cousin
1. cousin, e
n. [ lat. consobrinus ]2. cousin
n.m. [ du lat. culex, culicis ]COUSIN2
(kou-zin) s. m.HISTORIQUE
- XVIe s. Cusin, monstre à double aile, au mufle elephantin, Canal à tirer sang, qui, voletant en presse, Sifles d'un son aigu.... [RONS., 270]Tant n'est la guespe ennemie au raisin, Ni au bergeail le moleste cusin [AM. JAMYN, liv. V, Épigr. à Gellia]
ÉTYMOLOGIE
- Génev. cusin ; saintong. cheusson ; du latin hypothétique culicinus, diminutif de culex, cousin.
cousin
Il était aussi, dans l'ancienne France, le Titre que, dans ses lettres, le roi donnait à des princes étrangers, aux cardinaux, aux pairs, aux ducs, aux maréchaux de France, aux grands d'Espagne et à quelques seigneurs du royaume.
Fam., Le roi n'est pas son cousin signifie, avec une nuance d'ironie, Il se met au-dessus du roi, il est très fier, très glorieux.
Il se dit, figurément et familièrement, de Ceux qui sont en bonne intelligence. Si vous faites telle chose, nous ne serons pas cousins. Depuis cette fâcheuse affaire, je ne suis pas très cousin avec lui.
cousin
cousin
Cousin a Consanguineus, quasi Consanguin.
Deux cousins germains fils de deux freres, ou de deux soeurs, Fratres patrueles, Sobrini, Consobrini.
Cousin germain par nature, ou frere germain d'amitié, Frater cognatione patruelis amore germanus.
¶ Un cousin, genus insecti, Culex.
cousin
COUSIN, SINE, s. m. et f. COUSINAGE, s. m. COUSINER, v. a. [Kou-zein, zine, zinage, ziné.] Il se dit de ceux qui sont issus, ou de deux frères, ou de deux soeurs, ou l'un du frère, l' aûtre de la soeur. "Cousins germains. Les enfans de ceux-ci s'apèlent cousins issus de germains; populairement, cousins seconds. Ceux qui sont plus éloignés s'apèlent cousins au 3e, au 4e degré, et non pas, cousins troisièmes, quatrièmes.
Rem. 1°. Nos anciens disaient, cousin remué de germains, et on le dit encôre dans la plupart des Provinces: mais on dit, à Paris, issu de germain, et c'est comme il faut dire. Mén.
2°. COUSIN, n'est pas du beau style; et l'on ne dirait pas aujourd'hui, dans une Tragédie, comme P. Corneille a dit, dans celle d'Horace, que chacun, dans l'armée énemie, reconaît un beau-frère, un cousin.
3°. En style proverbial, cousin signifie quelquefois ami. "Si vous faites cela, nous ne serons pas cousins. — Si telle chôse m'arrivait, le Roi ne serait pas mon cousin; je m'estimerais plus heureux que le Roi. — On dit aussi burlesquement, qu'un homme est mangé de cousins, quand, sous prétexte de cousinage, une foule d' importuns viènent piquer sa table. C'est un jeu de mots sur les deux sens de cousin, qui signifie, parent, et insecte qui pique. Voyez plus bâs.
COUSINAGE, est la parenté qui est entre cousins. "Ils s'apèlent cousins: d'où vient ce cousinage? — Il se prend aussi pour toute l'assemblée des parens: Il a prié à ce repas tout le cousinage.
COUSINER, c'est apeler quelqu'un cousin. "Il vous cousine; de quel côté est-il votre cousin? Ils se cousinent, mais ils ne sont point parens; ils ne sont qu'alliés fort éloignés. — On dit, dans le Dict. de Trév., qu'il n'y a que les Provinciaux qui se cousinent. Ce terme de familiarité n'est point en usage à la Cour.
COUSINER, est aussi neutre, pour signifier, aler piquer les tables des parens vrais ou prétendus; ce qui se dit sur-tout des paûvres Gentilshommes de campagne. "Il va cousiner chez l'un, chez l'aûtre.
COUSIN, s. masc. COUSINIèRE, s. fém. [Kou-zein, zi-niè-re; 3eè moy. et long au 2d.] Cousin, est une espèce de moucheron piquant et importun. Cousinière, est une sorte de gaze, ou de toile de canevas, dont on entoûre un lit, pour se garantir des cousins.
cousin
(kuzɛ̃) masculincousine
Cousin, Vetter, Mücke, Schnakecousin, gnat, mosquitoneef, mug, steekmug, neef/nicht, kozijnבן-דוד (ז), דודן (ז), בֶּן דּוֹד, דּוֹדָןneef, oomskindcosí, cúlexbratranecfætter, kusinebokuzo, kuzoprimoserkkuunokafivérfrændicugino従兄弟, いとこfetter, søskenbarnprimokusin党哥, 党弟, 姑表哥, 姑表弟, 姨表哥, 姨表弟, 舅表哥, 舅表弟, 堂表兄弟姊妹ξάδερφος, ξάδελφοςдвоюродный братاِبْنُ العَمِّbratić사촌kuzynลูกพี่ลูกน้องkuzenanh em họбратовчед (kuzin) fémininnom