Fort de la Revère
Fort de la Revère | |||
Description | |||
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Type d'ouvrage | fort Séré de Rivières | ||
Dates de construction | de 1882 à 1885 | ||
Ceinture fortifiée | place forte de Nice | ||
Utilisation | fort d'enceinte | ||
Utilisation actuelle | ? | ||
Propriété actuelle | département des Alpes-Maritimes | ||
Garnison | 429 hommes | ||
Armement de rempart | 13 canons et 4 mortiers | ||
Armement de flanquement | 4 pièces | ||
Organe cuirassé | néant | ||
Modernisation béton spécial | 1891-1895 (abri-caverne) | ||
Programme 1900 | |||
Dates de restructuration | non réalisée | ||
Tourelles | - | ||
Casemate de Bourges | - | ||
Observatoire | - | ||
Garnison | ? | ||
Programme complémentaire 1908 | non réalisé | ||
Coordonnées | 43° 44′ 20″ nord, 7° 22′ 00″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
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Le fort de la Revère, appelé brièvement fort Anselme[Note 1], est un ouvrage militaire construit entre 1882 et 1885 au-dessus du village d'Èze dans le Parc forestier de la Grande Corniche du département des Alpes-Maritimes en France. Situé à 696 m d'altitude, il domine sur une ligne de crête toute la côte depuis l'Italie jusqu'au massif de l’Esterel. Par beau temps, depuis la table d’orientation, on peut apercevoir le Cap Corse, situé à près de 180 km.
Présentation
[modifier | modifier le code]Le fort fait partie d'un ensemble de fortifications semi-enterré et bâti à partir de 1874 et jusqu'au début de la Grande Guerre, le long des frontières et des côtes de France. Conçu selon le système Séré de Rivières, il est de type dit « à massif central et batteries basses » avec batteries sur les périphéries et casernement en partie centrale. Son projet apparaît dans un rapport de 1877 du commandant Wagner, chef du génie de Nice. Les plans sont établis par le capitaine Rougier en 1878. Son périmètre en forme de trapèze est entouré en totalité par un fossé sec flanqué de caponnières. Son armement se composait de 16 canons et de 4 mortiers.
Ce dispositif était complété par trois batteries annexes : la Calanca, la Forna et Samboules. Avec son homologue le fort de la Drète[1], il défendait les voies de pénétrations par les vallées. Durant la Seconde Guerre mondiale, le gouvernement de Vichy y transférait des prisonniers alliés (voir par exemple sur le site cité en référence[2]), principalement des pilotes britanniques. Il est ensuite déclassé et fermé au public.
Ce fort a été occupé par l'Armée de l'air en tant que « station maitre radar » au moins jusque en 1957. Il a servi également de casernement pour les appelés de l'Armée de l'air y effectuant leur classe avant leur affectation définitive dans une unité ou escadre de chasse.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Nom "Boulanger" attribué au fort en 1886. Jacques Bernard d'Anselme est un général de la Révolution.
Références
[modifier | modifier le code]- « Fort de la Drette ou Drète ou fort Créqui de la place forte de Nice », sur fortiffsere.fr (consulté le ).
- « Crash du Wellington W5551 LQU », sur francecrashes39-45.net, (consulté le ).