Amanda Spratt est une des favorites de par sa régularité sur les épreuves de début de saison et ses qualités de grimpeuses. La formation FDJ-Suez avec Cecilie Uttrup Ludwig et Grace Brown forment un duo complémentaire qui peut s'imposer. Sarah Gigante a montré sur le Tour Down Under qu'elle est en grande forme dès la route s'élève. Ruby Roseman-Gannon, récemment devenue championne d'Australie, a ses chances en cas d'arrivée au sprint, tout comme Sofia Bertizzolo[1].
Dès le début de la course, un premier groupe d'échappée se forme, composé de Gina Ricardo, Stephanie Hibburt et Lucie Fityus, mais il ne parvient pas à prendre beaucoup d'avance et est repris par le peloton alors qu'il reste 80 kilomètres à parcourir. Stine Dale et Alli Anderson tentent leur chance à leur tour, à une quarantaine de kilomètres, avant que le peloton ne les reprennent au pied de Challambra Crescent. L'ascension est faite à un rythme élevé, ce qui amène le peloton à se réduire à une quinzaine de coureuses.
Dans la deuxième et dernière ascension de Challambra Crescent, Ally Wollaston et Sarah Gigante attaquent dès le pied mais ne parviennent pas à creuser un écart suffisant sur les favorites. A moins de 10 kilomètres de l'arrivée, dans les pourcentages les plus difficiles de la montée, Cecilie Uttrup Ludwig parvient à s'échapper à son tour. Elle est suivie par Ella Wyllie et Marion Bunel mais c'est finalement Dominika Włodarczyk et Rosita Reijnhout qui la rejoignent dans la descente. Cette dernière profite de la mésentente dans le groupe pour partir seule et réussit à conserver quelques mètres d'avance à l'arrivée, pour ainsi remporter sa 1re victoire chez les professionnelles[2].