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Estrées-Deniécourt

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Estrées-Deniécourt
Estrées-Deniécourt
La mairie
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
(siège)
Maire
Mandat
Gérard Guillemont
2020-2026
Code postal 80200
Code commune 80288
Démographie
Population
municipale
358 hab. (2021 en évolution de +7,83 % par rapport à 2015)
Densité 56 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 52′ 30″ nord, 2° 49′ 22″ est
Altitude Min. 69 m
Max. 85 m
Superficie 6,45 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Péronne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Ham
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : Somme
Voir sur la carte topographique de la Somme
Estrées-Deniécourt
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Estrées-Deniécourt
Liens
Site web https://www.estrees-deniecourt.fr/

Estrées-Deniécourt est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Elle a été dévastée par les deux guerres mondiales du XXe siècle et reconstruite à chaque fois.

Géographie

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Localisation

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La commune est située à l'est d'Amiens, dans le Santerre, au sud-ouest de Péronne. Elle est desservie par l'ancienne route nationale reliant Amiens à Saint-Quentin, établie sur l'une des Chaussées Brunehaut, une ancienne voie romaine.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Ablaincourt-Pressoir, Assevillers, Belloy-en-Santerre, Berny-en-Santerre, Fay et Soyécourt.

Géologie et relief

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La superficie de la commune est de 6,45 km2 ; son altitude varie de 69 à 85 mètres[1].

Le relief de la commune est celui d'un plateau un peu encaissé au centre du territoire communal[2], dont le sol est argilo-siliceux et caillouteux au nord-est[2].

Hydrographie

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[Carte 1].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique d'Estrées-Deniécourt[Note 1].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[3]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 688 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 8,6 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Estrées-Mons à 13 km à vol d'oiseau[5], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Au , Estrées-Deniécourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Péronne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 52 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[10],[11].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (93,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8,3 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), forêts (1,4 %)[12]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 155, alors qu'il était de 153 en 2015 et de 128 en 2010[I 2].

Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Estrées-Deniécourt en 2020 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi l'absence de résidences secondaires et logements occasionnels, à comparer à la proportioon départemetale (8,4 %) et de de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 68 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (62,2 % en 2015), contre 60 % pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Estrées-Deniécourt en 2020.
Typologie Estrées-Deniécourt[I 2] Somme[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 86,4 83,2 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 8,4 9,7
Logements vacants (en %) 13,6 8,4 8,2

Voies de communication et transports

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La commune est située à l'intersection des autoroutes A1 (Paris – Lille) et A29 (Le Havre – Saint-Quentin) et à proximité de la gare TGV Haute-Picardie, dont une partie est située sur le territoire communal.

La rue dfe Nesle (RD 79), qui donne accès à Chaulnes et Rosières-en-Santerre, est également très fréquentée et supporte un trafic moyen journalier en 2020 de plus de 500 poids lourds (dont une partie liée à la plateforme logistique dIntermarché à Ablaincourt-Pressoir) et 1 500 véhicules légers[13].

En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (lignes no 47 et no 59)[14].

Estrée est un mot d'ancien français, issu du latin strata (via), qui désignait une « voie couverte de pierres plates », par opposition à rupta (via) qualifiant une « route ». Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumain strada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglais street, l'allemand Straße et le néerlandais straat[15]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[16]. Ici, la voie romaine est la chaussée Brunehaut.

L'abbé Decagny pour sa part, indique comme signification du nom strada, « lieux foulés aux pieds »[17]. Il indique également qu'en 1146, on trouve le nom de Starda en Stangters et que la carte de Guillaume Delisle indique Estrées ou Mailleu, Mallieux, Maillou.

Deniécourt

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On trouve plusieurs formes pour désigner Deniécourt, dans les textes anciens : 1010, Digniscourt ; 1110, Dignicurt ; 1265, un titre mentionne Deniécourt sous la forme de Sancti Dionisii curia ce qui rend vraisemblable l'existence à Deniécourt, d'une ancienne église sous le vocable de saint Denis[17].

Les fouilles archéologiques, effectuées lors de la construction de la ligne TGV Paris – Lille, ont révélé des vestiges de différentes périodes.

Préhistoire

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Âge du fer

Des fouilles archéologiques ont permis de mettre au jour les vestiges d'un établissement rural de l'époque de La Tène moyenne (second âge du fer), datant vraisemblablement du début du IIe siècle av. J.-C., avec un petit cimetière renfermant les restes d'une vingtaine de personnes[18].

Plaque de rue de la Chaussée Brunehaut apposée sur la droite, en direction d'Amiens.

Des fouilles archéologiques ont mis au jour des vestiges d'une ferme gauloise datant de la période d'occupation romaine (du Ier au IVe siècle)[18].

La commune est traversée par l'ancienne voie romaine de Samarobriva (Amiens) à Augusta Viromanduorum (Saint-Quentin), très rectiligne, nommée chaussée Brunehaut, et qui correspond là à une section de la .

Selon la tradition catholique, dans la seconde moitié du IIIe siècle, saint Quentin passa par Estrées en se rendant d'Amiens à Vermand.

Le domaine d'Estrées dépendait au Moyen Âge de la châtellenie de Nesle. En 1147, Ives de Nesle, comte de Soissons, avant son départ pour la deuxième croisade, accorda à Ernaud, abbé de l'abbaye Saint-Crépin de Soissons, les dîmes d'Estrées, proche de Péronne[17].

Époque moderne

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Au XVIIe siècle, pendant la guerre de Trente Ans, Estrées fut ravagée par la soldatesque espagnole[2].

Révolution française et Empire

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Les deux communes d'Etrées et de Deniécourt, instituées pendant la Révolution française fusionnent entre 1790 et 1794 pour former celle d'Estrée-Deniécourt[1].

Époque contemporaine

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Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, des habitants d'Estrées s'armèrent et tuèrent plusieurs Prussiens[2].

Première Guerre mondiale

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  • En 1914, le village d'Estrées est occupé par l'armée allemande, et, le , il ne reste plus que 39 habitants, dont le curé, sur 450. Les Allemands quittent la commune le après la bataille de la Marne. Mais, l'armée française se replie et les Allemands reprennent possession du village. Le 28 septembre, les hommes valides du village sont emmenés pour enterrer les morts. Le 30 septembre, les femmes, les enfants et les vieillards sont conduits à l'hospice de Déniécourt. Le , les femmes les plus jeunes et les enfants les plus âgés partent à pied pour Péronne. Le , douze hommes d'Estrées-Déniécourt, dont le maire, sont déportés en Allemagne.
  • En 1915, le village d'Estrées et son église sont totalement détruits par l'artillerie allemande.
  • En 1916, pendant la bataille de la Somme, la population de la commune doit évacuer Péronne pour le Nord du fait de l'offensive franco-britannique. Le , le 329e régiment d'infanterie entre dans ce qu'il restait d'Estrées. Le village change quatre fois de main en deux jours. La reconquête par les Français se fait maison par maison jusqu'au . Les combats pour la reprise de Déniécourt durent du 4 au .
  • En 1918, le , débute l'offensive allemande du printemps ou bataille du Kaiser. Estrées-Deniécourt est à nouveau occupée par les Allemands et les deux villages sont libérés en août 1918 par les troupes australiennes[19].

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[20] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [21].

Entre deux guerres

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En 1937 s'achève la reconstruction de l'église d'Estrées.

Seconde Guerre mondiale

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Le a lieu le mitraillage d'un groupe de reconnaissance du 14e régiment d'infanterie par les Allemands qui tiennent le plateau de Dompierre-Becquincourt. Le à 21 h, faute de munitions, les soldats français qui tiennent encore Estrées-Déniécourt cessent le combat. Les villages d'Estrées et de Déniécourt sont une nouvelle fois totalement détruits.

La commune est libérée le [22].

Trente Glorieuses

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Le , a lieu l'inauguration du tronçon Roye - Bapaume de l'autoroute A 1 (autoroute du Nord) avec l'échangeur de Péronne situé sur le territoire de la commune d'Estrées-Deniécourt.

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme.

Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Chaulnes[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Ham

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.

Intercommunalité

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La commune était le siège de la communauté de communes de Haute-Picardie, créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.

Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[23].

Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[24],[25],[26]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[27], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le [28].

Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[29].

Liste des maires

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Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
octobre 1814   Louis François César Hervilly[31]   Comte, propriétaire.
Ancien lieutenant-colonel de cavalerie.
Fortune évaluée en revenus à 25,000 francs en 1816 et en 1821 1821.
Conseiller d'arrondissement de Péronne (1823 → 1826)
Conseiller général (1826 → 1832)
Chevalier de Saint-Louis, Chevalier de la Légion d'honneur
         
mars 2001 2014 Pascal Vanysacker[32]    
2014[33] En cours
(au 12 novembre 2023)
Gérard Guillemont   Réélu pour le mandat 2020-2026[34],[35]

Équipements et services publics

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L'agence postale communale.

Enseignement

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Les enfants de la commune sont scolarisés avec ceux de Fay, Assevillers, Belloy-en-Santerre, Berny-en-Santerre, Ablaincourt-Pressoir et Soyécourt dans le cadre d'un regroupement pédagogique concentré, dont l'école qui se trouve à Estrées-Deniécourt, conçue par l'architecte Valérie Laurent, a été inaugurée en 2016 et étendue depuis à sept classes. À la rentrée de septembre 2022, 135 enfants y étaient inscrits[36].

La compétence scolaire est assurée par l'intercommunalité[37].

Postes et télécommunications

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La commune dispose d'une agence postale communale.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[39].

En 2021, la commune comptait 358 habitants[Note 3], en évolution de +7,83 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
556576512611604602612635612
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
599587575539574567544500513
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
527513521198330281272244253
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
272255285253252245275336325
2021 - - - - - - - -
358--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'économie de la commune reste dominée par l'agriculture. Quelques commerces de proximité subsistent dans le village d'Estrées.

Entreprises d'Estrées

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Culture locale et patrimoine

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L'intérieur de l'église Saint-Quentin

Lieux et monuments

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  • Église Saint-Quentin, reconstruite après la Seconde Guerre mondiale et issue donc Issue de la seconde Reconstruction, constituée de deux immenses murs de lumière en béton armé et pavés de plastique translucides colorés (1959).
  • Église Saint-Gentien de Deniécourt reconstruite durant l'entre-deux-guerres, à l'emplacement de l'église précédente, ancienne chapelle du château alors situé à proximité de Deniécourt[41].
  • Monument aux morts avec cette dédicace : « Aux enfants d'Estrées-Déniécourt morts pour la France » et la liste des vingt victimes de la commune, vingt soldats et vingt civils.
Monument disparu

Personnalités liées à la commune

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  • Jean Ier d'Estrées, né en 1486 à Cœuvres-et-Valsery (Aisne), seigneur d'Estrées, de Valieu (Wailly), de Cœuvres et de Viérey, comte d'Orbec, baron de Doudeauville, vicomte de Soissonspremier grand-maître de l'artillerie, épousa en 1521, Catherine de Bourbon-Ligny. Il fut le père de Gabrielle d'Estrées, maîtresse d'Henri IV[17].
  • Le docteur Gustave Gaujot, né à Estrées-Deniécourt en 1828, inspecteur des hôpitaux militaires de l'Algérie, après 1870, puis, directeur du Val de Grâce[2].

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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  • Carte spéciale des régions dévastées : 22 SO, Cambrai [Sud-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Estrées-Deniécourt » sur Géoportail (consulté le 25 septembre 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. a b c d et e Notice géographique et historique sur la commune d'Estrées-Deniécourt, rédigée par M. Leroy, instituteur, 189?, Archives départementales de la Somme
  3. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  4. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  5. « Orthodromie entre Estrées-Deniécourt et Estrées-Mons », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Estrees-mons-inra » (commune d'Estrées-Mons) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Péronne », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  13. Michel Guilbert, « Des travaux pour sécuriser les abords de l'école d'Estrées-Deniécourt : La commune d'Estrées-Deniécourt réalise actuellement des travaux de rétrécissement de la voirie dans la rue de Nesle afin de faire ralentir les automobilistes et les chauffeurs routiers aux abords du regroupement pédagogique concentré. Des travaux pas toujours du goût des automobilistes  ! », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  14. « Le réseau Trans'80 en ligne ».
  15. John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, p. 506.
  16. Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
  17. a b c et d Abbé Paul Decagny, Chaulnes et ses environs, 1865, reprise Paris, 1992, Le Livre d'histoire, Res Universis, Rassorts Lorisse (ISBN 2 - 87 760 - 916 - 2).
  18. a et b Henri de Saint-Blanquat, Archéo-TGV, 450 km d'histoire, Paris, Casterman, 1992 (ISBN 2 - 203 - 23 303 - 6).
  19. Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, 2007, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 913 924 - 99 - 4).
  20. Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.
  21. Journal officiel du 30 octobre 1920, p. 16878.
  22. Francine François-Dejuine, 1935-1955, Mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, 2011, La Vague verte, collection Souvenance (ISBN 978 - 2 - 35 637 - 035 -8).
  23. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s'est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l'occasion d'annoncer la volonté de l'intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  24. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
  25. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
  26. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L'annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
  27. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
  28. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
  29. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
  30. « Les maires de Estrées-Deniécourt », sur francegenweb.org (consulté le ).
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  36. Vincent Fouquet, « Les parents d'élèves de l'école d'Estrées-Deniécourt protestent contre une fermeture de classe : Face à l'annonce du rectorat de fermer une des sept classes du RPC d'Estrées-Deniécourt, les parents se mobilisent. Après avoir contacté tous les élus du territoire et écrit au rectorat, ils ont mis en place une chaîne de solidarité devant l'école au moment de la sortie des élèves, ce lundi 27 mars 2023 en fin d'après-midi », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. « ESTRÉES-DENIÉCOURT À peine inaugurée, déjà une classe de plus annoncée à l'école : Une cérémonie bon enfant a permis d'inaugurer officiellement l'école déjà occupée depuis quinze jours. Une 5e classe est prévue en septembre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  41. André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 240 (ASIN B000WR15W8).
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