9e bataillon de chasseurs alpins
Apparence
9e bataillon de chasseurs alpins | |
Insigne du bataillon | |
Création | 1840 |
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Dissolution | 1940 |
Pays | France |
Branche | armée de terre |
Type | Bataillon |
Rôle | Infanterie |
Ancienne dénomination | 9e bataillon de chasseurs à pied 9e bataillon de chasseurs d’Orléans |
Devise | « Ne recule ni ne dévie » « Je brise tout » |
Guerres | Guerre de Crimée Guerre de 1870 Première Guerre mondiale Seconde Guerre mondiale |
Décorations | Croix de guerre 1914-1918 2 palmes |
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Le 9e bataillon de chasseurs alpins (9e BCA) est une unité militaire dissoute de l'infanterie de montagne française (chasseurs alpins) qui participa notamment aux deux conflits mondiaux.
Création et différentes dénominations
[modifier | modifier le code]- 1840 : 9e bataillon de chasseurs à pied
- 1842 : 9e bataillon de chasseurs d’Orléans
- 1848 : 9e bataillon de chasseurs à pied
- 1927 : 9e bataillon de chasseurs alpins
- 1940 : anéantissement du bataillon.
Chefs de corps
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Historique des garnisons, campagnes et batailles
[modifier | modifier le code]- 1840 : création du 9e BCP au camp d'Helfaut, près de Saint-Omer
- 1843-1850 : Algérie (Isly, Tifour, Le Chéliff)
- 1914: Longuyon (Meurthe-et-Moselle)
1815 à 1852
[modifier | modifier le code]Le , le 9e BCP, sous le commandement du chef de bataillon Maxime Vallois, est en garnison à Tlemcen, en Algérie.
En 1850, le régiment est en garnison dans la province d'Oran, en Algérie, et son dépôt est à Toulouse.
Second Empire
[modifier | modifier le code]1871 à 1914
[modifier | modifier le code]Première Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]1914
[modifier | modifier le code]- Beuveille,
- Mangienne,
- Bellefontaine,
- la Marne (Maurupt),
- Woëvre (Four de Paris, Saint-Hubert, ravin du Mortier).
1915
[modifier | modifier le code]- Woëvre (Four de Paris),
- Champagne,
- Meuse (Maizeray, Sonvaux, Les Éparges),
- Champagne (secteur du Grill).
1916
[modifier | modifier le code]- Verdun (tranchée de la Morchée, Douaumont, Thiaumont),
- Somme (Gentelles, Estrées Berny-en-Santerre).
1917
[modifier | modifier le code]- Champagne,
- Aisne,
- Verdun (Avocourt).
1918
[modifier | modifier le code]- Verdun,
- Ourcq (Chézy-en-Orxois),
- la Marne,
- la Vesle,
- la Champagne (Mesnil-lès-Hurlus),
- Lorraine (Morainvillers).
Entre-deux-guerres
[modifier | modifier le code]- 1919 - 1926 : occupation en Allemagne (garde sur le Rhin, Palatinat)
- Jusqu'en 1939 en garnison à Antibes. Il forme une demi-brigade avec les 18e (Grasse) et 20e (Antibes).
Seconde Guerre mondiale
[modifier | modifier le code]- 1939 : Alpes (massif de l’Arpette, Sospel)
- 1940 : Alsace (Dambach, Otterswiller), désigné pour participer à l'expédition de Norvège mais reste à Glasgow, Seine (Orgeval), Somme (Orival-Offignies), Seine-Maritime, anéanti à Saint-Valery-en-Caux le .
- 1944 : le bataillon n'est pas recréé après 1940 mais le bataillon Estérel 9, formé début septembre à Antibes, reprend les traditions du 9e BCA. Il fusionne le dans le bataillon 22/XV[2],[3].
Traditions
[modifier | modifier le code]Devise
[modifier | modifier le code]- "Ne recule ni ne dévie"
- "Je brise tout"
Insigne
[modifier | modifier le code]Drapeau
[modifier | modifier le code]Comme tous les bataillons de chasseurs, le 9e BCA ne dispose pas d'un drapeau propre mais a un fanion, en plus du drapeau des chasseurs.
Décorations
[modifier | modifier le code]Fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918, obtenue le .
Chant
[modifier | modifier le code]"Chant de Marche : "
- 1er Couplet
- Refrain
Marie, j’ai vu ton cul tout nu,
Cochon, pourquoi l’ regardes-tu ?
- 2e Couplet
- 3e Couplet
Personnalités ayant servi au sein du bataillon
[modifier | modifier le code]- Charles Ardant du Picq en 1853
- Jean Sandherr en 1870
- Ludovic de Garnier des Garets en 1873
- Octave Gustave Adolphe Gillet en 1889
- Jean Vautrin en 1937
Sources et bibliographie
[modifier | modifier le code]- Le 9e bataillon de chasseurs à pied pendant la guerre de 1914-1918 : souvenir à tous ceux qui en ont fait partie, Paris, H. Charles Lavauzelle et Cie, , 103 p., lire en ligne sur Gallica.
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Cote LH/552/45 », base Léonore, ministère français de la Culture
- Joseph Girard, « La participation des F.F.I. à la libération des Alpes-Maritimes », Cahiers de la Méditerranée, vol. 12, no 1, , p. 17–28 (DOI 10.3406/camed.1976.1418, lire en ligne, consulté le )
- Henri Béraud, « Le groupement alpin sud (1944-1945) », Les Cahiers des troupes de montagne, no 17, , p. 49-54 (lire en ligne)