iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Betty_Compson
Betty Compson — Wikipédia Aller au contenu

Betty Compson

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Betty Compson
Description de cette image, également commentée ci-après
Betty Compson en 1930
Nom de naissance Elizabeth Luicime Compson
Naissance
Beaver (Utah)
États-Unis
Nationalité Drapeau des États-Unis Américaine
Décès (à 77 ans)
Glendale (Californie)
États-Unis
Profession Actrice
Films notables Le Mystérieux Raymond
The Belle of Broadway
Les Damnés de l'océan

Betty Compson, née le à Beaver (Utah) et morte le à Glendale (Californie), est une actrice américaine qui a tourné dans des films muets et parlants.

Compson est née le 19 mars 1897[1], fille de Virgil et Mary (née Rauscher) Compson[2], à Beaver, dans l'Utah. Son père était ingénieur des mines, prospecteur d'or et propriétaire d'une épicerie, et sa mère était femme de ménage dans des maisons et dans un hôtel[2].

Compson est diplômée de la Salt Lake High School[3]. Son père meurt alors qu'elle est encore jeune, et elle obtient à 16 ans un emploi de violoniste dans un théâtre de Salt Lake City[4].

C'est au cours d'une tournée qu'elle est remarquée par le producteur de comédies Al Christie avec qui elle signe un contrat[5]. Son premier film muet, Wanted, a Leading Lady, est tourné en novembre 1915[6].

Elle tourne 25 films au cours de la seule année 1916, des courts métrages pour Christie, à l'exception d'un long métrage, Almost a Widow[7]. Elle continue à tourner de nombreux courts métrages jusqu'au milieu de l'année 1918, date à laquelle, après un long apprentissage avec Christie, elle commence à tourner exclusivement des longs métrages. L'étoile de Compson commence à monter avec la sortie du long métrage The Miracle Man (1919) pour George Loane Tucker. La Paramount signe, avec l'aide de Tucker, un contrat de cinq ans avec Betty Compson.

Sa popularité lui permet de créer sa propre société de production, qui lui donne plus de contrôle sur les scénarios et le financement[7]. Son premier film en tant que productrice est Prisoners of Love (1921). Elle y joue le rôle de Blanche Davis, une jeune fille née dans la richesse et maudite par sa beauté physique. Betty Compson choisit Art Rosson pour réaliser le film. L'histoire est tirée d'une œuvre de l'actrice et écrivaine Catherine Henry.

Après avoir terminé The Woman With Four Faces (1923), la Paramount refuse de lui offrir une augmentation et elle refuse de signer sans augmentation. Elle privilégie alors une signature avec une société cinématographique à Londres. Elle y joue dans une série de quatre films réalisés par le cinéaste anglais Graham Cutts.

De retour ensuite à Hollywood, elle joue dans The Enemy Sex, réalisé par James Cruze, ainsi que dans le film sonore The Great Gabbo en 1929, avec Eric von Stroheim. C'est son premier film sonore. Compson et Cruze se marient en 1925 et divorcent en 1929[8]. Son contrat avec la Paramount n'est pas renouvelé et elle décide de travailler en free-lance, avec des studios à petit budget comme Columbia dans The Belle of Broadway et Chadwick dans The Ladybird. À cette époque, elle est proposée pour remplacer la difficile Greta Garbo dans le long métrage de la MGM Flesh and the Devil, face à John Gilbert. Elle travaille ensuite pour le studio avec Lon Chaney dans The Big City.

En 1928, elle apparaît dans un film parlant de la First National Pictures, The Barker. Son interprétation de Carrie, une fille de carnaval manipulatrice, lui vaut une nomination pour l'Oscar de la meilleure actrice. Dans Court-Martial, un film muet de 1928, elle devient la première actrice à incarner au cinéma Belle Starr, une hors-la-loi du Far West. La même année, elle apparaît dans le film de Josef von Sternberg, The Docks of New York, dans le rôle sympathique d'une prostituée suicidaire.

Ces films font renaître la popularité de Betty Compson, qui devient une actrice très sollicitée par le nouveau cinéma parlant. Bien qu'elle ne soit pas chanteuse, elle apparaît dans un certain nombre de comédies musicales dans lesquelles sa voix est doublée. Désormais divorcée de Cruze, la carrière de Compson continue de prospérer, jouant dans neuf films rien qu'en 1930. Cependant, son dernier succès se révèle être dans The Spoilers, aux côtés de Gary Cooper[9].

Elle ne parvient plus à s'imposer dans les castings et n'obtient des rôles que dans les studios modestes. Un film important dans lequel elle n'apparaît pas est Autant en emporte le vent ; bien qu'elle ait tourné un essai en Technicolor pour le rôle de Belle Watling, elle n'est pas retenue. En 1941, Betty Compson apparaît dans un petit rôle dans un film d'Alfred Hitchcock, Mr & Mrs Smith. La plupart de ses films ultérieurs sont des films à petit budget. Le dernier film de Compson est Here Comes Trouble (en) (1948). Après s'être retirée du cinéma, elle lance une ligne de produits cosmétiques et aide son mari à gérer une entreprise appelée Ashtrays Unlimited. Elle meurt le à Glendale (Californie), à 77 ans[4].

Filmographie

[modifier | modifier le code]
The Terror of The Range (1919)

Années 1910

[modifier | modifier le code]

Années 1920

[modifier | modifier le code]
Affiche du film At the End of the World (1921)

Années 1930

[modifier | modifier le code]

Années 1940

[modifier | modifier le code]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Scott Wilson, Resting Places: The Burial Sites of More Than 14,000 Famous Persons, 3d ed., McFarland, (ISBN 9781476625997, lire en ligne), p. 150
  2. a et b (en) William Stephenson, « Compson, Betty », sur Oxford Index, Oxford University Press
  3. (en) George A. Katchmer, A Biographical Dictionary of Silent Film Western Actors and Actresses, McFarland, (ISBN 9781476609058, lire en ligne), p. 69
  4. a et b (en) « Betty Compson », sur Los Angeles Times
  5. (en) Kristen Anderson Wagner, Comic Venus : Women and Comedy in American Silent Film, Wayne State University Press, (ISBN 9780814341032, lire en ligne)
  6. (en) « Bits of News for Movie Fans », Star Tribune, Minnesota, Minneapolis,‎ , p. 35 (lire en ligne)
  7. a et b (en) Eddie Muller, « The Docks of New York », sur San Francisco Silent Film Festival,
  8. (en) Dan Van Neste, The Magnificent Heel: The Life and Films of Ricardo Cortez, BearManor Media, (lire en ligne), p. 229
  9. (en) Mordaunt Hall, « Nome in 1900 », The New York Times,‎ (lire en ligne)

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Crédit d'auteurs

[modifier | modifier le code]