Biscuiterie Saint-Michel
Biscuiterie Saint-Michel | |
Création | |
---|---|
Fondateurs | Joseph Grellier |
Siège social | Contres France |
Actionnaires | Famille Gervoson |
Activité | Fabrication de biscuits, biscottes et pâtisseries de conservation (code 1072Z) |
Produits | Nourriture |
Société mère | St Michel Biscuits |
Effectif | 1800 salariés |
SIREN | 421 019 951 |
Site web | www.stmichel.fr |
Chiffre d'affaires | Comptes non disponibles[1] |
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Biscuiterie Saint-Michel[2] est une entreprise agroalimentaire française, filiale de St Michel Biscuits, qui produit et commercialise des pâtisseries sèches (biscuits) sous la marque commerciale St-Michel.
Histoire
[modifier | modifier le code]Au début du XXe siècle, un pâtissier, Joseph Grellier, fabriquait des petits biscuits dorés dans le bourg de Saint-Michel-Chef-Chef auxquels il donna le nom. La boulangerie est ouverte en 1905 et Joseph Grellier, cherchant un biscuit qui se garde facilement et longtemps, créé les Galettes Saint-Michel. Sa femme, Constance, décide de vendre ces biscuits aux riches dames de Paris qui venaient aux bains de mer, à Tharon-Plage, station balnéaire dépendant de la commune de Saint-Michel[3]. La marque Saint-Michel est créée cette année-là[4].
En 1912, Joseph Grellier fait construire un atelier de fabrication, en face de la boulangerie, pour répondre au succès grandissant de sa galette. Ce bâtiment est aujourd'hui encore un magasin de la biscuiterie.
Les biscuits sont transformés industriellement à partir de 1919 par leur neveu, Félix Grellier[3], qui fonde la Société Biscuits Saint-Michel. La production se diversifie avec les sablés de Retz, les Éventails d'or et les palets bretons Roudor.
La biscuiterie demeure dans le giron de la famille Grellier jusqu'en 1994 et son acquisition par le groupe allemand Bahlsen. Elle devient alors une filiale de Bahlsen sous la marque Bahlsen Saint-Michel.
En mai 1994, une plainte pour « atteinte à la dignité humaine » est déposée par un collectif de plusieurs organismes contre l'usage par la Biscuiterie Saint-Michel de sa nouvelle marque commerciale « Bamboula » (des biscuits au chocolat qui avaient pour mascotte un enfant noir travaillant dans un monde imaginaire appelé « Bambouland »). La contestation atteint son pic en réaction à la mise en place par la biscuiterie d'un « Village de Bamboula » à Port-Saint-Père, avec des figurants ivoiriens, forme de zoo humain[5],[6],[7],[8].
En 2006, Bahlsen se sépare de Biscuiterie Saint-Michel et revend cette marque au groupe Morina Baie Biscuits[9],[10], qui comprend déjà la société Morina Pâtissier et la Biscuiterie de la Baie du Mont-Saint-Michel[11].
En 2008, Morina Baie Biscuits devient St Michel Biscuits.
Méthodes et lieux de transformation des produits agricoles
[modifier | modifier le code]Avant son rachat par Morina Baie en 2006, Saint-Michel fabriquait dans trois usines, à Saint-Michel-Chef-Chef, le site historique, Commercy (Meuse) pour les madeleines, et Saint-Père-en-Retz. Aujourd'hui, les produits sortent des huit usines du groupe St Michel Biscuits.
Les transformations agroalimentaires Biscuiterie Saint-Michel sont certifiés Origine France Garantie, à savoir que ses activités et ses approvisionnements sont majoritairement situés en France[12][source insuffisante].
Un réseau de boutiques Saint-Michel couvre Ardevon, Beauvoir, Commercy, Contres, La Rochelle, Nantes, Tours, Saint-Michel-Chef-Chef[13] Vannes et Saint Malo (ainsi qu'une boutique en ligne[14]).
Identité visuelle
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Ancien. -
Actuel.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- https://www.infogreffe.fr/entreprise-societe/421019951-st-michel-biscuits-410198B002950000.html
- « St Michel - Biscuits français d'origine gourmande ! », sur stmichel.fr (consulté le ).
- « Dès 1905, les galettes embaument Saint-Michel », sur ouest-france.fr, (consulté le ).
- « St Michel capitalise sur sa marque », sur Les Echos, (consulté le ).
- « Oui, les biscuits et le zoo humain "Bamboula" ont existé », L'Alsace, (lire en ligne)
- « Les biscuits "Bamboula" : un précédent industriel », sur la1ere.francetvinfo.fr, (consulté le ).
- Florian Cazzola (photogr. Franck Perry), « Port-Saint-Père : "Le village de Bamboula", l'histoire aberrante du dernier "zoo humain" en France » , sur France Bleu, (consulté le ).
- Pauline Conradsson (photogr. Yves Forestier), «Le village de Bamboula» : l’incroyable histoire d’une réserve humaine près de Nantes , sur leparisien.fr, Le Parisien, (consulté le ).
- Maurer CA Biscuits qui prend en 2008 le nom de St Michel Biscuits.
- Emmanuel Guimard, « Morina Baie Biscuits acquiert Bahlsen Saint-Michel », Quotidien des usines, sur usinenouvelle.com, Groupe Industrie Services Info, (consulté le ).
- Morina Baie Biscuits acquiert Bahlsen Saint-Michel, L'usine nouvelle, Emmanuel Guimard, le 14 septembre 2006.
- « St Michel rejoint les nouveaux labellisés »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur profrance.org, (consulté le ).
- « Boutiques », sur stmichel.fr, Morina Baie Biscuits, (consulté le ).
- « Boutique Atelier Saint-Michel », sur atelierstmichel.fr (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
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