinéma, Agnès Varda lui confie son premier rôle important dans Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma en 1995.
En 2007, elle crée la maison de production Rouge International avec Nadia Turincev. Elles produisent notamment : Grave de Julia Ducournau, L'Insulte de Ziad Doueiri ou Visages, Villages d'Agnès Varda et JR.
En 2020, elle fonde un festival autour de la musique à l'image, Sœurs Jumelles, à Rochefort.
Compagne de François Hollande dès 2012, elle n'est pas formellement présentée comme la « Première dame de France » après la révélation de leur liaison en 2014. Ils se marient le .
Biographie
[modifier | modifier le code]Famille
[modifier | modifier le code]Julie Gayet est la fille d'Anne Gayet (née Faure), antiquaire, née dans une famille d'industriels ardennais[1], et de Brice Gayet, professeur de chirurgie digestive à l'Institut mutualiste Montsouris, ancien ami et professeur de Jérôme Cahuzac pendant ses études[2],[3], qui a travaillé sur la loi de bioéthique en 1992 en tant que conseiller du ministre de la Santé et de l'Action humanitaire, Bernard Kouchner, et a connu, d'après L'Obs, « toute une génération de socialistes » — dont François Hollande, selon Jean Glavany[4]. Son grand-père paternel, Alain Gayet, est chirurgien et Compagnon de la Libération[5]. Son arrière-grand-mère en ligne masculine, Thérèse Gayet, est l'une des trois premières femmes françaises diplômées de médecine[6].
Ses parents sont propriétaires depuis 2005 du château de Cadreils, dans le Gers, demeure du XVIIe siècle qu'ils ont rénovée[7].
Elle a deux frères : Jean-Brice, radiologue, et Erwan, architecte[8].
Jeunesse et formation
[modifier | modifier le code]Julie Gayet étudie le chant lyrique dès l'âge de huit ans[9], s'oriente vers la comédie à quatorze ans, puis part à Londres afin d'effectuer un stage à l'Actors Studio avec Jack Waltzer[10].
Elle étudie ensuite au théâtre-école de Tania Balachova, à l'école du cirque Fratellini et étudie le chant lyrique de Tosca Marmor[10]. Elle étudie aussi l'histoire de l'art, la psychologie et le cinéma à l'université Sorbonne-Nouvelle[11].
Vie privée
[modifier | modifier le code]Le , Julie Gayet se marie à Faget-Abbatial avec le cinéaste Santiago Amigorena[12] avec qui elle a deux fils[10],[13], Tadeo et Ezéchiel[14]. Le couple divorce en 2006[15].
En , le magazine Closer révèle sa liaison « depuis deux ans »[16],[17] avec le président de la République française, François Hollande. Julie Gayet porte plainte pour atteinte à la vie privée, et le le tribunal de grande instance de Nanterre condamne le magazine à verser 15 000 euros de dommages et intérêts à l'actrice[18].
Emmanuel Berretta du Point évoque l'influence que Julie Gayet a eue dans les arbitrages et décisions pris par le président en matière de politique culturelle[19]. Proche d'Anne Consigny et de son époux, Éric de Chassey, elle plaide, contre la ministre de la Culture Aurélie Filippetti, pour la reconduction de celui-ci à la tête de la Villa Médicis[2]. Les journalistes Soazig Quéméner et François Aubel affirment dans leur biographie de Julie Gayet qu'elle a déconseillé à François Hollande de considérer la candidature de Claire Chazal à la présidence de la réunion des musées nationaux et du Grand Palais des Champs-Élysées[20].
En 2015, elle joue son propre rôle dans la série Dix pour cent. Une mise en abyme comique avec sa vie privée est créée lorsque JoeyStarr, qui veut la séduire, lui demande : « Dis-moi, je voulais te demander un truc… T’as quelqu’un en ce moment[21] ? »
Dans la biographie que la journaliste Pauline Delassus lui consacre en 2016 (Mademoiselle), celle-ci note que Julie Gayet joue auprès de François Hollande « un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente[22]. » Patrice Duhamel et Jacques Santamaria relèvent que « pour la première fois depuis 1958, la femme qui partage la vie d'un président de la République n'a rien voulu changer à sa vie professionnelle[23]. » Durant le mandat présidentiel de François Hollande (2012-2017), elle n'apparaît pas en public lors des représentations officielles. A posteriori, Julie Gayet estime que « la fonction de Première dame est sexiste. C’est un job qui oblige à arrêter son métier. Et en plus on ne touche pas de salaire[6]. »
Julie Gayet et François Hollande effectuent leur première apparition publique le , à l'occasion de la cérémonie d'hommage à Johnny Hallyday[24].
Ils se marient dans l'intimité à Tulle le . Le mariage est célébré par Bernard Combes, successeur de François Hollande en 2008, en tant que maire de Tulle, en présence notamment du chanteur Benjamin Biolay[25].
Activités militantes et publiques
[modifier | modifier le code]Engagée auprès du Parti socialiste (cependant sans jamais en prendre la carte[6]), Julie Gayet prend publiquement position en faveur de Ségolène Royal, lors de l'élection présidentielle française de 2007[3], puis pour François Hollande, lors de celle de 2012[26]. En , elle participe à la campagne du Parti socialiste pour cette élection[27]. En 2013, elle apparaît à plusieurs réunions, en compagnie du président de la République et d'écrivains, dans la ville de Tulle[28]. Elle s'est prononcée en faveur du projet de loi ouvrant le mariage homosexuel en France[10]. En 2014, elle est membre du comité de soutien à la candidature d'Anne Hidalgo à la mairie de Paris[29].
Le , plus de 70 célébrités se mobilisent à l'appel de l'association Urgence Homophobie. Gayet est l'une d'elles et apparaît dans le clip de la chanson De l'amour[30].
Julie Gayet s'engage pour les droits des femmes, en dénonçant notamment les inégalités femmes-hommes que l'industrie du cinéma laisse subsister. En 2019, elle coproduit avec Christie Mola le documentaire de Géraldine Maillet Le Moment de briller, les Bleues en route vers le mondial en suivant cinq joueuses préparant la compétition[31]. Le , lors de la présentation de son documentaire Qu'est-ce qu’un film de femme ? au festival du film de Pauillac, elle déclare venir « d'une famille où les femmes ont été empêchées parce que c’était compliqué[32]. »
Elle est impliquée auprès de la fondation des femmes qui vise à soutenir les associations venant en aide aux femmes victimes de violences[33].
Sensible à la cause des femmes atteintes d'endométrioses, Julie Gayet est également la cofondatrice de l'association Info-endométriose[34]. Elle s'occupe notamment de la coordination artistique de la campagne, travaille à la réalisation de spots d'information et aide à la mobilisation d'artistes[35]. Elle est aussi marraine du Fonds pour la santé des femmes, une organisation de gynécologues[36]. Elle est membre du Collectif 50/50, qui a pour but de promouvoir l’égalité des femmes et des hommes et la diversité dans le cinéma et l’audiovisuel[37],[38].
En , Julie Gayet est nommée au conseil de surveillance du CA Brive, club de rugby professionnel de la ville de Brive-la-Gaillarde qu'elle soutient et suit régulièrement avec son époux François Hollande, ancien maire de Tulle et président du conseil général de la Corrèze[39].
Décorations
[modifier | modifier le code]- Officière de l'ordre des Arts et des Lettres (2023)[40] ; chevalière (2011)[41]
Hommage
[modifier | modifier le code]Le 25 octobre 2024, à l'issue de la rénovation du complexe sportif et culturel Le Soubise de Meymac, est inaugurée la salle de cinéma « Julie Gayet », en présence de l'actrice[42].
Carrière cinématographique
[modifier | modifier le code]Débuts d'actrice
[modifier | modifier le code]En 1992, Julie Gayet fait sa première apparition devant une caméra, dans l'épisode 95 de la série télévisée Premiers Baisers, diffusée sur TF1 et produite par AB Productions[43].
L'année suivante, elle obtient un petit rôle dans Trois Couleurs : Bleu puis en 1994 joue son premier grand rôle dans Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda[44].
En 1996, elle tient le rôle féminin principal de la comédie Delphine 1, Yvan 0[13],[45].
Festivals
[modifier | modifier le code]En 2002, lors du 8e Festival du cinéma américain de Deauville, elle est membre du jury présidé par Pierre Lescure[46].
Lors du festival de Cannes 2009, elle est membre du jury Un certain regard, sous la présidence de Paolo Sorrentino[47]. Au Festival de Cannes 2011, elle est membre du jury de la Cinéfondation et des courts métrages, qui est présidé par Michel Gondry[48].
En 2016, elle est présidente du jury au festival du film italien de Villerupt 2016[49].
En 2019, elle est membre du jury du 32e Festival international du film de Tokyo, présidé par Zhang Ziyi.
En 2020, elle lance un festival sur les créateurs de musiques et d’images dans la ville de Rochefort appelé Rencontres internationales des musiques à l’image (Remiix)[50].
En 2021, elle est annoncée présidente du jury « longs métrages » de la 29e édition du festival international du film fantastique de Gérardmer, qui se tient du au [51].
En 2022, elle préside le jury au premier festival du film de Fleurance dans le Gers[52].
Carrière de productrice
[modifier | modifier le code]Julie Gayet est également productrice de cinéma et crée trois sociétés : Rouge International en 2007[53], Amarante International en , puis Cinémaphore en , associée au producteur Charles Gillibert (49 % des parts chacun, François Pinault détenant 2 % du capital de la société)[54]. Elle est coproductrice du film de Mia Hansen-Løve, Eden et se rapproche de la société Cinéfrance 1888[2].
Filmographie
[modifier | modifier le code]Actrice
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- 1993 : La Petite Apocalypse de Costa-Gavras
- 1993 : Trois Couleurs : Bleu de Krzysztof Kieślowski : l'avocate dans la salle des pas perdus du palais de justice
- 1993 : L'Histoire du garçon qui voulait qu'on l'embrasse de Philippe Harel : une fille dans le métro
- 1993 : À la belle étoile d'Antoine Desrosières : Hannah
- 1995 : Les Cent et Une Nuits de Simon Cinéma d'Agnès Varda : Camille Miralis
- 1996 : Les Menteurs d'Élie Chouraqui : Lisa
- 1996 : Les Deux Papas et la Maman de Smaïn et Jean-Marc Longval : Sophie
- 1996 : Delphine 1, Yvan 0 de Dominique Farrugia : Delphine Saban
- 1996 : Sélect Hôtel de Laurent Bouhnik : Nathalie
- 1997 : Le Plaisir (et ses petits tracas) de Nicolas Boukhrief : Véra
- 1998 : Ça ne se refuse pas d'Éric Woreth : Marlène Kardelian
- 1998 : Sentimental Education de C.S. Leigh : Claire
- 1999 : Pourquoi pas moi ? de Stéphane Giusti : Eva
- 1999 : Paddy de Gérard Mordillat : Paddy
- 2000 : Nag la bombe de Jean-Louis Milesi : Rosine, la serveuse
- 2000 : Les Gens qui s'aiment de Jean-Charles Tacchella : Winnie
- 2000 : La Confusion des genres d'Ilan Duran Cohen : Babette
- 2001 : Vertiges de l'amour de Laurent Chouchan : Jeanne
- 2002 : Ma caméra et moi de Christophe Loizillon : Lucie
- 2002 : La Turbulence des fluides de Manon Briand : Catherine Rolland
- 2002 : Un monde presque paisible de Michel Deville : Mme Andrée
- 2002 : Novo de Jean-Pierre Limosin : Julie
- 2003 : Après la pluie, le beau temps de Nathalie Schmidt : Rose Bonbon
- 2003 : Lovely Rita, sainte patronne des cas désespérés de Stéphane Clavier : Rita
- 2004 : Clara et Moi d'Arnaud Viard : Clara
- 2004 : Ce qu'ils imaginent d'Anne Théron : Sarah
- 2005 : Bab el web de Merzak Allouache : Laurence
- 2005 : Camping à la ferme de Jean-Pierre Sinapi : la juge
- 2006 : De particulier à particulier de Brice Cauvin : Sophie
- 2006 : Mon meilleur ami de Patrice Leconte : Catherine
- 2006 : Le Lièvre de Vatanen de Marc Rivière : Olga
- 2006 : A Woman in Winter de Richard Jobson : Caroline
- 2007 : Enfances d'Ismaël Ferroukhi : la mère de Fritz Lang
- 2007 : Les Fourmis rouges de Stéphan Carpiaux : Anne
- 2007 : Un baiser, s'il vous plaît ! d'Emmanuel Mouret : Émilie
- 2009 : 8 fois debout de Xabi Molia : Elsa
- 2010 : Pièce montée de Denys Granier-Deferre : Laurence
- 2010 : Sans laisser de traces de Grégoire Vigneron : Clémence Meunier
- 2011 : L'Art de séduire de Guy Mazarguil : Hélène
- 2011 : L'Apparition de la Joconde de François Lunel
- 2011 : Practical Guide to Belgrade with Singing and Crying de Bojan Vuletic : Sylvie
- 2012 : Nos plus belles vacances de Philippe Lellouche : Isabelle
- 2012 : After de Géraldine Maillet : Julie
- 2013 : L'Autre Maison de Mathieu Roy : Charlotte
- 2013 : Les Âmes de papier de Vincent Lannoo : Emma
- 2013 : Quai d'Orsay de Bertrand Tavernier : Valérie Dumontheil
- 2015 : Je compte sur vous de Pascal Elbé : Barbara Perez
- 2015 : Ta mère de Touria Benzari : Juliette
- 2016 : La Taularde d'Audrey Estrougo : Maître Nadège Rutter
- 2016 : C'est quoi cette famille ?! de Gabriel Julien-Laferrière : Sophie
- 2018 : Love Addict de Frank Bellocq : Martha
- 2018 : Le Gendre de ma vie de François Desagnat : Suzanne
- 2019 : C'est quoi cette mamie ?! de Gabriel Julien-Laferrière : Sophie
- 2020 : Poly de Nicolas Vanier : Louise
- 2020 : Zaï zaï zaï zaï de François Desagnat : Florence
- 2021 : C'est quoi ce papy ?! de Gabriel Julien-Laferrière : Sophie
- 2022 : Comme une actrice de Sébastien Bailly : Anna
Télévision
[modifier | modifier le code]- 1992 : Premiers Baisers - épisode 95 : Le défi réalisé par Michelle Luker
- 1994 : 3000 scénarios contre un virus (téléfilm) - séquence La Teuf d'enfer réalisée par Patrick Cazès
- 1994 : Ferbac - épisode 6 : Ferbac et le festin de miséricorde réalisé par Christian Faure : Flo
- 1994 : La Vie de Marianne de Benoît Jacquot : Mademoiselle de Fare
- 1997 : Maître Da Costa - saison 1 épisode 3 : Le Doigt de Dieu réalisé par Bob Swaim
- 2001 : Sang d'encre de Didier Le Pêcheur : Monica
- 2003 : Bien agités ! de Patrick de Diane
- 2004 : 3 garçons, 1 fille, 2 mariages de Stéphane Clavier : Camille
- 2005 : Les Rois maudits de Josée Dayan : Isabelle de France
- 2006 : Le Rainbow Warrior de Pierre Boutron : Dominique Prieur
- 2007 : La Légende des trois clefs de Patrick Dewolf : Béatrice Sancier
- 2007 : Elles et Moi de Bernard Stora : Florence de Montellier
- 2010 : Famille décomposée de Claude d'Anna : Doris
- 2010 : Clandestin d'Arnaud Bedouët : Sophie
- 2011 : V comme Vian de Philippe Le Guay : Michelle Vian
- 2011 : Amoureuse de Nicolas Herdt : Iona Gorrigan
- 2011 : J'étais à Nüremberg d'André Chandelle : Marie-Claude Vaillant-Couturier
- 2012 : Emma d'Alain Tasma : Irène
- 2013 : Odysseus de Stéphane Giusti : Hélène de Troie
- 2013 : Alias Caracalla d'Alain Tasma : Marguerite Moret
- 2014 : Ça va passer… Mais quand ? de Stéphane Kappes : Sophie
- 2014 : Profilage - saison 5 épisode 4 : Sur la liste réalisé par Vincent Jamain : Laetitia Sibony
- 2015 : Dix pour cent de Fanny Herrero (saison 1 - épisode 5) : Elle-même
- 2016 : Marion, 13 ans pour toujours de Bourlem Guerdjou : Nora Fraisse
- 2017 : Juste un regard de Ludovic Colbeau-Justin : Sandrine Koval-Beaufils
- 2018 : Dévoilées de Jacob Berger : Léa
- 2019 : Soupçons de Lionel Bailliu : Victoire Delorme
- 2020 : Dix pour cent saison 4, épisode 1 : elle-même, remettante à la cérémonie des Césars
- 2021 : Le Grand Restaurant : Réouverture après travaux de Romuald Boulanger
- 2021 : Une mère parfaite de Fred Garson : Hélène Berg
- 2021 : La Dernière partie de Ludovic Colbeau-Justin : Claire
- 2022 : César Wagner (série, épisode 6 « Coup de théâtre ») : Anne Cornell
- 2022 : Le Souffle du dragon de Stéphanie Pillonca : Fanny
- 2022 : L'affaire Annette Zelman de Philippe Le Guay : Christiane Jausion
- 2022 : Disparition inquiétante (série, épisode 5 « Consentement parental »), réalisé par Stéphanie Pillonca : Gabrielle Perez
- 2023 : Les Mystères de la marée de Lorenzo Gabriele : Emilie Lagne
- 2023 : Le Nouveau de Ludovic Colbeau-Justin : Adèle
- 2024 : 12 ans, 7 mois, 11 jours d'Alexandre Coffre : Lucie Coubert
- 2024 : Olympe, une femme dans la Révolution de Mathieu Buisson et Julie Gayet : Olympe de Gouges
Courts et moyens métrages
[modifier | modifier le code]- 1994 : La Teuf d'enfer de Patrice Cazes
- 1995 : Portraits 1 de Fred Aufray
- 1996 : Sans transition d'Éric Sliman
- 1996 : Vive le cinéma ! de Didier Rouget
- 1996 : 15 sans billets de Samuel Tasinaje
- 1997 : Pédagogie de Safy Nebbou
- 1997 : Play de Bruno Bacceschi
- 1998 : Je ne veux pas être sage d'Olivier Megaton
- 1998 : Baby blues de Stéphane Lévy
- 1998 : La Fée clochette d'Emmanuel Malherbe
- 1998 : L'Aventure au travers du 20e siècle d'Hélène Guétary
- 2003 : Rêver de Juan Pittaluga
- 2005 : La Conversion de Yann Le Gal
- 2006 : Un secret derrière la porte de Yann Le Gal
- 2007 : Fin d'Édouard Tissot
- 2007 : Un certain regard de Géraldine Maillet
- 2007 : À l'ouest de Catherine Esway
- 2008 : Oh my god de Françoise Charpiat
- 2009 : Le Petit Homme bleu d'Hélène Guétary
- 2009 : Une dernière cigarette de Géraldine Maillet
- 2009 : De plaisir de Catherine Abecassis
- 2011 : The Shape of Art to Come de Julien Levy
- 2012 : Northern Sky de Frédéric Guelaff
- 2012 : Rock 'n' Bled de Touria Benzari
- 2012 : Portraits de maîtresses de Rocco Labbé
- 2014 : 14 millions de cris de Lisa Azuelos
Clips
[modifier | modifier le code]- 2007 : Dans la Merco Benz de Benjamin Biolay
- 2008 : Laisse aboyer les chiens de Benjamin Biolay
- 2011 : Qu'est-ce que ça peut faire ? de Benjamin Biolay
- 2014 : Waiting for you de Minor Alps (projet parallèle du chanteur de Nada Surf)
Doublage
[modifier | modifier le code]Cinéma
[modifier | modifier le code]- Films
- 2013 : Une promesse : Charlotte "Lotte" Hoffmeister (V. F. de Rebecca Hall)
- 2014 : Grace de Monaco d'Olivier Dahan : Grace Kelly (V. F. de Nicole Kidman)
- Films d'animation
- 2009 : Kérity la maison des contes de Dominique Monféry : La Mère
- 2010 : L'Apprenti Père Noël de Luc Vinciguerra : La mère de Félix
Livre audio
[modifier | modifier le code]- 2007 : Ensemble c'est tout, Anna Gavalda (Gallimard audio), avec 17 autres comédiens et comédiennes.
Productrice
[modifier | modifier le code]- 2009 : 8 fois debout, film de Xabi Molia, coproductrice avec Christie Molia et Nadia Turincev
- 2009 : Fix ME, documentaire de Raed Andoni
- 2009 : Les Secrets (Dowaha), film de Raja Amari
- 2010 : L'Homme d'après, film de Clarise Canteloube
- 2011 : Bonsái, film de Cristián Jiménez
- 2013 : A Spell to Ward Off the Darkness, documentaire de Ben Rivers et Ben Russell, coproductrice
- 2013 : La Fille du patron, film d'Olivier Loustau[55]
- 2014 : Voix off, film de Cristián Jiménez, coproductrice
- 2015 : Le Trésor, film de Corneliu Porumboiu, coproductrice
- 2015 : Rodinný film, film de Olmo Omerzu
- 2016 : Mimosas, film d'Oliver Laxe
- 2016 : Grave, film de Julia Ducournau, coproductrice
- 2016 : La Taularde, film d'Audrey Estrougo
- 2016 : The Ride, film de Stéphanie Gillard
- 2017 : Tout là-haut, film de Serge Hazanavicius
- 2017 : L'Insulte, film de Ziad Doueiri
- 2018 : Meurs, monstre, meurs d'Alejandro Fadel
- 2019 : Sun de Jonathan Desoindre et Ella Kowalska
- 2020 : Les Joueuses de Stéphanie Gillard
- 2020 : J'irai mourir dans les Carpates d'Antoine de Maximy
Réalisatrice
[modifier | modifier le code]- 2013 : Cinéast(e)s (série documentaire), 2 épisodes, coréalisés avec Mathieu Busson
- 2024 : Olympe, une femme dans la Révolution (téléfilm), coréalisé avec Mathieu Busson
Distinctions
[modifier | modifier le code]Récompenses
[modifier | modifier le code]- Prix Romy-Schneider 1997 pour Sélect Hôtel[56]
- Festival du film européen de Bruxelles 1997 : prix de la meilleure actrice européenne pour Sélect Hôtel[56]
- Festival international du film de Tokyo 2009 : prix de la meilleure actrice pour 8 fois debout[57]
Nominations
[modifier | modifier le code]- Prix Michel-Simon 1998 pour Sélect Hôtel[57]
- César 2014 : César de la meilleure actrice dans un second rôle pour Quai d'Orsay
Théâtre
[modifier | modifier le code]Actrice
[modifier | modifier le code]- 1994 : Preparadise Sorry Now de Rainer Werner Fassbinder, mise en scène Julien Collet, Théâtre Akhnatome
- 1996 : Les Abîmés de Michaël Cohen, Théâtre Montparnasse
- 2017 : Rabbit Hole (en) de David Lindsay-Abaire (en), mise en scène Claudia Stavisky, théâtre des Célestins de Lyon
- 2019 : Rabbit Hole (en) de David Lindsay-Abaire (en), mise en scène Claudia Stavisky, Théâtre des Bouffes parisiens
Metteuse en scène
[modifier | modifier le code]- 2017 : Les Noces de Figaro, lors de la 17e édition du festival Opéra en Plein Air à Sceaux et festival de Carcassonne[58]
Chanson
[modifier | modifier le code]- Duo avec Marc Lavoine sur le titre Avec toi sur l'album Je descends du singe (2012).
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « FAURE une grande marque et une grande famille d' industriels ardennais », sur visitardennes.e-monsite.com (consulté le ).
- « Julie Gayet, un réseau très cultivé », sur Le Parisien, .
- Michel Revol, « Séparation Hollande-Trierweiler : Julie Gayet, ou la revanche de Ségolène Royal », sur Le Point, .
- Marie Guichoux, « Julie Gayet. Premier rôle », L'Obs, no 2658, , p. 40-47.
- Philippe Mellet, « Les racines ardennaises de Julie Gayet », sur L'Union, .
- Pauline Delassus, « Julie Gayet, confidences à Hollywood », Paris Match, semaine du 8 au 14 mars 2018, pages 44-51.
- Gaëlle Richard, « Le château gersois des parents de Julie Gayet », Sud Ouest, (lire en ligne, consulté le ).
- Marie-Christine Tabet, « Julie Gayet, portrait d'une clandestine », sur lejdd.fr, (consulté le ).
- Aurélia Vertali, Isabelle Stassart, Emmanuèle Frois, « Julie Gayet, une actrice militante », sur Le Figaro, .
- « Julie Gayet », sur Première.
- « Julie Gayet », sur Le Journal des femmes.
- Julie Gayet : qui est l'actrice dont tout le monde parle ? sur terrafemina.com, 10 janvier 2014.
- Caroline Piccinin, « Mais qui est Julie Gayet ? », Le Matin, .
- Voir sur puretrend.com.
- « Julie Gayet "est très calme", selon son ex-mari », AFP, .
- Laurent Romuald, « François Hollande & Julie Gayet : Ils s'aiment depuis 2 ans », Closer, no 449, , p. 4-6.
- « Hollande-Gayet, l'amour dure deux ans ? », AFP, .
- Renaud Revel, « Affaire Gayet-Hollande-Trierweiler : Closer condamné à 15 000 euros », lexpress.fr, 27 mars 2014.
- Emmanuel Berretta, « Julie Gayet plus forte qu'Aurélie Filippetti », Le Point, .
- « Audrey Azoulay : la ministre met fin aux rumeurs de piston par Julie Gayet », sur L'Internaute, (consulté le ).
- « Comment la série Dix Pour Cent s’amuse de la relation entre Julie Gayet et François Hollande », Les Inrocks, 2 novembre 2015.
- Marc-Olivier Fogiel, « Julie Gayet "joue un rôle de Première dame virtuelle, officieuse, mais présente", estime Pauline Delassus », rtl.fr, 10 mai 2016.
- Patrice Duhamel et Jacques Santamaria, L'Élysée : histoire, secrets, mystères, EDI8, , 736 p. (lire en ligne).
- « Hommage à Johnny Hallyday : François Hollande présent avec Julie Gayet », Orange actu, (lire en ligne).
- Laetitia Soulier, « François Hollande et Julie Gayet se sont mariés à Tulle », sur La Montagne, .
- « Julie Gayet et François Hollande sont-ils en couple ? », sur L'Express, .
- Dans l'émission On n'est pas couché du 25 février 2012, l'actrice déclare avoir participé à l'élaboration du discours d'investiture du candidat socialiste François Hollande à la présidentielle de 2012, prononcé le 22 octobre 2011.
- Cf. interviews d'habitants de Tulle lors de l'émission matinale de France Inter du 11 septembre 2013.
- Bertrand Gréco et Gaspard Dhellemmes, L'Histoire secrète d'une élection capitale, éditions du Moment, 2014, page 154.
- « De l'Amour : 70 personnalités s'engagent contre l'homophobie » sur melody.tv.
- « Julie Gayet : son coup de gueule contre les inégalités homme-femme », sur Voici.fr (consulté le ).
- « Médoc (33) : Julie Gayet défend les femmes aux Vendanges du 7e art de Pauillac », sur sudouest.fr, (consulté le ).
- franceinfo, « "Aujourd'hui, on rassemble et maintenant on agit" : l'actrice Julie Gayet revient sur la campagne… », sur Francetvinfo.fr, Franceinfo, (consulté le ).
- Voir sur info-endometriose.fr.
- Voir sur aufeminin.com.
- « L’engagement de Julie Gayet : "la santé des femmes me tient à cœur" », sur marieclaire.fr, (consulté le ).
- « Vidéo. Festival du film de Sarlat : revivez les temps forts de la soirée d’ouverture », sur SudOuest.fr (consulté le ).
- « Une soirée d’ouverture très féminine au Festival du Film de Sarlat », sur France Bleu, (consulté le ).
- Benjamin Pommier, « Un nouveau mode de gouvernance au CA Brive avec un directoire et un conseil de surveillance où va notamment siéger… Julie Gayet », sur La Montagne, (consulté le ).
- Arrêté du 2 novembre 2023 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres
- « Nomination ou promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres janvier 2011 ».
- « À Meymac, l'actrice Julie Gayet donne son nom au cinéma rénové » sur lamontagne.fr du 25 octobre 2024.
- « Julie Gayet, nostalgique de ses débuts dans Premiers Baisers », sur Première, .
- Théo Ribeton, « Julie Gayet en trois films », sur Les Inrockuptibles, .
- « Julie Gayet, une actrice discrète », AFP, .
- Alain Grasset, « Pléiade de stars à Deauville », sur Le Parisien, .
- Valérie Domain, « Julie Gayet et Paolo Sorrentino récompensent la France », sur Gala, (consulté le ).
- « Julie Gayet, actrice et désormais productrice, à Cannes pour Bonsaï », sur Le Point, .
- Amandine Jourdain, « Julie Gayet préside le festival du film italien de Villerupt » sur le site de France Bleu Lorraine Nord, 19 octobre 2016
- « Rochefort : Julie Gayet lance un festival sur les créateurs de musiques et d’images », .
- « Cinéma : Julie Gayet, présidente… du jury du festival de Gérardmer », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
- « Gers : Julie Gayet présidente du jury du premier Festival du Film de Fleurance », sur La Dépêche du Midi, .
- Rouge International sur Infogreffe.fr.
- Odile Plichon, « Exclusif. L'actrice Julie Gayet associée du milliardaire François Pinault », Le Parisien, .
- « Julie Gayet choisit Roanne pour tourner son prochain long métrage », sur forez-info.com.
- [PDF]Artiste « Laurent Bouhnik » sur Agentagitateur.com, consulté le 31 janvier 2014.
- Awards artiste « Julie Gayet » sur Imdb.com, consulté le 31 janvier 2014.
- « Julie Gayet au festival de Carcassonne : "Rendre l’opéra plus accessible" », sur midilibre.fr, consulté le 2 juillet 2017.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Pauline Delassus, Mademoiselle, .
- Frédérique Matonti, « Adultère présidentiel et politisation. Vers une politique de la vérité à la française ? », Politix, no 107, , p. 117-142 (lire en ligne, consulté le ).
- Soazig Quéméner et François Aubel, Julie Gayet, une intermittente à l'Élysée, éditions du Moment, , 159 p. (ISBN 978-2-35417-467-5 et 2-35417-467-5, lire en ligne).
Liens externes
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- Site officiel
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- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :