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Damelevières

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Damelevières
Damelevières
Blason de Damelevières
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Arrondissement Lunéville
Intercommunalité Communauté de communes Meurthe, Mortagne, Moselle
Maire
Mandat
Christophe SONREL
2020-2026
Code postal 54360
Code commune 54152
Démographie
Gentilé Damelibairiens, Damelibairiennes[1]
Population
municipale
3 110 hab. (2021 en évolution de −1,89 % par rapport à 2015)
Densité 383 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 33′ 27″ nord, 6° 23′ 19″ est
Altitude Min. 207 m
Max. 264 m
Superficie 8,12 km2
Type Petite ville
Unité urbaine Blainville-sur-l'Eau
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Lunéville-2
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Damelevières
Géolocalisation sur la carte : France
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Damelevières
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
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Damelevières
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Damelevières
Liens
Site web http://www.damelevieres.fr

Damelevières est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est.

Géographie

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Hydrographie

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La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Meurthe, le ruisseau de Clos Pres, le ruisseau de Damelevieres et le ruisseau du Breuil[2],[Carte 1].

La Meurthe, d'une longueur de 161 km, prend sa source dans la commune du Valtin et se jette dans la Moselle à Pompey, après avoir traversé 53 communes[3]. Les caractéristiques hydrologiques de la Meurthe sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 33,1 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 654 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 729 m3/s, atteint le [4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Damelevières[Note 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 792 mm, avec 11,9 jours de précipitations en janvier et 9,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine à 19 km à vol d'oiseau[7], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 746,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,1 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −24,8 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Au , Damelevières est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blainville-sur-l'Eau[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 5],[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[14]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (46,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,2 %), zones urbanisées (18,2 %), zones agricoles hétérogènes (15,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,3 %), prairies (7,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,7 %), eaux continentales[Note 7] (0,7 %), terres arables (0,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Tous les historiens (Dom Calmet, Lepage, Digot) s'accordent pour signaler que le nom de « Damelevières » vient de « Dame-Libaire », c'est-à-dire sainte Libaire, première martyre de Lorraine en 361 à Grand dans les Vosges. Ses parents, de descendance royale (d’après l'histoire de sainte Libaire), auraient possédé (non vérifié) des terres sur le territoire de Damelevières.

On peut croire aussi qu’un seigneur local ayant peut-être bénéficié des « miracles de sainte Libaire » ait donné son nom à notre commune naissante au pays des « Luci » (Lorrains), lui procurant aussi quelque relique de la sainte vers le Ve siècle. Le plus vieil écrit faisant mention de notre lieu, le signale du vocable latin de cette époque : « Domnum-Libarium » ; puis ce nom passa à « Domna-Libaria », plus facile à prononcer.

En 1150, est signalé un seigneur « Otho de Damaliveria » (le b de Libaire s’est transformé en v, et le restera définitivement bien qu’en 1157 on cite « l’alodium de Dompna-Libaria » c'est-à-dire « alleu de Damelevières »[18].

En 1176, un acte de Gobert de Blainville, limite une propriété au territoire de « Domalivera ».

On retrouve en 1458 l’écuyer Didier de « Damelivières » fondateur d’une chapelle, selon son histoire.

Dom Calmet (histoire de Lorraine en 1735) cite pour la première fois « Dame-Levière » dont les deux parties du nom s’attachent définitivement au XXe siècle pour donner la forme actuelle « Damelevières ».

À noter, le caractère artificiel du nom « Ville-Vières », donné à un quartier des deux villes de Blainville et Damelevières. Si le tronçonnage des noms de ces villes a donné celui du quartier, après réassemblage, la signification du nom ainsi reconstitué n’a pas de sens historique. En réalité, la moitié de Damelevières est « Levières » (et non « Vières ») venant de « Libaire », comme le montrent les sources des historiens.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1929   Paul Liébaut    
1945 1949 Marcel Domenichini   42 Groupe Lorraine
1953 mars 1959 Paul Jattiot    
mars 1959 mars 1989 André Claudel PCF Employé, chef de groupe, puis sous-chef de bureau
mars 1989 5 octobre 2011 Maurice Villaume PCF Conseiller général du canton de Bayon (1994-2011)
Décédé en fonction
décembre 2011 En cours
(au 25 mai 2020)
Christophe Sonrel[19],[20]
Réélu pour le mandat 2020-2026
PCF Cadre de la fonction publique
Conseiller général du canton de Bayon (2011-2015)

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

En 2021, la commune comptait 3 110 habitants[Note 8], en évolution de −1,89 % par rapport à 2015 (Meurthe-et-Moselle : −0,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
325404421430445441475479520
1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
465492485535527540580602606
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
6186881 4562 2802 5752 5762 5173 1873 254
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010 2015
3 1943 0213 0392 8792 8102 8932 9233 0483 170
2020 2021 - - - - - - -
3 1243 110-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Édifices civils

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  • Première maison forte, dont il subsiste le donjon XIIIe.
  • Deuxième maison forte, logis XVe, avec tour à archères, pont-levis à bretèche, douves.
  • Damelevières a reçu 657 touristes en 6 mois en 2015[25].

Édifice religieux

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  • Église Sainte-Libaire XVe remaniée : nef et abside voûtées d'ogives.

Personnalités liées à la commune

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  • Jean-Michel Moutier, ancien footballeur français né en 1955 à Damelevières.
  • Daniel Vaxelaire, (1948-), écrivain et historien français originaire de Meurthe-et-Moselle, depuis 1971 il s'est installé à La Réunion.

Héraldique, logotype et devise

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Blason de Damelevières Blason
D'or à la bande de gueules chargée en chef d'une étoile d'or à plomb[26].
Devise
« Damelevières, de quoi s'y plaire ».
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 613 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/02/1973 au 01/04/2024.
  2. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Blainville-sur-l'Eau comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Damelevières » sur Géoportail (consulté le 4 juin 2024).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. habitants.fr
  2. « Fiche communale de Damelevières », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  3. Sandre, « la Meurthe »
  4. « Station hydrométrique La Meurthe à Damelevières », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Damelevières et Tomblaine », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Nancy-Essey », sur la commune de Tomblaine - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  12. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « Unité urbaine 2020 de Blainville-sur-l'Eau », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  14. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Damelevières ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  18. Un alleu était une propriété héréditaire.
  19. « Résultats des élections municipales 2020 - Maire sortant », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le ).
  20. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. Est républicain, 11 janvier 2016, Benoit Bourreaux, "Le tourisme dans le Lunévillois"
  26. « Blason… », sur armorialdefrance.fr.

Articles connexes

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Lien externe

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  • « Damelevières », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur galeries.limedia.fr