iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Adam_Hochschild
Adam Hochschild — Wikipédia Aller au contenu

Adam Hochschild

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Adam Hochschild
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Harvard
Pomfret School (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Père
Harold K. Hochschild (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mary Marquand Hochschild (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinctions
Prix PEN/Diamonstein-Spelvogel pour l'art de l'essai (en) ()
Prix Lionel-Gelber (en) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
signature d'Adam Hochschild
Signature

Adam Hochschild (New York, 1942) est un écrivain américain et historien[1]. Il est un des cofondateurs du journal Mother Jones. En 2012, son travail a été récompensé par l'American Academy of Arts and Letters.

Fils unique, il grandit dans un milieu qu’il a décrit dans son premier livre Half the Way Home : a Memoir of Father and Son, publié en 1986.

Il est diplômé de Harvard en 1963 avec un BA en histoire et en littérature.

En travaillant comme étudiant en Afrique du Sud, il milite contre les injustices du racisme et travaille pour un journal anti-apartheid. Il se joint au mouvement des droits civiques aux États-Unis, il manifeste contre la guerre du Viêt Nam et trouve un travail de journaliste au journal Ramparts. Plus tard, il fonde Mother Jones avec deux partenaires. Il vécut 6 mois en Inde en 1990.

Adam Hochschild et la sociologue Arlie Russell Hochschild ont deux enfants.

Hochschild a aussi écrit pour The New Yorker, Harper's Magazine, The New York Review of Books, The New York Times Magazine et The Nation. Il fut aussi commentateur pour All Things Considered de la National Public Radio.

Hochschild vit aujourd'hui à Berkeley et enseigne l’écriture au Graduate School of Journalism à l'université de Californie à Berkeley.

Il écrivit The Mirror at Midnight : a South African Journey (1990) et The Unquiet Ghost: Russians Remember Stalin (1994), Finding the Trapdoor: Essays, Portraits, Travels (1997) et Les Fantômes du roi Léopold (1998) sur la colonisation du Congo par Léopold II de Belgique. À ce propos, il rend hommage aux travaux de Jules Marchal, historien belge dont les recherches lui ont apporté un soutien crucial : « Il y a surtout, pour moi, l'historien Jules Marchal qui depuis plus de 25 ans a scrupuleusement enquêté sur ces aspects du passé colonial que tant de ses compatriotes préfèrent ignorer. Son œuvre a valeur de modèle pour chacun d'entre nous. »[2] Etienne van de Walle, Aline Désesquelles et Jacques Houdaille, dans un compte rendu de l'ouvrage Les fantômes du Roi Leopold. Un holocauste oublié pointent du doigt les approximations démographiques de l'auteur. Selon eux, même en incluant un déficit de naissances, Adam Hochschild « n'aboutit pas à des estimations réalistes ». Le chiffre de 10 millions de décès qu'il indique serait « l'aboutissement d'un tour de passe-passe statistique »[3].

Son livre Bury the Chains: Prophets and Rebels in the Fight to Free an Empire's Slaves a été publié en 2005. To End All Wars: A Story of Loyalty and Rebellion, 1914-1918 été publié en 2011, et Spain in Our Hearts: Americans in the Spanish Civil War, 1916-1939 en 2016. Ses livres sont traduits en 14 langues.

français
anglais
  • Half the Way Home (1986)

Review: Michiko Kakutani in The New York Times[4]

  • The Unquiet Ghost (1994/2003)

Reviews: Mary Beth Immediata for the History Cooperative[5], Robert Legvold (en) in Foreign Affairs July/August 1994[6]

  • King Leopold's Ghost (1998/2006)

Review: Godwin Rapando Murunga in African Studies Quarterly[7]

  • Bury the Chains (2005)

Review: Steven Mufson in The Washington Post (January 23 2005)[8]

  • To End all Wars: A Story of Loyalty and Rebellion, 1914–1918 (2011)

Review: Christopher Hitchens in The New York Times (May 2011)[9]

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) « ‘Spain in Our Hearts,’ by Adam Hochschild », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  2. Un mot d'Adam Hochschild Toudi no 42-43, décembre-janvier 2001-2002
  3. Etienne van de Walle, Aline Désesquelles et Jacques Houdaille, Hochschild Adam — Les fantômes du Roi Leopold. Un holocauste oublié (compte-rendu), Population, Année 1999, 54-3, pp. 583-584
  4. The New York Times
  5. « History Cooperative »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  6. Foreignaffairs.org
  7. « Africa.ufl.edu »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le )
  8. Washington Post
  9. Christopher Hitchens, « The Pacifists and the Trenches », Review of To End All Wars, New York Times, (consulté le )

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Conférence de Adam Hochschild sur la Belgique et le Congo, à Liège, 14 juin 2010 Un mot d'Adam Hochschild dans la revue Toudi Portrait de Jules Marchal dans la revue Toudi

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Adam Hochschild » (voir la liste des auteurs).