Erchinoald
Maire du palais Neustrie | |
---|---|
- | |
Naissance | |
---|---|
Décès |
ou |
Activité | |
Père | |
Mère |
Gerberga de Burgondie (d) |
Fratrie | |
Conjoint |
Leudefindis (?) (d) |
Enfants | |
Parentèle |
Richomer (grand-père) Gertrude d'Hamage (grand-mère) |
Erchinoald, nommé aussi Archambaud, fut maire du palais de Neustrie de 641 à 658.
Biographie
[modifier | modifier le code]Origines familiales
[modifier | modifier le code]Le Frédégaire en fait un parent — consanguineus — de la mère de Dagobert Ier. Il est fils de Gerberge, elle-même fille de Richomer, patrice des Burgondes, et de Gertrude d'Hamage, qui pourraient être les parents de Bertrude, la mère de Dagobert Ier[1].
Il succéda à Aega comme maire du palais.
Maire du palais
[modifier | modifier le code]Erchinoald acquit Bathilde, une anglo-saxonne achetée, esclave, à York, issue d'une famille anglo-saxonne de haut rang de l'East Anglia ou d'origine plus modeste[2]. Erchinoald qui cherchait à renforcer sa position aurait offert Bathilde au roi Clovis II qui l'épousa.
Vers 639, il aurait accueilli dans son domaine de Péronne, le moine irlandais Fursy et ses frères Feuillen et Ultan de Fosses. Fursy aurait baptisé le propre fils d'Erchinoald et aurait fondé à sa demande l'Abbaye du Mont Saint-Quentin près de Péronne.
À cette époque, l'influence franque fut importante dans le Kent et l'East Anglia. Erchinoald soutint les efforts des successeurs de la mission augustinienne en Angleterre.
Erchinoald fut également le promoteur du monastère de l'Abbaye Saint-Pierre de Lagny sur sa terre.
Descendance
[modifier | modifier le code]Erchinoald épousa Leutsinde. Ils eurent pour enfants :
- Leudesius, maire du palais en 675 ;
- peut-être une fille, Ymme[3],[4], marié à Eadbald, roi du Kent, mais la parternité d'Ymme est aussi attribuée à Clotaire II[5] ou à Thibert II.
Succession
[modifier | modifier le code]À sa mort, en 658, les grands de Neustrie choisirent Ebroïn, pour lui succéder.
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Christian Settipani, Les Ancêtres de Charlemagne, Paris, , 170 p. (ISBN 2-906483-28-1), p. 92-3.
- Didier Feuer et Jean d'Hendecourt, Dictionnaire des Souverains de France et de leurs épouses, Paris, Pygmalion, , p. 35-36.
- (en) Barbara Yorke, Kings and Kingdoms of Early Anglo-Saxon England, Londres, Seaby, , 218 p. (ISBN 978-1-85264-027-9), p. 29.
- (en) D. W. Rollason, The Mildrith legend : a study in early Medieval hagiography in England, Leicester/Atlantic Highlands, N.J., Leicester University Press, , 171 p. (ISBN 0-7185-1201-4), p. 9.
- Christian Settipani, La Préhistoire des Capétiens (Nouvelle Histoire généalogique de l'auguste maison de France, vol. 1), Villeneuve-d'Ascq, éd. Patrick van Kerrebrouck, , 545 p. (ISBN 978-2-95015-093-6), p. 98.
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Chronique de Frédégaire.
- Nathalie Stalmans, La Conjuration des Fainéants, Terre de brume, 2008, (ISBN 9782843623899).