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Giuseppe Arconati Visconti

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Giuseppe Arconati-Visconti
Fonctions
Sénateur du royaume d'Italie
-
Député
VIIIe législature du royaume d'Italie
-
Député
VIIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
VIe législature du royaume de Sardaigne
-
Député
Ve législature du royaume de Sardaigne
-
Député
IVe législature du royaume de Sardaigne
-
Titre de noblesse
Marquis de Busto Garolfo (d)
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Milan
Nom dans la langue maternelle
Giuseppe Arconati ViscontiVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Famille
Maison des Arconati (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Carlo Arconati Visconti, V marquis de Busto Garolfo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Costanza Trotti (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Gianmartino Arconati, VII marquis de Busto Garolfo (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut
Autres informations
Propriétaire de
Blason

Le marquis Giuseppe Arconati Visconti (né le à Milan et mort le (à 75 ans) dans la même ville) est un homme politique italien.

Giuseppe Arconati Visconti est le fils du marquis de Lomagne Carlo Arconati Visconti (1752-1816), ancien membre du Conseil général de Milan et de Teresa Trotti-Bentivoglio.

Vie publique

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Il fut l'un des collaborateurs de Federico Confalonieri au cours de la création du mouvement constitutionnel et des insurrections du nord de l'Italie. Après l'arrestation de ce dernier le , Giuseppe Arconati Visconti quitta Milan et se réfugia en Belgique, où il arriva le avec sa femme Constance et son fils Carlo qui n'avait pas trois ans.

Il s'établit au château de Gaasbeek qui lui avait été cédé par un oncle[1], Paul Arconati Visconti, mort à Bruxelles le , qui fut brièvement Maire de Bruxelles sous Napoléon. Cette cession lui valut un long procès, qui dura plus de neuf ans, soutenu par l'une des deux filles naturelles[2] de Paul Arconati Visconti : Marie Sophie d'Arc[3], née à Tilff en 1789, qui avait épousé à Bruxelles[4] en 1807 André Masson Deneuville ou Masson de Neuville, revendiquait la succession du marquis Arconati Visconti, pour être l'enfant naturelle de celui-ci. Un mémoire en cassation résume bien cette histoire romanesque[5]. C'est pour faire face à cette procédure qu'il demanda et obtint le la nationalité du royaume uni des Pays-Bas[6].

Avec le soutien de Victor Cousin il entre en contact avec les milieux libéraux francophone comme Claude Fauriel, Sylvain Van de Weyer. Il passe de longues périodes avec son épouse à Berlin dans les années 1830-1839, il donne une éducation allemande à son fils Carlo ou Charles, docteur en philosophie et lettres de l'Université de Heidelberg en 1838, qui meurt jeune le . Son second fils Gianmartino épousera Marie-Louise Peyrat, plus tard surnommée la marquise rouge.

Après l'amnistie accordée à l'occasion de son couronnement comme souverain du royaume de Lombardie-Vénétie par Ferdinand 1er pour délit d'Etat, il retourne à Milan en 1840, s'établit à Pise puis à Florence (en 1847), et lutte pour l'union de l'Italie. Il participe aux Cinq journées de Milan en 1848 où il accourut dès qu'éclata l'insurrection. En 1850 il a été élu parlement du royaume de Sardaigne, poste qu'il occupera de la quatrième à la septième législature. Il fut aussi nommé sénateur du royaume d'Italie le .

Bibliographie

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  • Les Arconati-Visconti. Châtelains de Gaasbeek. Catalogue de l'exposition du 15 juillet 1967 au 3 septembre 1967. Imprimerie M. Cloet et c°, Bruxelles, 1967, 56 pages.
  • Jules Delhaize, La domination française en Belgique à la fin du XVIIIe et au commencement du XIXe siècle, Bruxelles : J. Lebègue et Cie, 1908 à 1912, 6 volumes, passim.
  • Jacques Logie, Les grands notables du Premier Empire dans le département de la Dyle, Bruxelles : Archives de la Ville de Bruxelles, col. Fontes Bruxellæ, 2013, pp. 61 à 66 (notice Arconati Visconti, Paul ).
  • Jacques Logie, Les grands notables du Premier Empire dans le département de la Dyle, Bruxelles : Archives de la Ville de Bruxelles, col. Fontes Bruxellæ, 2013, pp. 183 à 188 (notice La Serna Santander, Charles-Antoine).
  • Paul Verhaegen, La Belgique sous la domination française (1792-1814), 5 volumes, Bruxelles, 1922-1929, passim.

Notes et références

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  1. Enciclopedia Italiana (1929)
  2. L'autre fille naturelle de Paul Arconati Visconti était Marie Sophie Cécile d'Aa, née le à Wange (aujourd'hui dans le Brabant flamand mais à l'époque dans la province de Liège) à trois heures du matin à la ferme dit le château de Wanghe. Cette ferme était une propriété de Paul Arconati Visconti. L'acte de naissance du à Wange, nomme la mère de l'enfant : Catherine Hauwaert, native de la commune de Gaesbeek, province de Brabant méridional, et ménagère à gage de Messire xx (sic). Le chirurgien accoucheur qui effectue la déclaration de naissance à l'état civil a présenté l'enfant et lui a donné le nom D'Aa et les prénoms de Marie Sophie Cécile. Le chirurgien-accoucheur donne le nom de l'enfant et le maire ne fait aucune observation à ce sujet ... Catherine Hauwaert est morte au château de Wanghe quelques jours plus tard, le , et l'acte de décès la dit cette fois ménagère à gage de Messire Paul marquis d'Arconati. L'enfant né de Catherine Hauwaert est bien celui de Paul Arconati : dans son testament du 20 août 1818, le marquis a légué une rente à Catherine Hauwaert : pour laditte Catherine Hauwaert ma gouvernante en jouir sa vie durante en usufruit et après elle ses enfants qui seront vivans neuf mois après mon décès...
  3. Jacques Logie, Les grands notables du Premier Empire dans le département de la Dyle, Bruxelles : Archives de la Ville de Bruxelles, col. Fontes Bruxellæ, 2013, pp. 64-65 : "Paul d'Arconati resta célibataire, mais il avait eu une enfant naturelle. En 1789-1790, il avait vécu sous le nom de M. d'Arc, à Tilff petit village près de Liège avec une dame Barbe-Jeanette Taverne. De cette liaison naquit une fille, le 17 décembre 1789 : Marie-Sophie d'Arc. Elle fut élevée aux frais du marquis et séjourna dans son immédiat entourage. Elle passait aux yeux de tous pour sa fille et lui-même la présentait comme telle bien que dans les actes officiels, il prétendît n'être que son tuteur. Il lui avait fait don le 25 novembre 1809, de deux fermes, l'une de 24 hectares à Hérinnes, l'autre de 64 hectares à Bogaerden. Il avait marié la jeune femme à un français, André Masson, adjoint à un commissaire de guerre. (...) Au décès de Paul d'Arconati, Sophie d'Arc réclama la succession de son père naturel, mais le 27 juillet 1827, elle perdit devant la Cour Supérieure, le procès qui l'opposait au neveu du défunt".
  4. Bruxelles, acte de mariage n° 44 du 7 février 1807. Les pièces figurant en annexes de cet acte de mariage donnent de nombreux renseignements sur les conjoints et leur famille. Charles Delaserna Santander, âgé de 59 ans, résidant à la rue Haute à Bruxelles, bibliothécaire, était le tuteur de Marie Sophie d'Arc. André Masson, négociant à Hambourg, était né à Paris le 16 août 1760, paroisse Saint-Barthelemy, fils de Louis André Masson, maître bijoutier, et de Marie Geneviève Tavernier.
  5. Voyez sous le lien
  6. Robert Van Nuffel, Les Arconati Visconti, 1967, page 9.

Liens externes

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