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Bintou Keita

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Bintou Keita
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Activité

Bintou Keita, née en en république de Guinée, est une haut fonctionnaire et diplomate de l'Organisation des Nations Unies (ONU)[1].

Experte en résolution de conflits, Bintou Keita est depuis janvier 2021, la représentante spéciale du secrétaire général de l'ONU en République démocratique du Congo[2].

Biographie et études

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Bintou Keita est née en Guinée en 1958, elle a fait ses formations à l'université de Paris II d'où elle est diplôme en économie sociale puis à l'université de Paris IX pour l'obtention d'une maîtrise en administration et gestion des entreprises[3].

Parcours professionnel

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Bintou Keita (à droite) à Kalemie, 2021.
Luis Alberto Lacalle Pou (au centre) et Bintou Keita (à droite)

Bintou Keita a commencé à travailler pour les Nations unies en 1989[3], elle a occupé plusieurs postes de responsabilité et de direction au sein du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) au Tchad, en République du Congo[4], à Madagascar, au Cap Vert, au Rwanda, au Burundi.

En 2018, elle a quitté son poste d’envoyée spéciale conjointe adjointe pour la mission conjointe des Nations unies et de l'union africaine au Darfour (MINUAD) et son ancien rôle a été repris par Anita Kiki Gbeho (en)[5].

En 2019, Bintou Keita est devenue sous-secrétaire générale de l'ONU pour l'Afrique[3]. Elle a donné une interview où elle évoque les avantages et des défis liés à l'intégration d'un plus grand nombre de femmes dans les opérations de maintien de la paix[6].

En janvier 2021, elle a été nommée à la tête de la mission de l'organisation des nations unies pour la stabilisation en république démocratique du Congo (MONUSCO) et au poste de représentante spéciale du secrétaire général des Nations unies en République démocratique du Congo[3]. Elle a succédé à la responsable algérienne de l'ONU Leila Zerrougui[7]. En avril 2021, elle a publié une déclaration à la presse « les relations entre les Nations Unies et la République démocratique du Congo sont d'une intensité et d'une complexité que j'ai rarement vues ailleurs »[8].

Tout en acceptant que les gens aient le droit de critiquer la MONUSCO, elle a estimé que certains points étaient injustes.[réf. nécessaire]

Références

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  1. « Représentante spéciale du Secrétaire général en République démocratique du Congo et Cheffe de la Mission de l'Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo | Secrétaire général des Nations Unies », sur www.un.org (consulté le )
  2. « KINSHASA : Bintou Keita encourage la solidarité entre les femmes pour un meilleur leadership féminin en RDC », sur MONUSCO, (consulté le )
  3. a b c et d (en) « Ms. Bintou Keita of Guinea - Special Representative of the Secretary-General in the Democratic Republic of the Congo and Head of the UN Organization Stabilization Mission in the Democratic Republic of the Congo (MONUSCO) », United Nations Secretary-General, (consulté le ).
  4. « Bintou Keita: «Le départ de la MONUSCO ne signifie pas la fin de la coopération des Nations-Unies avec la province du Tanganyika » », sur Radio Okapi, (consulté le )
  5. (en) « Anita Gbeho new Unamid deputy representative », Radio Dabanga (consulté le )
  6. (en-US) « ‘They Should be Climbing the Ladder’ », Africa Defense Forum, (consulté le )
  7. (en) « Secretary-General Appoints Bintou Keita of Guinea Special Representative in Democratic Republic of Congo », United Nations Peacekeeping (consulté le )
  8. (en) « Déclaration à la presse de Mme Bintou Keita, Représentante spéciale du Secrétaire général en RDC et Cheffe de la MONUSCO - Democratic Republic of the Congo », ReliefWeb (consulté le )

Liens externes

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