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Caseneuve

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Caseneuve
Caseneuve
Le village côté sud.
Blason de Caseneuve
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
Arrondissement Apt
Intercommunalité Communauté de communes Pays d'Apt-Luberon
Maire
Mandat
Gilles Ripert
2020-2026
Code postal 84750
Code commune 84032
Démographie
Gentilé Caseneuviens, Caseneuviennes
Population
municipale
511 hab. (2021 en stagnation par rapport à 2015)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 53′ 16″ nord, 5° 29′ 04″ est
Altitude 555 m
Min. 244 m
Max. 599 m
Superficie 18,11 km2
Type Commune rurale à habitat dispersé
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Apt
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Apt
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Caseneuve
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Caseneuve
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Caseneuve
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Caseneuve

Caseneuve est une commune française, située dans le département de Vaucluse en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Ses habitants sont appelés les Canovis en provençal.

Géographie

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Localisation

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Le village est situé face au flanc nord du grand Luberon, à environ 10 kilomètres à l'est d'Apt.

Communes limitrophes de Caseneuve
Apt Rustrel Gignac
Caseneuve Viens
Saignon Saint-Martin-de-Castillon

Topographie et géologie

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La commune fait partie du périmètre de la réserve naturelle géologique du Luberon, en raison de la proximité à des sites fossilifères exceptionnels[1].

Hydrographie et les eaux souterraines

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Jules Courtet signalait, au milieu du XIXe siècle, dans le vallon des Bassies, une source sulfureuse à vertu purgative[2].

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[3] :

  • rivière le Coulon,
  • torrent de la Buye,
  • vallons du Frau, du Dévens,
  • ruisseaux le Rablassin, le Marinier,
  • ravin de la Masque.

La commune dispose d'une station d'épuration de 500 Équivalent Habitants[4].

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Passage de la route départementale 35 qui monte au bourg en partant de la route nationale 100 au sud, puis redescend vers celle-ci.

Services autocars

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Lignes départementales
Le village est desservi par 1 ligne départementale[5] :
Ligne Tracé
16.2 Apt ↔ Caseneuve ↔ Simiane-la-RotondeBanon

Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Tous les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[6].

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 844 mm, avec 5,9 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Apt-Viton », sur la commune d'Apt à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 770,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 43,6 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −16,4 °C, atteinte le [Note 1],[10],[11].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[12]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Au , Caseneuve est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle est située hors unité urbaine[15]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Apt, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[15]. Cette aire, qui regroupe 18 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[16],[17].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (43,5 %), forêts (34,2 %), terres arables (13,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), prairies (1,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,1 %)[18]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le site de Caseneuve fut occupé lors de la colonisation romaine. En effet, les archéologues ont découvert, au lieu-dit Massieyes, des colonnes, des chapiteaux et de la poterie sigillée[19].

Passage dit du Château.
Le château, verrou des vallées du Calavon et de la Döa.

Au haut Moyen Âge, le village fut le premier fief de Humbert. Ses héritiers seront les fondateurs de l'illustre famille des Agoult-Simiane. Ce fut à son époque que fut construit le premier castrum qui donna son nom au village : la Casanovo, citée dans le Cartulaire de l'Église d'Apt dès 978[20]. Sur ces bases (30 x 10 m), de nos jours subsiste celui qui lui a succédé au XIIe siècle et qui, du haut de ses 32 mètres, domine les vallées du Calavon et de la Dôa.

Le fief de Caseneuve relevait du comté de Forcalquier au XIIe siècle. Lorsque ce comté perd son indépendance en 1209, à la mort de Guillaume II, un de ses neveux, Guillaume de Sabran tente de le relever. Après une lutte de dix ans, il passe un accord à Meyrargues le 29 juin 1220 avec Raimond Bérenger IV, comte de Provence et lui aussi héritier du comté de Forcalquier. Par cet accord, la moitié sud du comté, dont Caseneuve, lui est donnée. Guillaume de Sabran conserve sa moitié de comté jusqu'à sa mort, vers 1250[21].

Guiran de Simiane (?-v.1385), viguier de Marseille (1351), lieutenant du sénéchal (1382), chevalier, fut baron de Caseneuve, seigneur d'Apt et de Gordes après la mort de son frère aîné, Bertrand-Raimbaud[22]. Il fut le petit-fils de Guiran de Simiane, viguier de Marseille (1314), baile-juge d'Apt (1326), baron de Caseneuve et coseigneur d'Apt. Il épousa Dauphine de Sabran[23]. Le 24 juillet 1371, il acquit la seigneurie de Châteauneuf (aujourd'hui Châteauneuf-de-Gadagne) dans le Comtat Venaissin de Giraud Amic de Sabran[24]. Lors de la guerre de l'Union d'Aix, il prit parti pour le duc d'Anjou, en avril-mai 1382[25].

On a voulu faire du village la patrie du légendaire Jean de Caseneuve ; qui aurait été au VIIIe siècle l'inventeur des reliques de sainte Anne à Apt. Malgré - ou à cause - de la présence de Charlemagne lors de cet évènement, les historiens rejettent cette version, l'empereur des Francs n'étant jamais venu à Apt[réf. nécessaire].

Place forte historique de la maison des Agoult-Simiane, Caseneuve ne fut jamais attaqué et échappa même aux épidémies dont celle de la Peste Noire en 1348[26],[27].

Époque moderne

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Ce ne fut, par contre, pas le cas avec la Grande Peste. Elle frappa le village du au et provoqua la mort de dix-huit personnes[28].

Le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes.

Période contemporaine

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Photo des villageois en 1920.

Durant la Seconde Guerre mondiale, dès l'occupation de la Provence par les troupes allemandes, se constitua un important réseau de résistance. Fernand Jean, responsable du SAP (service action parachutage) et ses deux adjoints Arthur Delan de Caseneuve, et Augustin Courveille d'Apt, mirent en place un réseau qui couvrait le secteur Lagarde-d'Apt-Caseneuve-Plateau d'Albion. Le village lui-même servit de refuge à de nombreuses familles lors de la retraite allemande.

Politique et administration

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
... ... ...    
1864 1865 Édouard Dédréa   Ingénieur civil[29],[30]
... ... ...    
mars 1983 2005 (décès) Alain Jouve    
2005 mars 2008 Jean-Pierre Gaudin    
mars 2008 En cours Gilles Ripert ex-PS-Horizons[31] Président de la Communauté de Communes
Les données manquantes sont à compléter.
L'imposition des ménages et des entreprises à Caseneuve en 2009[32]
Taxe Part communale Part intercommunale Part départementale Part régionale
Taxe d'habitation (TH) 9,39 % 0,00 % 7,55 % 0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 9,43 % 0,00 % 10,20 % 2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 50,18 % 0,00 % 28,96 % 8,85 %
Taxe professionnelle (TP) 00,00 % 22,23 % 13,00 % 3,84 %

La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.

Budget et fiscalité 2017

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En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

  • total des produits de fonctionnement : 491 000 , soit 935  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 442 000 , soit 843  par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 156 000 , soit 296  par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 179 000 , soit 341  par habitant ;
  • endettement : 352 000 , soit 670  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 9,65 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,69 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 51,58 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015 : médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation : 20 230 [34].

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[35]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[36].

En 2021, la commune comptait 511 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
719667681686737724730712690
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
666668652586599552510465447
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
441408383272271290273241196
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
176217206242313355401407502
2017 2021 - - - - - - -
489511-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Agriculture

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Vignes près du hameau du Boisset.
Dégustation au domaine Alloïs.

Le vignoble de la commune produit des vins classés en AOC ventoux. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label Vin de pays d'Aigues[39].

Les autres productions agricoles sont le blé et l'épeautre, les cerises-industrie et les pastèques pour les confiseries d'Apt, la lavande et le lavandin. Il existe à proximité du village un élevage industriel de poules.

Feuillage d'automne à Caseneuve.

Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.

On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des chemins de randonnées et du cadre protégé du Luberon et ses environs[40].

Église de Caseneuve.

Professionnels et établissements de santé[44] :

  • médecins à Apt ;
  • pharmacies à Apt ;
  • les hôpitaux les plus proches sont à Apt, Saignon.

Un boulodrome permet la pratique de la pétanque.

Plusieurs chemins de la commune permettent la pratique de randonnées équestres ou pédestres ainsi que la pratique du VTT.

Le culte catholique est célébré à l'église de Caseneuve, Paroisse d'Apt[45], Diocèse d'Avignon.

Une bibliothèque municipale est à la disposition des habitants et des vacanciers en saison.

Lieux et monuments

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Le plus grand oratoire de Provence.

L'oratoire Saint-Jean

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L'entrée du village est sous la protection du plus grand oratoire de Provence. En forme d'abside, il est constitué d'un vaste porche en arc brisé à colonnes et pilastres, ce qui lui donne un aspect roman.

Il n'en est rien, puisqu'il fut construit, en 1830, après une mission franciscaine. Les missionnaires eurent l'idée de faire détruire l'arc triomphant du prieuré de Notre-Dame-des-Aumades et de faire transporter ses pierres à dos d'hommes pour édifier ce monument.

L'oratoire Saint-Jean a été inscrit monument historique par arrêté du 5 mai 1972[46],[47].

Prieuré de Notre-Dame des Aumades

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Le prieuré de Sancta Maria de Ulmatis, avait été donné en 1103 par Laugier d'Agoult, évêque d'Apt, à Hugues de Semur, abbé de Cluny[48].

« C'est un édifice relativement vaste, composé d'une nef de trois travées, d'un transept et d'un chœur à trois absides, dont seul le plan est actuellement restituable. D'amples proportions, cette église devait être d'une grande qualité décorative si l'on en juge par les éléments architecturaux, les chapiteaux et les sculptures, réemployés au siècle dernier dans un immense oratoire dressé près du village de Caseneuve après une mission »[49].

Le prieuré où résidaient habituellement deux moines et un prieur tomba rapidement en décadence[50]. Il était pourtant doté des revenus de nombreuses chapelles rurales entre Viens et Caseneuve, dont Saint-Raphaël, Saint-Jean-de-Félèze et Saint-Aman-l'Alpage, église du castrum alpestri[51].

Le château

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Le château de Caseneuve est le siège historique de la famille des Agoult-Simiane, il a donné son nom au village dès sa construction (la casa nova). Dominé par son impressionnant donjon, le château actuel se présente sous l'aspect d'un immense logis aux murs percés de baies à meneaux croisés du XVIe siècle.

La Maison commune

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La Maison commune.
Mairie et écoles au début du XXe siècle.

Cet ancien siège du Conseil de Ville est toujours visible à l'intérieur du village. Cette bâtisse, datée du XVIIe siècle, porte gravée sur son linteau sa raison sociale : « Maison Commune ». Au début du XXe siècle l'école communale jouxtait cette maison commune siège alors de la mairie.

La commune appartient à un regroupement pédagogique avec les deux villages limitrophes de Viens et de Saint-Martin-de-Castillon. Les classes de l'école primaire sont réparties sur ces trois villages qui organisent un réseau de bus scolaires pour amener les enfants de chaque commune vers l'école appropriée[52]. Les élèves peuvent ensuite poursuivre leurs études au collège[53] et au lycée[54] Charles-de-Gaulle d'Apt[55].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de Sault

Les armes peuvent se blasonner ainsi[56] :

D'azur au chef d'or chargé d'une maison neuve d'argent[57].

Habitat perché

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Ce type d'habitat est considéré comme typiquement provençal, il est surtout typiquement méditerranéen. Ces villages sis sur leur « acropole rocheuse », qui ont gardé leur aspect médiéval, forment par l'orientation des façades de leurs maisons - vers la vallée ou la voie de communication - un véritable front de fortification[58].

Fernand Benoit souligne leur origine quelquefois préhistorique en signalant que Cicéron, à propos des Ligures qui peuplaient la région, les dénomme castellani, c'est-à-dire habitants des castellas (Brutus, LXXIII, 256)[58].

Ces villages perchés se trouvent dans essentiellement dans les zones collinaires dont le terroir est pauvre en alluvions et où l'eau est rare. Ce qui est le cas général en Provence sauf dans la basse vallée du Rhône et dans celle de la Durance, où les terres alluvionnaires abondent et surtout où l'eau est facilement accessible pour chaque propriété grâce à un puits creusé dans la cour de la maison[59].

De plus, ce groupement en communauté refermée sur elle-même correspond à des régions de petites propriétés, où les seules terres fertiles se situent au fond de quelques vallons, et ce regroupement a facilité l'existence d'un artisanat rural indispensable aux villageois (charron, forgeron, etc.). À contrario, l'habitat dispersé implique de grands domaines qui tendent à vivre en autarcie. D'où la loi émise par Fernand Benoit « La misère groupe l'habitat, l'aisance le disperse »[59].

Maison en hauteur

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Maison en hauteur, dite la maison de Meuneu, avec son pontin, ses écuries et sa poulie pour monter le foin au grenier.
Porte d'une ancienne écurie dans le village.

Fernand Benoit explique que « son originalité consiste à placer les bêtes en bas, les hommes au-dessus ». Effectivement ce, cepe d'habitation, qui se retrouve essentiellement dans un village, superpose sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles. Elle était le type de maison réservée aux paysans villageois qui n'avaient que peu de bétail à loger, étant impossible dans un local aussi exigu de faire tenir des chevaux et un attelage[60].

Elle se retrouve aujourd'hui dans nombre de massifs montagneux ou plateaux de la Provence occidentale[61].

Ces maisons datent pour la plupart du XVIe siècle, période où les guerres de religion imposèrent de se retrancher derrière les fortifications du village. Celles-ci finies, il y eut un mouvement de sortie pour établir dans la périphérie de l'agglomération des « maisons à terre », plus aptes à recevoir des bâtiments annexes[62].

En effet, ce type d'habitation, regroupant gens et bêtes dans un village, ne pouvait que rester figé, toute extension lui étant interdite sauf en hauteur. Leur architecture est donc caractéristique : une façade étroite à une ou deux fenêtres, et une élévation ne pouvant dépasser quatre à cinq étages, grenier compris avec sa poulie extérieure pour hisser le fourrage. Actuellement[Quand ?], les seules transformations possibles - ces maisons ayant perdu leur statut agricole - sont d'installer un garage au rez-de-chaussée et de créer de nouvelles chambres au grenier[63]. Pour celles qui ont été restaurées avec goût, on accède toujours à l'étage d'habitation par un escalier accolé à la façade[61].

La présence de terrasse ou balcon était une constante. La terrasse servait, en priorité, au séchage des fruits et légumes suspendus à un fil de fer. Elle était appelée trihard quand elle accueillait une treille qui recouvrait une pergola rustique. Quand elle formait loggia, des colonnettes soutenant un auvent recouvert de tuiles, elle était nommée galarié ou souleriè[64].

Maison à terre

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Maisons à terre constituant le hameau du Boisset.

Compartimenté dans le sens de la longueur, ce type de maison représente un stade d'évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l'habitat dispersé[65]. C'est l'habitation traditionnelle des pays de « riche culture » et la lavande en fut une[66].

Ce type de maison est divisé en deux parties très distinctes dans le sens de la longueur. Le rez-de-chaussée est occupé par une salle commune dans laquelle est intégrée la cuisine. Très souvent se trouve à l'arrière un cellier contenant la réserve de vin et une chambre. Un étroit couloir, qui permet d'accéder à l'étage, sépare cet ensemble de la seconde partie réservée aux bêtes. Celle-ci se compose, dans la plupart des cas, d'une remise qui peut servir d'écurie et d'une étable. L'étage est réservé aux chambres et au grenier à foin qui correspond par une trombe avec l'étable et l'écurie[66].

À cet ensemble, s'ajoutaient des annexes. Une des principales était la tour du pigeonnier, mais la maison se prolongeait aussi d'une soue à cochons, d'une lapinière, d'un poulailler et d'une bergerie[66].

Alors qu'aucune maison en hauteur ne disposait de lieu d'aisance, même en ville, la maison à terre permet d'installer ces « lieux » à l'extérieur de l'habitation. Jusqu'au milieu du XXe siècle, c'était un simple abri en planches recouvert de roseaux (canisse) dont l'évacuation se faisait directement sur la fosse à purin ou sur le fumier[66].

La construction d'un tel ensemble étant étalée dans le temps, il n'y avait aucune conception architecturale préétablie. Chaque propriétaire agissait selon ses nécessités et dans l'ordre de ses priorités. Ce qui permet de voir aujourd'hui l'hétérogénéité de chaque ensemble où les toitures de chaque bâtiments se chevauchent généralement en dégradé[67].

Chaque maison se personnalisait aussi par son aménagement extérieur. Il y avait pourtant deux constantes. La première était la nécessité d'une treille toujours installée pour protéger l'entrée. Son feuillage filtrait les rayons de soleil l'été, et dès l'automne la chute des feuilles permettait une plus grande luminosité dans la salle commune. La seconde était le puits toujours situé à proximité. Il était soit recouvert d'une construction de pierres sèches en encorbellement qui se fermait par une porte de bois, soit surmonté par deux piliers soutenant un linteau où était accrochée une poulie permettant de faire descendre un seau. L'approvisionnement en eau était très souvent complété par une citerne qui recueillait les eaux de pluie de la toiture[67].

Le pigeonnier devint, après la Révolution la partie emblématique de ce type d'habitat puisque sa construction signifiait la fin des droits seigneuriaux, celui-ci étant jusqu'alors réservé aux seules maisons nobles. Il était soit directement accolé à la maison, mais aussi indépendant d'elle. Toujours de dimension considérable, puisqu'il était censé anoblir l'habitat, il s'élevait sur deux étages, le dernier étant seul réservé aux pigeons. Pour protéger ceux-ci d'une invasion de rongeurs, son accès était toujours protégé par un revêtement de carreaux vernissés qui les empêchait d'accéder à l'intérieur[66].

L'existence de cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l'habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui du sédentarisme. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d'estiver dans les alpages, implique l'usage d'un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l'aspect d'un jas en pierre sèche ou d'une cabane édifiée en matériaux composites. Ce refuge lui sert à la fois d'abri et de laiterie[68].

Pour le paysan sédentaire, c'est l'éloignement de ses cultures qui impose un habitat aménagé près de son champ. Dans ce dernier cas, le cabanon correspond à un véritable habitat saisonnier qui est utilisé lors des travaux de longue durée[68].

Ces cabanons, qui se trouvent à l'orée ou au centre du champ, avaient aussi un rôle d'affirmation sociale pour le paysan. Ils étaient considérés comme « le signe de la propriété sur une terre qu'il entendait distinguer du communal »[68].

On nomme ainsi en Provence une cabane de pierre sèche. Le terme de borie est issu du latin boria - déjà référencé dans le quartier Borianum d'Arles - et s'orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales (région de Forcalquier). Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker (serrer en provençal) ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d'eau et, au besoin, d'y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l'habitat permanent[68]. Ce type de construction en pierre sèche est facilité par l'épierrage des champs. En Provence, il est courant dans les régions montueuses, de plateaux secs, des coteaux travaillés en restanques[69].

Deux bories ont été répertoriées, une au lieu-dit le Petit Plan[70] et une à l'oratoire Saint-Jean[46],[71].

Bertrand-Rambaud de Simiane, baron de Gordes et de Caseneuve.

Notes et références

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  1. Les records sont établis sur la période du au .
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. Caseneuve sur Provence 7
  2. Courtet 1876.
  3. L'eau dans la commune
  4. Description de la station
  5. TransVaucluse Fiche horaire ligne 16.2
  6. Zonage sismique réglementaire de la France, classement des cantons (découpage fin 1989) de la région PACA, page 48
  7. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  8. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  9. « Orthodromie entre Caseneuve et Apt », sur fr.distance.to (consulté le ).
  10. « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Apt-Viton », sur la commune d'Apt - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  14. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Caseneuve ».
  16. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Apt », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  19. Cf. Guy Barruol, Oppida pré-romains et romains en Provence, Cahiers rhodaniens, 1961.
  20. Casanova, du latin traduit en maison neuve
  21. Mariacristina Varano, Espace religieux et espace politique en pays provençal au Moyen Âge (IXe – XIIIe siècles). L'exemple de Forcalquier et de sa région, thèse soutenue à l'université d'Aix-Marseille I, 2011, p. 486.
  22. Pithon-Curt, Histoire, t.III, p. 297[réf. non conforme]
  23. Ibid., p. 297-298
  24. Cortez, Les grands officiers, p. 121 et Baron du Roure, Famille de Sabran, p. 15
  25. Geneviève Xhayet, « Partisans et adversaires de Louis d'Anjou pendant la guerre de l'Union d'Aix », Provence historique, Fédération historique de Provence, volume 40, no 162, « Autour de la guerre de l'Union d'Aix », 1990, p. 409 et 410 (note 42).
  26. Le site de Caseneuve
  27. L’histoire de Caseneuve
  28. Cf. S. Gagnière et J. Sautel, Les épidémies de peste et leur souvenir dans la région vauclusienne, Avignon, 1941.
  29. annales de la société littéraire, scientifiques et artistiques d'Apt, page 207
  30. annales de la société littéraire, scientifiques et artistiques d'Apt, page 287
  31. « Comités municipaux », sur Horizons Le parti (consulté le ).
  32. « Impôts locaux à Caseneuve », taxes.com.
  33. Les comptes de la commune
  34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
  35. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  36. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  37. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  38. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  39. Le label Vin de pays d'Aigues concerne les communes suivantes dans le département de Vaucluse : Ansouis, Apt, Auribeau, La Bastide-des-Jourdan, La Bastidonne, Les Beaumettes, Beaumont-de-Pertuis, Bonnieux, Buoux, Cabrières-d'Aigues, Cabrières-d'Avignon, Cadenet, Caseneuve, Castellet, Cavaillon, Cheval-Blanc, Cucuron, Gargas, Gignac, Gordes, Goult, Grambois, L'Isle-sur-la-Sorgue, Joucas, Lacoste, Lagarde-d'Apt, Lagnes, Lauris, Lioux, Lourmarin, Maubec, Ménerbes, Mérindol, Mirabeau, La Motte-d'Aigues, Murs, Oppède, Pertuis, Peypin-d'Aigues, Puget, Puyvert, Robion, Roussillon, Rustrel, Saignon, Saint-Martin-de-Castillon, Saint-Martin-de-la-Brasque, Saint-Pantaléon, Saint-Saturnin-d'Apt, Sannes, Saumane, Sivergues, Les Taillades, La Tour-d'Aigues, Vaugines, Viens, Villars, Villelaure, Vitrolles-en-Luberon.
  40. Voir Massif du Luberon
  41. Les Poulivets
  42. La charte Bistrot de Pays Bistrop de pays]
  43. Fédération nationale des bistrots de pays
  44. Professionnels et établissements de santé
  45. Paroisse d'Apt
  46. a et b Base Mérimée
  47. « oratoire Domaine des Ramodes », notice no PA00082015, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  48. Cette donation fut confirmée par son successeur Pierre de Saint-Paul en 1162. La prieurale, d'après Guy Barruol, semble avoir été construite entre ces deux donations.
  49. Cf. Guy Barruol, op. cité. Aujourd'hui ruiné par le zèle des moines, le prieuré de Notre-Dame des Aumades fut de l'importance de ceux de Ganagobie ou de Saint-André-de-Rosans, dans les Alpes provençales.
  50. En 1317, le chapitre général de l'Ordre de Cluny constata que « la maison des Aumades est en pleine décadence tant au point de vue spirituel que temporel ». Le priuré fut abandonné en 1386.
  51. Les vignes des chapelles rurales de Saint-Jean-de-Félèze et Saint-Raphaël sont attestées dès le début du XIe siècle, le vignoble du castrum alpestri daté ee la même époque culminait à 530 mètres d'altitude. Cf. Noël Didier, Henri Dubled et Jean Barruol, Cartulaire de l'Église d’Apt, collection Essais et travaux de l’Université de Grenoble, Éd. Dalloz, Paris, 1967.
  52. « Enseignement publique primaire en Vaucluse », Académie Aix-Marseille.
  53. « Carte scolaire du Vaucluse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Conseil général de Vaucluse, .
  54. « Cartes scolaire des lycèes de Vaucluse », Inspection académique de Vaucluse.
  55. « Cité scolaire d'Apt », Académie Aix-Marseille.
  56. Pays d'Apt : Caseneuve, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
  57. Armorial des communes du Vaucluse
  58. a et b Benoit 1975, p. 43.
  59. a et b Benoit 1975, p. 44.
  60. Benoit 1975, p. 48.
  61. a et b Benoit 1975, p. 49.
  62. Benoit 1975.
  63. Benoit 1975, p. 50.
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  66. a b c d et e Benoit 1975, p. 55.
  67. a et b Benoit 1975, p. 56.
  68. a b c et d Benoit 1975, p. 69.
  69. Benoit 1975, p. 71.
  70. « borie », notice no IA84000437, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  71. « borie », notice no IA84000425, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.

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Bibliographie

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Pour la partie historique
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Robert Bailly, Dictionnaire des communes du Vaucluse, Éd. A. Barthélemy, Avignon, 1986.
  • François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, Préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie Française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, n° spécial d'Archipal, Apt, 1990,
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Caseneuve, p. 240
Pour la partie lieux et monuments
  • Guy Barruol, Provence Romane II, La Pierre-qui-Vire, 1981.
  • Fernand Benoit, La Provence et le Comtat Venaissin, Arts et traditions populaires, Avignon, éd. Aubanel, (ISBN 2-7006-0061-4).

Articles connexes

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Liens externes

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Divers