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Aloïs Persyn

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Aloïs Persyn
Aloïs Persyn avant le départ de Paris-Roubaix, 1912
Informations
Naissance
Décès
Nationalité
Équipes professionnelles
1910-1922
1923
1924-1928
Individuel
M. Buysse-Colonial
Individuel
Persyn au repos pendant les Six Jours de Paris 1923

Aloysius, Amandus, Persyn, en néerlandais : Persijn, né le 3 août 1888 à Nazareth en Belgique et mort le 26 mai 1972 à Bruxelles, est un coureur cycliste belge, spécialiste de l'américaine et des courses de six jours.

Il fait partie du team des « Flandriens » managé par Karel Steyaert[note 1] qui, pendant des années, sur toutes les pistes d’Europe, accumulent les succès dans les courses à l’américaine[1],[2],[3] et il est aussi parmi les premiers cyclistes flamands à se rendre aux États-Unis pour courir[4].

Aloysius Amandus Persyn est le fils de Augustus Persyn, agriculteur, et de Hortentia Mathys.

Lors du championnat des Flandres en 1912, plusieurs coureurs se détachent, des coureurs de la province de Flandre orientale, dont Aloïs Persyn et des coureurs de Flandre occidentale, Henri Van Lerberghe, étant le plus connu ; mais ces coureurs ont décidé d'en faire un match inter-provincial. Pour éviter ce genre de combines, Steyaert décide de former des équipes de Six-jours, chaque paire composée de coureurs de chacune des deux provinces. Ils se rendent alors à Bruxelles, d'abord pour les 24 heures de Bruxelles, ensuite pour les Six-Jours de Bruxelles.

Vers 1920, les Flandriens partent vers les États-Unis pour les Six-Jours de New-York, organisés par John M. Chapman et Steyaert se rend compte que tout est organisé d'avance par Chapman à la façon des critériums actuels contrairement aux Six-Jours européens.

Dès 1920, il devient le partenaire de César Debaets. Ils prennent une seconde place aux Six Jours de New York[5],[6]. Il prend le départ des six jours de Paris 1921, avec lui mais ils abandonnent.

Après sa retraite sportive, il est hôtelier[7],[8].

Notes et références

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  1. Aloïs Persyn, César Debaets, Jules van Hevel, Pierre Van De Velde, Henri Van Lerberghe, Frederick et Henri Stockelynck managé par Karel Steyaert forment le fameux team des « Flandriens ».

Références

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  1. « La Pédale », sur Gallica, (consulté le )
  2. (nl) « Vlaanderen, het brandpunt der Wielerbeweging., Het rijke Vlaamsche wielerleven, Karel Van Wijnendaele », sur DBNL (consulté le )
  3. (nl) « De Flandriens en Koolskamp., Het rijke Vlaamsche wielerleven, Karel Van Wijnendaele », sur DBNL (consulté le )
  4. « Cannibales à New York », sur Koersmuseum Roeselare (consulté le )
  5. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  6. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  7. « L'Est républicain », sur Gallica, (consulté le )
  8. « La Croix du Nord », sur Gallica, (consulté le )
  9. (en) « Stadsprijs Geraardsbergen - History », sur www.muurclassic.be (consulté le )
  10. (nl) « De allereerste Zesdaagse van Gent in 1915 », sur nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be (consulté le )
  11. (en) Filip Walenta, « Ghent Six Day Race – much older than was thought », (consulté le )
  12. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  13. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  14. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  15. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  16. (en) The New York Times, (lire en ligne)
  17. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  18. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  19. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  20. (en) Les Woodland, This Island Race, Mousehold Press, (ISBN 978-1-874739-36-4, lire en ligne)
  21. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  22. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  23. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  24. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  25. « Le Miroir des sports », sur Gallica, (consulté le )
  26. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  27. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  28. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  29. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  30. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  31. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )
  32. « L'Auto », sur Gallica, (consulté le )

Liens externes

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