iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.
iBet uBet web content aggregator. Adding the entire web to your favor.



Link to original content: http://fr.m.wiktionary.org/wiki/pourquoi_que
pourquoi que — Wiktionnaire, le dictionnaire libre

Étymologie

modifier
De l’adverbe interrogatif pourquoi et de la conjonction que.

Adverbe interrogatif

modifier
Adverbe
pourquoi que
\puʁ.kwa kə\

pourquoi que \puʁ.kwa kə\

  1. (Populaire) Pourquoi.
    • Voyons, pourquoi que tu as cherché à t’émanciper, hier ?, pourquoi que tu as quitté l’homme respectable, que voilà ! — (Prosper Dinaux et Gustave Lemoine, Nicolas Nickleby ou les mendiants de Londres, acte 4, tableau 2, scène 7 , dans La France dramatique au dix-neuvième siècle : choix de pièces modernes, vol. 8, Paris, C. Tresse, 1841, page 37)
    • Pourquoi qu’à m’en veut, dit-il, avec une larme dans le coin de l’oeil, j’y ai rien fait, moé? — (Rodolphe Girard, Marie Calumet, Montréal, 1904, chapitre X)
    • Pourquoi que tu me regardes comme ça ? — (Paul Claudel, L'Annonce faite à Marie, 1912, acte I, scène 1)
    • Robert marmotta d’une voix blanche : « Pourquoi que vous me fixez comme ça ? » Je repris, l’imitant malgré moi : « Pourquoi que je te fixe comme ça ? Et toi ? pourquoi que tu ne peux pas soutenir mon regard ? » — (François Mauriac, Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 125)
    • Pourquoi que vous êtes assis sur des armes ? Ça peut être dangereux, et d’abord, pourquoi que c’est que vous les avez enveloppées dans du papier UPS ? — (Patricia Cornwell, L’Ile des chiens, librairie générale française, 2013)
La forme d’inversion sujet-verbe, propre à la phrase interrogative directe, n’est pas utilisée dans ce cas, comme elle devrait l’être à la suite de l’adverbe pourquoi. Aujourd’hui, on dit plutôt simplement pourquoi sans inversion.

Traductions

modifier

→ voir pourquoi

Prononciation

modifier

Références

modifier
  • Antoine Fidèle Poyart, Flandricismes, Wallonismes et expressions impropres dans la langue française, 3e édition, Bruxelles, impr. de M.-E. Rampelbergh, 1821, p. 147