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Julie Andrews

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Julie Andrews
Description de cette image, également commentée ci-après
Julie Andrews en 2013.
Nom de naissance Julia Elizabeth Wells
Naissance (89 ans)
Walton-on-Thames, Angleterre
(Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Profession Actrice
Chanteuse
Écrivaine
Films notables Mary Poppins
La Mélodie du bonheur
Victor Victoria
Princesse malgré elle
Un mariage de princesse

Julie Andrews est une actrice, chanteuse, conteuse et écrivaine britannique, née le à Walton-on-Thames dans le Surrey.

Révélée sur les planches de Broadway, elle acquiert une renommée auprès du public grâce à son rôle d'Eliza Doolittle dans la comédie musicale My Fair Lady en 1956. Pas assez "bankable" au moment de la mise en chantier de l'adaptation cinématographique du film, elle sera mise de côté au profit d'Audrey Hepburn.

Elle obtient la consécration grâce à Mary Poppins (1964) pour lequel elle obtient l'Oscar de la meilleure actrice, devenant ainsi la première actrice récompensée pour une comédie musicale et une production Disney. Sa carrière s'accentue avec la sortie des films La Mélodie du bonheur (1965) et Victor Victoria (1982).

Véritable icône de la comédie musicale, elle est faite dame commandeur dans l'ordre de l'Empire britannique (DBE) par la reine Élisabeth II le . Elle fut la muse de Robert Wise et Blake Edwards.

Julie Andrews et Rex Harrison dans la comédie musicale My Fair Lady en 1957.

Fille aînée de Edward C. Wells[1], professeur de menuiserie et ferronnerie, et de Barbara Morris, professeure de piano, Julia Elizabeth Wells — surnommée par tous Julie — a cinq ans lorsque ses parents divorcent, sa mère ayant fait la connaissance de Ted Andrews, un acteur de vaudeville canadien en tournée en Europe, avec qui elle se marie peu de temps après. Le couple, qui se produit régulièrement dans les music-halls londoniens, remarque que la petite fille possède une voix exceptionnelle pour son âge : plus de quatre octaves[2]. Ils l'incitent alors à faire carrière dans le chant.

Elle monte sur scène pour la première fois au London Hippodrome (en) dans la revue Starlight Roof en 1947-1948 au côté du comédien américain Wally Boag[3]. Elle y interprète l'air de Philine « Je suis Titania la blonde », extrait de l'opéra Mignon d'Ambroise Thomas. Elle apparaît par la suite dans différents théâtres du West End dont le London Casino (en), dans des productions musicales, telles Aladdin ou Humpty Dumpty, et en tournée dans Jack et le Haricot magique, Le Petit Chaperon rouge ou encore Cendrillon.

Carrière aux États-Unis

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Elle fait ses débuts à Broadway en 1954 dans la comédie musicale The Boy Friend de Sandy Wilson, créée l'année précédente à Londres. Deux ans plus tard, elle est retenue pour créer le rôle féminin principal dans My Fair Lady d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

En 1957, elle crée le rôle de Cendrillon dans Cinderella, une comédie musicale télévisée de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II, puis en 1960 à Broadway celui de la reine Guenièvre dans Camelot d'Alan Jay Lerner et Frederick Loewe.

En [4], Walt Disney se rend à New York pour voir Julie Andrews sur scène et lui propose le rôle de Mary Poppins dès le lendemain[5]. Mais elle refuse car elle est enceinte et attend, de plus, la réponse des studios Warner Bros. qui préparent l'adaptation cinématographique de My Fair Lady[6],[5]. Disney lui propose néanmoins de visiter le parc Disneyland et ses studios, ainsi que d'engager Tony Walton, son mari, comme consultant pour les costumes sur le film[5],[7].

En 1963, Warner Bros. lui préfèrent finalement Audrey Hepburn (qui pourtant n'est pas chanteuse) pour incarner Eliza Doolittle, en raison d'une plus grande notoriété. Elle donne donc son accord à Disney, dont le projet a été entre-temps retardé. La nounou magicienne fait du jour au lendemain de Julie Andrews une vedette du grand écran, lui permettant d'associer pour la première fois cinéma et chanson — certains titres comme Supercalifragilisticexpialidocious (Supercalifragilisticexpialidocious) ou Just A Spoon Full of Sugar… (Un morceau de sucre) deviennent d'immenses succès. Son interprétation lui vaut notamment l'Oscar de la meilleure actrice en 1965. Les Jeux de l'amour et de la guerre, une satire sur la Seconde Guerre mondiale tournée juste après Mary Poppins, lui permet parallèlement de montrer ses talents d'actrice dramatique.

Fin 1964, elle tourne La Mélodie du bonheur, adaptation cinématographique de la comédie musicale de Richard Rodgers et Oscar Hammerstein II créée en 1959. L'énorme succès du film lui associe dès lors une image d'actrice proprette et guimauve. Si ses prestations musicales intelligentes et sarcastiques comme dans Millie en 1967 plaisent toujours, ses rôles dramatiques — dans Hawaï de George Roy Hill ou Le Rideau déchiré d'Alfred Hitchcock — sont désormais moins bien accueillis par le public. Son échec le plus cuisant reste pourtant, en 1968, un autre film musical, Star! de Robert Wise, somptueuse biographie romancée de l'actrice Gertrude Lawrence, devenue culte par la suite.

Julie Andrews en 1970.

Elle épouse en 1969 le réalisateur Blake Edwards, rencontré sur le tournage de Darling Lili[8]. Pendant les années 1970, elle se consacre principalement à sa famille et anime une série d'émissions de variétés qui reçoit de nombreuses récompenses, The Julie Andrews Hour. À partir de 1979, elle revient au cinéma sous la direction de son mari pour une série de rôles à contre-emploi dans Elle puis le délirant S.O.B. (1981), dans lequel elle n'hésite pas à montrer ses seins afin de casser définitivement son image de gentille gouvernante. Le point d'orgue de ce changement d'image est atteint avec Victor Victoria en 1982, dans lequel elle tient le rôle d'une chanteuse se faisant passer pour un travesti homosexuel.

Adieux au chant et tournant professionnel

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Après une série de films et de tours de chants, elle revient en 1995 sur les planches de Broadway dans l'adaptation scénique de Victor Victoria mais, à la suite d'une opération chirurgicale des cordes vocales, elle doit abandonner le rôle (repris par Liza Minnelli) et renoncer au chant. Elle se consacre alors à des rôles légers et à l'écriture de livres pour enfants, une activité commencée dans les années 1970.

En 2001, elle tient le rôle de la reine Clarisse dans Princesse malgré elle et dans sa suite Un mariage de princesse (2004).

En 2003, Julie Andrews revient au théâtre en qualité de metteuse en scène pour une reprise de The Boy Friend, spectacle qui avait contribué à la rendre célèbre en 1954. En 2004, l'actrice prête sa voix au personnage de la reine Lillian dans Shrek 2, puis à nouveau en 2007 pour Shrek le troisième.

En 2006, elle est sur l'affiche officielle de la cérémonie des Oscars, où on la voit tenir son Oscar pour Mary Poppins en 1965. Elle est également la voix off du spectacle pyrotechnique Remember... Dreams Come True, présenté depuis le cinquantième anniversaire de Disneyland dans ce même parc. En 2007, elle est la narratrice pour le film Disney Il était une fois (Enchanted).

Depuis 2009, elle présente l'émission Great Performances sur PBS, en remplacement de Walter Cronkite.

En 2017, elle crée et présente, avec la Jim Henson Company, la série éducative pour enfants En coulisse avec Julie, diffusée sur Netflix, où elle aide des enfants-marionnettes à monter une comédie musicale.

En 2020, elle est la voix-off de la série La Chronique des Bridgerton sur Netflix.

Vie privée

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Julie Andrews a épousé en 1959 le décorateur Tony Walton (1934-2022), avec lequel elle a une fille, Emma, née en novembre 1962 après une grossesse passée sur l'île d'Aurigny[9]. Le couple a divorcé en 1967.

Elle a été par la suite mariée au réalisateur Blake Edwards de 1969 à la mort de ce dernier en 2010. Le couple a adopté deux petites Vietnamiennes, Amy (née en 1974) et Joanna (née en 1975).

Elle est une amie proche du réalisateur Rob Marshall[réf. nécessaire].

Filmographie

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Julie Andrews dans le rôle de Mary Poppins en 1964.

Télévision

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Discographie

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Albums solos

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  • 1958 : Julie Andrews Sings (RCA Victor)
  • 1961 : Broadway's Fair (Columbia)
  • 1962 : Don't Go in the Lion Cage Tonight (Columbia)
  • 1982 : Christmas with Julie Andrews (CBS Records)
  • 1989 : Love Julie (USA Records)
  • 1996 : Julie Andrews Sings My Fair Lady • Brigadoon • Camelot (Philips)
  • 2019 : Cheek to Cheek
  • 2021 : My Ship

Albums collaboratifs

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  • 1956 : My Fair Lady
  • 1960 : Cinderella
  • 1964 : Mary Poppins (bande originale du film)
  • 1965 : La Mélodie du Bonheur (bande originale du film)
  • 1982 : Victor/Victoria (bande originale du film)
  • 2019 : Home : A Memoir of my Yearly Years
  • 2019 : A Hymn To Him
  • 2021 : We Love (avec Giorgio Tozzi)

Compilations

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  • 1994 : Broadway - The Music of Richard Rodgers
  • 2007 : Julie Andrews select her favorite Disney's songs
  • 2015 : The Very Besy of Julie Andrews
  • 2021 : The Classic Year, Julie Andrews Vol 3
  • 1971 : Mandy
  • 1974 : The Last of the Really Great Whangdoodles
  • 1999 : Little Bo
  • 2000 : Dumpy the dumptruck
  • 2001 : Simeon's Gift
  • 2001 : Dumpy saves Christmas
  • 2002 : Little Bo in France
  • 2004 : Dragon: Hound of Honor
  • 2004 : Dumpy to the rescue!
  • 2006 : Dumpy's valentine
  • 2006 : The great American mousical
  • 2007 : Thanks to You: Wisdom from Mother & Child
  • 2008 : Home: A Memoir of My Early Years
  • 2009 : Julie Andrews' Collection of Poems, Songs, and Lullabies
  • 2010 : The Very Fairy Princess
  • 2010 : Little Bo in Italy: The Continued Adventures of Bonnie Boadicea
  • 2011 : The Garner Files
  • 2012 : Julie Andrews' Treasury for All Seasons: Poems and Songs to Celebrate the Year
  • 2012 : Little Bo in London: The Ultimate Adventure of Bonnie Boadicea
  • 2013 : The Very Fairy Princess Follows Her Heart
  • 2013 : The Very Fairy Princess Sparkles in the Snow
  • 2019 : Home Work: A Memoir of My Hollywood Years

Distinctions

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Récompenses

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Nominations

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Voix francophones

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En France
Et aussi

Au Québec

Notes et références

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  1. Elle apprendra en 1950 qu'Edward C. Wells n'est pas son vrai père. Cf. Les Spindle, Julie Andrews: A Bio-Bibliography, pp. 1-2.
  2. Françoise Arnould, Julie Andrews, p. 17.
  3. « Starlight Roof »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  4. (en) Neal Gabler, The Triumph of American Imagination, p. 597
  5. a b et c (en) Valerie Lawson, Mary Poppins, She Wrote, p. 260
  6. (en) John Grant, The Encyclopedia of Walt Disney's Animated Characters, p. 266.
  7. (en) Neal Gabler, The Triumph of American Imagination, p. 598
  8. (en) « Julie Andrews turns 80: An appreciation of the Mary Poppins star's career », The Independent,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) George Christy, « Julie Andrews: All The Things I Love Most », Good Housekeeping,‎ (lire en ligne) :

    « A is for Alderney : My favorite place-one of the Channel Islands, between England and France, where I own a tiny, weeny fisherman's cottage. [...] When I was expecting our baby, I stayed in Alderney for seven months. »

  10. Captation du spectacle de Broadway.
  11. Voix chantée : Mathé Altéry.

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Bibliographie

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  • Françoise Arnould, Julie Andrews, Favre, Paris, 1988 (ISBN 2-8289-0374-5)
  • (en) Les Spindle, Julie Andrews: A Bio-Bibliography, Greenwood Press, 1989 (ISBN 0313262233)

Autobiographies

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  • Home: A Memoir of My Early Years, en collaboration avec sa fille, Emma Walton, Hyperion, 2008
  • Home Work: A Memoir of My Hollywood Years, en collaboration avec sa fille, Emma Walton, Hyperion, 2019

Liens externes

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