Maxime Gautier
Research Lead covering the French market
Le marché immobilier de l'ancien en France - Faits et chiffres
Le marché de l’ancien, qui représente environ 80 % des ventes de logements à l'échelle nationale et a atteint des sommets historiques au cours de ces dernières années, n'a cessé de croître progressivement depuis 2015. En effet, en 2019, les ventes de logements anciens (c'est-à-dire des logements ayant été construits au moins il y a cinq ans) ont dépassé la barre du million en France. Et, en 2020, malgré la crise sanitaire due à l'épidémie de Covid-19, le nombre de ces ventes s'élevait à près d'un million. Ainsi, la résilience de ce marché face aux crises est une nouvelle fois prouvée.
L'Île-de-France, très densément peuplée, enregistre le plus grand nombre de ventes sur le marché de l'ancien. Elle représentait à elle seule plus de 15 % des ventes dans l'ancien à l'échelle nationale au fil des dernières années. De ce fait, c'est la région où les prix immobiliers ont augmenté le plus par rapport au reste de la France. Ainsi, Paris avait en novembre 2020 le prix au mètre carré signé le plus élevé de l'Hexagone, ainsi que des marges de négociation pour l'achat d'un logement (maison ou appartement) inférieures à la moyenne nationale. Mais c'est aussi dans la Ville Lumière que le pouvoir d'achat immobilier des Français est le plus bas, très loin de la moyenne nationale de 56 mètres carrés de surface habitable.
Le prix moyen d'achat d'une résidence principale dans ce marché était d'environ 230.000 euros en 2018 en France. Selon les indices des prix, la valeur des maisons et des appartements dans l'ancien est montée sans interruption en France depuis 2015. Dès lors, les taux de variation de l'indice des prix immobiliers dans l'ancien sont restés positifs. Néanmoins, d'après les prévisions du Groupe BPCE, on s'attend à des taux négatifs pour l'année 2021.
Enfin, en ce qui concerne le financement des logements dans l'ancien en France, on constate une augmentation du nombre d'opérations immobilières financées pour l'accession dans l'ancien ainsi que du nombre de prêts immobiliers accordés à cette fin. Quant à la valeur moyenne empruntée afin d'acheter une résidence principale dans ce marché, celle-ci oscillait entre 145.100 et 172.200 euros depuis 2012.
Ainsi, même si près de la moitié des accédants ayant contracté un prêt immobilier pour acquérir leur résidence principale durant les deux dernières décennies avaient moins de 35 ans, on observe paradoxalement une hausse progressive de la rémunération annuelle moyenne des emprunteurs depuis 2015. En outre, concernant la catégorie socioprofessionnelle de ces acquéreurs : près d'un tiers avaient une profession libérale ou un statut de cadre supérieur, contre plus d’un tiers étant des employés ou des ouvriers.
L'Île-de-France, très densément peuplée, enregistre le plus grand nombre de ventes sur le marché de l'ancien. Elle représentait à elle seule plus de 15 % des ventes dans l'ancien à l'échelle nationale au fil des dernières années. De ce fait, c'est la région où les prix immobiliers ont augmenté le plus par rapport au reste de la France. Ainsi, Paris avait en novembre 2020 le prix au mètre carré signé le plus élevé de l'Hexagone, ainsi que des marges de négociation pour l'achat d'un logement (maison ou appartement) inférieures à la moyenne nationale. Mais c'est aussi dans la Ville Lumière que le pouvoir d'achat immobilier des Français est le plus bas, très loin de la moyenne nationale de 56 mètres carrés de surface habitable.
Le prix moyen d'achat d'une résidence principale dans ce marché était d'environ 230.000 euros en 2018 en France. Selon les indices des prix, la valeur des maisons et des appartements dans l'ancien est montée sans interruption en France depuis 2015. Dès lors, les taux de variation de l'indice des prix immobiliers dans l'ancien sont restés positifs. Néanmoins, d'après les prévisions du Groupe BPCE, on s'attend à des taux négatifs pour l'année 2021.
Enfin, en ce qui concerne le financement des logements dans l'ancien en France, on constate une augmentation du nombre d'opérations immobilières financées pour l'accession dans l'ancien ainsi que du nombre de prêts immobiliers accordés à cette fin. Quant à la valeur moyenne empruntée afin d'acheter une résidence principale dans ce marché, celle-ci oscillait entre 145.100 et 172.200 euros depuis 2012.
Ainsi, même si près de la moitié des accédants ayant contracté un prêt immobilier pour acquérir leur résidence principale durant les deux dernières décennies avaient moins de 35 ans, on observe paradoxalement une hausse progressive de la rémunération annuelle moyenne des emprunteurs depuis 2015. En outre, concernant la catégorie socioprofessionnelle de ces acquéreurs : près d'un tiers avaient une profession libérale ou un statut de cadre supérieur, contre plus d’un tiers étant des employés ou des ouvriers.
