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John Scott Burdon-Sanderson

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John Scott Burdon-Sanderson
John Scott Burdon-Sanderson en 1891.
Titre de noblesse
Baronnet
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
OxfordVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nationalité
Formation
Activités
Père
Richard Burdon-Sanderson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Elizabeth Sanderson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Richard Burdon-Sanderson (d)
Mary Elizabeth Haldane (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ghetal Burdon-Sanderson (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Liste détaillée
Croonian Medal and Lecture ()
Harveian Oration (en) ()
Médaille Baly ()
Médaille royale ()Voir et modifier les données sur Wikidata

John Scott Burdon-Sanderson (), 1er baronnet, est un physiologiste britannique, né près de Newcastle upon Tyne.

Membre d'une famille en vue du Northumberland, il reçoit sa formation médicale à l'université d’Édimbourg et à Paris. Établi à Londres, il devient « Medical Officer of Health» (chef du comité médical municipal) de Paddington en 1856 et quatre ans plus tard médecin à l'hôpital du Middlesex et au « Brompton Consumption hospital » (hôpital pour phtisiques à Londres).

John Scott Burdon-Sanderson.

Quand la diphtérie apparait en Angleterre, en 1858, on l'envoie étudier la maladie dans ses différents foyers, et dans les années suivantes, il mène plusieurs enquêtes semblables, par exemple sur la peste bovine et sur le choléra en 1866.

Dans une publication de 1871, il signale qu'une culture recouverte de moisissure ne produit pas de bactéries[1], ce qui le met au nombre des précurseurs de Fleming. Il est nommé « first principal » de la Brown Institution à Lambeth en 1871, et, en 1874, devient titulaire de la chaire Jodrell de physiologie au University College de Londres, poste qu'il occupe jusqu'en 1882. Quand la chaire Waynflete de physiologie est fondée à l'université d'Oxford en 1882, elle lui est attribuée et il est aussitôt la cible d'une violente agitation antivivisectionniste. Une proposition de faire consacrer par l'université des fonds importants à lui fournir des salles de cours et un laboratoire convenable rencontre une forte opposition, chez certains pour motifs économiques, mais en grande part parce qu'il soutient l'utilité et la nécessité des expériences sur les animaux. L'octroi des fonds, toutefois, est finalement voté par une petite majorité (88 contre 85), et, dans la même année, la Royal Society lui décerne une Médaille royale en reconnaissance de ses recherches sur les phénomènes électriques manifestés par les plantes ainsi que sur les relations entre organismes microscopiques et maladies, et des services qu'il a rendus à la physiologie et à la pathologie. En 1885, l'université d'Oxford est sollicitée de voter un crédit de 500 livres par an pendant trois ans en faveur du laboratoire, qui touche à son achèvement. Cette proposition est combattue avec une extrême âpreté par les opposants de Sanderson, les antivivisectionnistes, parmi lesquels E. A. Freeman, John Ruskin et John Mackarness, évêque d'Oxford. Finalement, les crédits sont votés par 412 voix contre 244.

John Burdon-Sanderson, 1870

En 1895, Sanderson est nommé Professeur Royal (« Regius Professor ») de médecine à Oxford, poste dont il se retire en 1904. En 1899, il est créé baronnet. Les résultats de ses travaux, en biologie et en médecine, lui valent de nombreux honneurs. Il se voit confier la Croonian Lecture à la Royal Society en 1867 et en 1877, et au Collège royal de médecine de Londres en 1891. Il donne le discours harveyen (« Harveian Oration ») devant le Collège royal de médecine de Londres en 1878, exerce la présidence de la British Association for the Advancement of Science à Nottingham en 1893 et siège dans trois commissions royales : sur les hôpitaux (1883), sur la tuberculose, la viande et le lait (1890), et sur l'université de Londres (1892).

Il meurt à Oxford le .

Bibliographie

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  • Royal Commission on Tuberculosis: Report of the Royal Commission appointed to Inquire into the Effect of Food derived from Tuberculous Animals on Human Health. London, 1895

Liens externes

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Notes et références

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  • (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « John Burdon-Sanderson » (voir la liste des auteurs). L'article de la Wikipedia anglaise incorpore lui-même des données de l'Encyclopædia Britannica, édition de 1910-1911, passées dans le domaine public.
  1. Sherry F. Queener et al., Beta-lactam Antibiotics for Clinical Use, Informa Health Care, 1986, (ISBN 0-8247-7386-1), 9780824773861, p. 4, partiellement consultable sur Google Books, qui renvoie à : J. B. Sanderson. Appendix No 5. Further report of researches concerning the intimate pathology of contagion. « The origin and distribution of microzymes (bacteria) in water, and the circumstances which determine their existence in the tissue and liquids of the living body ». 13th Report of the Medical Officer of the Privy Council [John Simon], with Appendix, 1870. Her Majesty's Stationary Office, London, 1871, pp. 56-66. Réimprimé dans Quarterly Journal of Microscopical Science, n. ser., XI, 1871, pp. 323-352, consultable sur le site du Journal of Cell Science.