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Cynophagie

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Un plat à base de viande de chien à Guilin en Chine (2005).
Morceaux de chien au Marché de Gyeongdong, à Séoul — ce marché ne vend plus de chien.
Plat à base de viande de chien à Hanoï (Viêt Nam).
Viande de chien vendue au kilo en Indonésie.

La cynophagie est une pratique alimentaire qui consiste à consommer de la viande de chien. Cette pratique fait partie de la culture culinaire de nombreux pays, et notamment de certains pays asiatiques (Viêt Nam, Corée, Philippines migrants chinois chrétiens de Malaisie et d'Indonésie) et d'Afrique. Souvent perçue avec dégoût par les Occidentaux, en particulier dès la fin du XXe siècle[1], la cynophagie est parfois explicitement interdite.

Culture et religion

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Dans certaines tribus, communautés ou régions du monde, manger du chien peut être une forme de résistance culturelle aux pressions missionnaires et au prosélytisme musulman, chrétien ou bouddhiste[2].

Des traces de cynophagie différenciée ont été mises au jour pour l'époque gauloise (B. Caillat parle à ce propos d’un « interdit élastique » (certains chiens étaient mangés ou en partie mangés, et d’autres enterrés entiers)[3].

La consommation de viande de chien semble avoir été répandue dans l'antiquité romaine, la civilisation aztèque et un peu partout sur la planète. Elle est décrite en Tunisie pour la première fois par le géographe Al-Muqaddasī, premier géographe à évoquer la cynophagie dans le Sud tunisien[4].

Elle semble n'avoir jamais totalement cessé en Europe ; on trouvait encore des boucheries canines en France au début du XXe siècle[réf. nécessaire]. Récemment, les grandes guerres furent autant d'occasions au cours desquelles il fallut se rabattre sur des viandes de qualité perçue comme inférieure ; pendant la guerre franco-prussienne de 1870, en particulier, les boucheries de viande de chien furent nombreuses à Paris : le marché au chien se tenait alors rue Saint-Honoré.

Comme pour d’autres animaux (bovins, porcs), le chien destiné à la consommation est fréquemment castré (pour attendrir sa viande, par exemple en Afrique, chez les Bantous (Ekoi, Banjangi, Yaunde, Bunda, Chewa et les Kuanyama Ambo ; Kroll 1928 : 192 ; Loeb s.d. : 256-257). Ces chiens sont rarement élevés dans le foyer, mais tenus à l’écart avant d'être vendus ou abattus sur place. Comme les porcs, ils sont souvent nourris avec des ordures ou des déchets ménagers, agricoles ou cynégétiques. La mise à mort est ou était parfois brutale avec par exemple une méthode consistant à « briser les pattes du chien puis le laisser geindre » (chez les tribus du Bas Congo, selon Simoons[5] cité par Milliet[2] ou « le battre à mort » (chez les Bantous selon Dornan[6], cité par Milliet[2] ; au Nigeria, selon Gunn[7], cité par Milliet[2]).

La mise à mort du chien peut aussi être sacrificielle et alors pratiquée dans des circonstances particulières et par une personne particulière[8],[9].

Le dédain de la viande de chien et d'autres animaux domestiques (le chat par exemple) découle principalement d'une logique de proximité des animaux qui seraient divisibles en trois catégories : « sauvages », « domestiques » et « familiers ». Les chiens entrant dans cette dernière catégorie, pour certaines couches de population, sont donc frappés par un interdit, dans la cuisine occidentale[1]. La consommation de viande de chien a, semble-t-il, toujours cours à titre privé, dans certaines régions rurales reculées de Suisse[10]. Par contre, elle est désormais repoussée en Chine (par exemple) par les populations bourgeoises aisées élevant des chiens[réf. nécessaire].

Géographie

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Actuellement, l'élevage de chiens destinés à être mangés se fait principalement dans deux grandes zones du monde :

  • Afrique (forêt équatoriale et tropicale, et certaines zones de savane de l'Ouest et du bassin du Congo, Togo[11]) ;
  • Asie (Chine, Corée du Sud, jusqu'à l'est sibérien, sud-est et sud-ouest asiatiques, dont en Assam et hors du continent « jusqu'aux îles Hawaï »).

Les populations montagnardes des Monts Mandara consomment régulièrement de la viande canine disponible sur les marchés. La consommation de chiens domestiques est liée à certains rites importants[12].

Au Burkina Faso, il existe aussi des communautés ou individus consommateurs de viande canine.

Au Togo, il est possible de consommer de la viande de chien (seulement pour les hommes)[11].

Les Aztèques cuisinaient également une race de chien qu'ils engraissaient spécialement[13].

Aujourd'hui, au Mexique, on consomme parfois de la viande de chien dans le pozole.[réf. nécessaire]

Viande de chien et sa sauce dans un restaurant à Pékin.
Viande de chien sur un étal de marché à Ninh Binh, au Vietnam.

Mangée au Cambodge, en Chine (République populaire de Chine), Corée, Laos, Myanmar, Philippines et Vietnam, cette viande y est considérée comme un élément important de l'alimentation car elle est riche en protéines.

Si ce n'est pas l'habitude au Cambodge de manger des chiens, les habitants du Cambodge originaires des pays voisins en mangent et l'on peut donc en trouver sur les marchés[14].

En Chine, la pratique est de plus en plus controversée et remise en question par les Chinois citadins. Une Fête du litchi et de la viande de chien se tient à Yulin (Est de la région autonome zhuang du Guangxi, pendant le solstice d'été, où l'on mange de la viande de chien, des litchis et l'on boit de l'alcool. Ce festival a provoqué des réactions de mécontentement de la part des associations de protection des animaux chinoises et de certains organismes soucieux de l'image de la Chine à l'étranger[15]. Les animaux seraient issus des zones urbaines et non d'élevage[16]. Toutefois en , la Chine a décidé d'exclure les chiens et les chats d'une liste officielle des animaux comestibles en raison d'une opposition croissante de la population[17].

La minorité buyei consomme également de la viande de chien[18] dont la fondue de chien de Huajiang[réf. nécessaire], bourg du Xian autonome buyei et miao de Guanling.

Certains types de chiens, consommés en fondue en Chine, sont considérés comme bons pour les reins, mais sont plutôt consommés par les hommes. Ils ont des vertus excitantes proches du café[19].

La peste porcine africaine, une épizootie qui décime les cochons, est arrivée en Chine au début du XXIe siècle, obligeant à procéder à des abattages massifs en 2018, ce qui provoque l'envol des prix de la viande de porc. Les Chinois qui en étaient les plus gros consommateurs se rabattent alors dans les campagnes sur les viandes de chien et lapin, moins onéreuses malgré les importations massives[20].

Viande de chien au marché de Gyeongdong en 2008.

La fondue au chien est un plat traditionnel coréen. En Corée du Sud notamment, la période de canicule (du latin canicula, petite chienne, période la plus chaude de l'année), est appelé « Jours du chien » (삼복/三伏/Sambok/trois saisons chaude) ou (복날/伏날/Bognal). Les 3 saisons sont : 초복(初伏/cobog, littéralement, début de saison), 중복(中伏/jungbog, littéralement, milieu de saison), 말복(末伏/malbog, littéralement, fin de saison). La vente de viande de chien y a été officiellement interdite en 1988[21], lors des jeux olympiques, mais elle y est toujours tolérée. Une campagne d'inspection de l'hygiène des restaurants servant de la viande de chien y est lancée en 2008. Le ragoût de chien appelé bosintang (보신탕) y est toujours apprécié[22]. Une autre spécialité est le Gaegogi (개고기), fondue au chien. Il est également possible de consommer ces spécialités dans certains restaurants coréens du Nord-Est de la Chine (Pékin, Shandong, Dongbei notamment), où vit la minorité coréenne chinoise (un des 56 groupes ethniques officiels) ou originaire de la péninsule coréenne.

Le Japon contemporain fait exception en Extrême-Orient pour la consommation de viande de chien[23]. La consommation de viande canine ne fait pas partie de la culture locale[24]et est considérée comme immorale[25],[26],[27].Bien que la très grande majorité des Japonais ne mangent pas de viande de chien, il a été rapporté que plus de cent points de vente dans le pays en ont vendu importée, principalement à des clients coréens Zainichi[28],[29],[30] et à la clientèle asiatique immigrée[23]. Les restaurants qui la servent sont étrangers : chinois, coréens ou d'autres pays asiatiques. Le Japon a importé 5 tonnes de viande de chien pour la restauration en 2008[31].

Panneau annonçant l'ouverture d'une boucherie canine à Paris (1910). Il s'agit en réalité d'un canular photographique datant de 1909, visant à profiter de l'interdit moral touchant à la consommation de viande canine en France pour vendre cette photographie à la presse[32].

Dans la plupart des pays européens, la consommation de viande de chien est taboue. Des exceptions se sont produites en période de pénurie, comme les sièges ou les famines.

Il semblerait que les Gaulois consommaient du chien[33][source insuffisante], mais de manière très anecdotique (1 % de leur alimentation), sans doute en période de disette[34].

Pendant la Guerre franco-allemande de 1870, on renverra au témoignage de Guillaume Apollinaire, dans La Maison des morts (dans Alcools) :

« Quelques-uns nous quittèrent
Devant une boucherie canine
Pour y acheter leur repas du soir »

En 1909, un projet de boucherie canine fut vivement critiqué par la Société protectrice des animaux[35]. La cynophagie était alors considérée comme répugnante pour l'immense majorité des Français, et ce tout au long du XIXe siècle et du XXe siècle[36],[37],[38].

En Allemagne, la viande de chien fut consommée jusque pendant la Seconde Guerre mondiale, comme en témoigne l'établissement, par les autorités du Troisième Reich, d'un contrôle sanitaire sur cette marchandise en 1943[réf. nécessaire]. La dernière boucherie canine européenne, à Munich, a fermé peu après la fin de la guerre[39].

En France, il est interdit de commercialiser de la viande de chien ou de tuer des chiens pour sa consommation, étant donné que cela relève de la cruauté et de mauvais traitements envers les animaux domestiques, selon l'Article L214-3[40] du Code rural et l'Article 521-1[41] du Code pénal. Selon le Code pénal, de tels actes sont passibles de deux ans d'emprisonnement ainsi que 30 000 euros d'amende. Aucun texte n'interdit de façon spécifique la consommation du chien, cependant, il est explicitement interdit de les tuer ou de les commercialiser à cette fin.

En Suisse, il est interdit de commercialiser de la viande de chien, en revanche, aucune loi n'interdit la consommation de viande de chien (et de chat) à titre d'usage privé[42].

En Allemagne, la viande de chien a été consommée dans toutes les crises majeures depuis au moins l'époque de Frédéric le Grand et était communément appelée "blockade mutton".

Pendant le siège de Paris (1870-1871), les pénuries alimentaires causées par le blocus allemand de la ville ont poussé les citoyens de Paris à se tourner vers des sources alternatives de nourriture, y compris la viande de chien. La viande de chien a également été signalée comme étant vendue par certains bouchers à Paris en 1910. A Perpignan mais aussi au Havre la cynophagie était présente jusque dans les années 1960 car c'était une coutume culinaire[43].

En Angleterre, plus précisément dans la région de Burmingham la cynophagie a énormément été pratiquée du fait de la pauvreté.

On mange du chien jaune en Polynésie française. La loi française interdit l'abattage du chien et la vente de sa viande mais autorise le fait d'en manger. On en retrouve ainsi notamment lors des anniversaires ou lors de grandes occasions[44].

Au XIXe siècle en France, le chien (alors souvent volé à son propriétaire) est parfois utilisé frauduleusement et vendu comme viande de mouton (des textes portent sur les moyens de différencier ces deux viandes) ou utilisé pour produire des farces ou du saucisson[45]. Le journal L'Illustration du (no 2585 : 215) fait état de la prolifération d'abattoirs pour chien à Munich et il est consommé en Saxe (en 1921) ; une inspection sanitaire concerne la viande de chien dans le IIIe Reich à partir de 1943 (selon le vétérinaire Paul Charitat notamment[46]).

Risques sanitaires

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Références et notes

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  1. a et b Poulain 1997.
  2. a b c et d Milliet 1995.
  3. B. Caillat, « Un cas de cynophagie au Camp gaulois de La Curade », Documents d'archéologie et d'histoire périgourdines, no 9,‎ , p. 143-144
  4. Virginie Prevost, « Une minorité religieuse vue par les géographes arabes : Les Ibādites du Sud tunisien », Acta Orientalia Academiae Scientiarum Hungaricae, vol. 59, no 2,‎ , p. 193-204 (JSTOR 23658746).
  5. (en) Frederick J. Simoons, Eat not this Flesh : Food Avoidances in the Old World, Westport (Connecticut), Greenwood Press, , p. 94.
  6. Dornan 1933, p. 632.
  7. Harold D. Gunn, Ethnographic Survey of Africa : People of the Plateau Area of Northern Nigeria, Londres, Institut africain international, .
  8. (en) S. S. Dornan, « Dog Sacrifice Among the Bantu », South African Journal of Science, vol. 30, no 7,‎ , p. 628-632 (lire en ligne).
  9. Mohammed Hocine Benkheira, « Lier et séparer : Les fonctions rituelles de la viande dans le monde islamisé », L'Homme, vol. 39, no 152 « Esclaves et “Sauvages” »,‎ , p. 89-114 (DOI 10.3406/hom.1999.453664, JSTOR 25156961, lire en ligne).
  10. (en) and you thought they just ate fondue, publié le 14 janvier 2004 sur rjkoehler.com.
  11. a et b « La viande de chien réservée aux hommes dans le nord du pays », sur msn.com.
  12. Eric Thys & Olivier Nyssens, « Préparation et commercialisation de la viande canine chez les Vamé Mbrémé, population animiste des monts Mandara », dans Tropical Animal Production for the Benefit of Man 1982, p. 511-517.
  13. « Touche pas à mon toutou », Sciences humaines, no 80,‎ (lire en ligne) citant Milliet 1997.
  14. « Les marchés cambodgiens, expérience incontournable du tourisme », cuisine-du-cambodge.com, .
  15. « Le festival de viande de chien à nouveau dans la controverse », Le quotidien du peuple, .
  16. Ursula Gauthier, « À Yulin, on achève bien les chiens », L'Obs, .
  17. Chats et chiens? Ils ne sont plus comestibles, 20 minutes (Suisse), 9 avril 2020.
  18. « Buyei - Us et coutumes / Artisanat », .
  19. « Des ouvriers chinois soupçonnés d’avoir mangé des chiens » — Croyances.
  20. « Fièvre porcine. Faute de cochons en Chine, chiens et lapins de nouveau au menu », sur Courrier international, (consulté le ).
  21. « Les jours du chien - The Dog Days », sur ungoutdecoree.com, .
  22. « Corée du Sud : la qualité de la viande de chien en question », sur La depeche, .
  23. a et b (ja) « 【食文化の脱・東アジア】日本人が犬肉を食べなくなった理由 | ゆかしき世界 », sur yukashikisekai.com,‎ (consulté le ).
  24. (ja) OTQ, « 日本で犬肉を食べなくなった(犬食文化が途絶えた)理由!! », sur OTQの東西南北!,‎ (consulté le ).
  25. « 犬肉祭りは残酷?それとも食文化?中国人に対する世界の反応 », sur 日本の魅力を再発見!【黄金の国ジパング】 (consulté le ).
  26. (ja) « 世界が激怒する中国「犬肉祭り」の残酷さ », sur Newsweek日本版,‎ (consulté le ).
  27. (ja) « 「犬食文化」に驚愕!! 犬料理レストランのキッチンに日本人初潜入! in ハノイ », sur 北海道・十勝 ローカル飲食店社長のワクワクBlog (consulté le ).
  28. (en) Kyodo News, « Alliance launched to push for dog meat ban in Asia », sur ABS-CBN News, (consulté le ).
  29. (en-US) Asia Times staff, « Asia-based alliance to fight for dog meat ban », sur Asia Times, (consulté le ).
  30. « 【犬食文化】東京のコリアンタウン新大久保に犬肉を食べに行く » (consulté le ).
  31. (ja) « H20年国別畜産物輸入数量 ».
  32. La vie sportive et mondaine, avril 1910. « Le cinéma, personne ne l'ignore, a ses trucs et ses arcanes. La photographie, elle aussi, a les siens. Il était réservé au reportage photographique de nous prouver que, comme le cinéma, il savait devancer l'actualité. On pouvait voir, récemment, dans la plupart des journaux et revues, une photographie pittoresque représentant, devant une boutique en réparation, une bande de calicot annonçant : Prochainement, ouverture d'une boucherie canine. Et, pour que l'illusion fût plus complète, un garçon boucher, en tenue professionnelle, figurait à la fenêtre, au-dessus de la bande de calicot. Tout le monde fut intrigué, et la préfecture de police s'inquiéta, car il est formellement interdit, en France, de débiter le « meilleur ami de l'homme » sous forme de côtelettes ou d'aloyaux. Or, hier, l'auteur de l'amusante mystification nous en donnait lui-même la clef. C'est un aimable et spirituel photographe montmartrois qui, avisant dans sa rue une boutique inoccupée, imagina de faire faire une bande de calicot qui lui coûta vingt francs, donna un louis à un garçon boucher qui passait, braqua son appareil, exploita le cliché… et gagna près de cinq cents francs. En France, le génie est toujours récompensé. » Cité par l'historien Stéphane Le Bras.
  33. [PDF].
  34. Yvinec 1987.
  35. « L'Action française », sur retronews.fr, .
  36. « Journal de la ville de Saint-Quentin », sur retronews.fr, .
  37. « La petite Gironde », sur retronews.fr, .
  38. « Le Figaro », sur retronews.fr, .
  39. Jean-Denis Vigne, « Histoire(s) des humains et de leurs sociétés », dans Jean-Denis Vigne et Bruno David, La Terre, le vivant, les humains, MNHN, , 400 p. (ISBN 978-2-348-07565-0), p. 216-233.
  40. « Article L214-3 du Code rural », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  41. « Article 521-1 du Code pénal », sur legifrance.gouv.fr, (consulté le )
  42. Marc-Henri Jobin, « Des Suisses continuent de manger chiens et chats », Tribune de Genève, .
  43. Georges Cesbron, « Carmen Boustani et Edmond Jouve (sous la dir. de) : Des femmes et de l’écriture », dans Écritures insolites, Presses universitaires de Rennes, (lire en ligne), p. 203–204
  44. Web, « Viande de chien à Tahiti : la lettre ouverte de Brigitte Bardot », sur Fondation Brigitte Bardot, (consulté le )
  45. Mahler et Denis 1989.
  46. Paul Charitat, Chiens et chats. Paris, Éd. Montsouris, 1943.

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Bibliographie

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  • Henri Bertholon, « La cynophagie dans l'Afrique du Nord », dans Compte rendu de la 25e session, vol. 1, Association française pour l'avancement des sciences, , 207-208 p. (lire en ligne).
  • Pierre Bonte, « Entre mythes et sacrifices : Le dossier inachevé de la cynophagie dans le monde berbère », Anthropozoologica, vol. 39, no 1,‎ , p. 343-350 (résumé, lire en ligne).
  • X. Mahler et B. Denis, « Le chien, animal de boucherie », Ethnozootechnie, no 43,‎ , p. 81-84.
  • Raymond Mauny, « La cynophagie en Afrique occidentale », Notes africaines, no 64,‎ , p. 114.
  • Jacqueline Milliet, « Manger du chien ? C'est bon pour les sauvages ! », L'Homme, vol. 35, no 136,‎ , p. 75-94 (DOI 10.3406/hom.1995.370000, JSTOR 25133276, lire en ligne).
  • Jacqueline Milliet, « Et si nous mangions du chien ? », Panoramiques, no 31,‎ 4e trimestre 1997.
  • Jacqueline Milliet, « Le regard de l'anthropologue sur la cynophagie aujourd'hui », Ethnozootechnie, no 78,‎ , p. 189-195 (OCLC 718595563).
  • R. Thiriet, « La cynophagie à Ouargla », Bulletin de liaison saharienne, no 16,‎ , p. 11-14.
  • Jean-Pierre Poulain, « La nourriture de l'autre entre délices et dégoûts : Réflexions sur le relativisme de la sensibilité alimentaire », dans Cultures, nourritures, Paris, Maison des cultures du monde et Babel, coll. « Internationale de l'imaginaire » (no 7), , 280 p. (ISBN 2-7427-0997-5), p. 115-140 [lire en ligne].
  • (en) Frederick J. Simoons, « Dogs as Human Food in Northwest Africa », Appetite, vol. 2, no 4,‎ , p. 253-266 (DOI 10.1016/S0195-6663(81)80015-3).
  • Jean-Hervé Yvinec, « Découpe, pelleterie et consommation des chiens gaulois à Villeneuve-Saint-Germain », Anthropozoologica, Paris, Société « L'Homme et l'Animal », no spécial no 1,‎ , p. 83-90 (OCLC 610649972, lire en ligne).

Articles connexes

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