iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.wikipedia.org/wiki/Élections_législatives_néerlandaises_de_2006
Élections législatives néerlandaises de 2006 — Wikipédia Aller au contenu

Élections législatives néerlandaises de 2006

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Élections législatives néerlandaises de 2006
150 sièges de la Seconde Chambre
(Majorité absolue : 76 sièges)
Corps électoral et résultats
Inscrits 12 264 503
Votants 9 854 998
80,35 % en augmentation 0,3
Votes exprimés 9 838 683
Blancs et nuls 16 315
CDA – Jan Peter Balkenende
Voix 2 608 573
26,51 %
en diminution 2,1
Représentants élus 41 en diminution 3
PvdA – Wouter Bos
Voix 2 085 077
21,19 %
en diminution 6,1
Représentants élus 33 en diminution 9
SP – Jan Marijnissen
Voix 1 630 803
16,58 %
en augmentation 10,3
Représentants élus 25 en augmentation 16
VVD – Mark Rutte
Voix 1 443 312
14,67 %
en diminution 3,2
Représentants élus 22 en diminution 6
PVV – Geert Wilders
Voix 579 490
5,89 %
Représentants élus 9 en augmentation 9
Résultats par province
Carte
Composition de la Seconde Chambre nouvellement élue
Diagramme
  • CDA : 41 sièges
  • PvdA : 33 sièges
  • SP : 25 sièges
  • VVD : 22 sièges
  • PVV : 9 sièges
  • GL : 7 sièges
  • CU : 6 sièges
  • D66 : 3 sièges
  • PvdD : 2 sièges
  • SGP : 2 sièges
Premier ministre
Sortant Élu
Jan Peter Balkenende
CDA
Jan Peter Balkenende
CDA
Législature élue
34e
nlverkiezingen.com

Les élections législatives néerlandaises de 2006 (en néerlandais : Tweede Kamerverkiezingen 2006) ont lieu le . Ce scrutin permet aux électeurs de désigner leurs 150 représentants à la Seconde Chambre des États généraux pour un mandat de quatre ans, par un scrutin à la proportionnelle au seuil de 0,67 % des voix[1].

Ces élections sont prévues officiellement le . La date est d'abord décalée au pour ne pas tomber le jour de l'Ascension. Des élections anticipées sont ensuite rendues nécessaires par la chute du cabinet Balkenende II, du fait du retrait des Démocrates 66 (D66) de la coalition gouvernementale le , celle-ci ne disposant alors plus de la majorité parlementaire. Le cabinet Balkenende III est un gouvernement minoritaire de transition jusqu'au scrutin.

L'événement le plus marquant de ce scrutin aura été le changement des rapports de force à la gauche de l'échiquier politique, faisant du Parti socialiste, parti classé à la gauche radicale, la troisième force politique du pays, avec 26 sièges à l'assemblée, soit 17 de plus que lors des dernières élections, au détriment du Parti travailliste, d'orientation sociale-démocrate, qui, lui, perd 10 sièges. L'extrême droite, enfin, enregistre elle aussi une baisse significative de ses effectifs à la Seconde Chambre, avec 9 sièges seulement pour le nouveau Parti pour la liberté. Le rejet de la Constitution européenne par référendum semble avoir été la principale cause du succès spectaculaire du Parti socialiste.

Conformément à la Constitution des Pays-Bas, le Premier ministre sortant Jan Peter Balkenende remet la démission de son gouvernement à la reine Beatrix. Celle-ci devait rapidement désigner la nouvelle personne qui sera chargée d'occuper ce poste. Le Premier ministre, ou « formateur », est traditionnellement le leader de la formation arrivée en tête aux élections législatives, mais il peut aussi être un représentant de la société civile. Les négociations peuvent être très longues et durer des semaines, voire des mois, phénomène peu surprenant dans la vie politique aux Pays-Bas. À l’issue de ces élections législatives, les Pays-Bas se sont dirigés vers la formation d’une grande coalition « à l'allemande » rassemblant l’Appel démocrate-chrétien et le Parti travailliste. Ce type de coalition, fréquente aux Pays-Bas depuis la Seconde Guerre mondiale, ne disposant pas de la majorité absolue (73 sièges), devrait donc s’ouvrir au moins à une autre formation.

Le cabinet Balkenende IV, issu de cette négociation est officiellement annoncé le . Il rassemble des ministres issus de l'Appel chrétien-démocrate, du Parti travailliste et de l'Union chrétienne.

Partis et candidats

[modifier | modifier le code]

Pour l'élection de la Seconde Chambre des États généraux, il existe 19 circonscriptions électorales dans lesquelles les listes sont déposées. Traditionnellement les partis présentent la même liste dans toutes les circonscriptions mais il arrive que certaines listes soient différentes d'une circonscription à l'autre.

Liste Partis Tête de liste Notes
1. Appel chrétien-démocrate (CDA) Jan Peter Balkenende Premier ministre sortant.
2. Parti travailliste (PvdA) Wouter Bos
3. Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) Mark Rutte
4. Parti socialiste (SP) Jan Marijnissen Accords avec la Gauche verte.
5. Liste 5 Fortuyn (LPF) Olaf Stuger Anciennement Liste Pim Fortuyn.
6. Gauche verte (GL) Femke Halsema Accords avec le Parti socialiste.
7. Démocrates 66 (D66) Alexander Pechtold
8. Union chrétienne (CU) André Rouvoet Accords avec le Parti politique réformé.
9. Parti politique réformé (SGP) Bas van der Vlies Accords avec l'Union chrétienne.
10. Pays-Bas Transparents (TN) Gerrit de Wit et Alexander Brom
11. Parti pour les animaux (PvdD) Marianne Thieme
12. EénNL Marco Pastors
13. Parti pour la liberté (PVV) Geert Wilders
14. Liste 14 Huib Poortman Présent dans 18 circonscriptions.
15. Parti pour les Pays-Bas (PvN) Hilbrand Nawijn Présent dans 18 circonscriptions.
16. Parti de la démocratie directe continue (CDDP) Rob Verboom Présent dans 13 circonscriptions.
17. Parti libéral démocrate (LibDem) Sammy van Tuyll van Serooskerken Présent dans 16 circonscriptions.
18. Parti des séniors unis (VSP) Herman Troost Présent dans 16 circonscriptions.
19. Collectif Ad Bos (ABC) Ad Bos Présent dans 16 circonscriptions.
20. Vert libre! (GV) Wernard Bruining Présent dans 8 circonscriptions.
21. Liste 21 Arif Potmis Présent dans 7 circonscriptions.
22. Parti ouvert de Tamara (TOP) Tamara Bergfeld Présent dans 1 circonscription.
23. Parti multiculturel solide (SMP) Max Sordam Présent dans 2 circonscriptions.
24. LRVP - hetZeteltje Sander van der Sluis Présent dans 1 circonscription.
Résultats des élections législatives néerlandaises de 2006[2]
Partis Voix % +/- Sièges +/-
Appel chrétien-démocrate (CDA) 2 608 573 26,51 en diminution 2,11 41 en diminution 3
Parti travailliste (PvdA) 2 085 077 21,19 en diminution 6,07 33 en diminution 9
Parti socialiste (SP) 1 630 803 16,58 en augmentation 10,26 25 en augmentation 16
Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) 1 443 312 14,67 en diminution 3,24 22 en diminution 6
Parti pour la liberté (PVV) 579 490 5,89 Nv. 9 en augmentation 9
Gauche verte (GL) 453 054 4,60 en diminution 0,54 7 en diminution 1
Union chrétienne (CU) 390 969 3,97 en augmentation 1,85 6 en augmentation 3
Démocrates 66 (D66) 193 232 1,96 en diminution 2,11 3 en diminution 3
Parti pour les animaux (PvdD) 179 988 1,83 en augmentation 1,34 2 en augmentation 2
Parti politique réformé (SGP) 153 266 1,56 en diminution 0,01 2 en stagnation
EénNL 62 829 0,64 Nv. 0 en stagnation
Liste Pim Fortuyn (LPF) 20 956 0,21 en diminution 5,49 0 en diminution 8
Autres partis 36 987 0,38 - 0 en stagnation
Suffrages exprimés 9 838 683 99,83
Votes blancs et invalides 16 315 0,17
Total 9 854 998 100 - 150 en stagnation
Abstentions 2 409 505 19,65
Inscrits / participation 12 264 503 80,35

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. (en) Dutch animal rights party wins 2 seats in election, Reuters, 23 novembre 2006.
  2. (nl) « Kiesraad - verkiezingsuitslagen », sur www.verkiezingsuitslagen.nl.