Verdun-Léon Saulnier
Verdun-Léon Saulnier (mieux connu sous l'abréviation V.-L. Saulnier), né à Rome le et mort à Bron le , est un universitaire français, spécialiste de romanistique et plus particulièrement de François Rabelais et de Clément Marot.
Naissance | |
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Nom dans la langue maternelle |
Verdun-Louis Saulnier |
Nom de naissance |
Léon Georges Jean Marie Louis Verdun Saulnier |
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Biographie
modifierVerdun-Léon Saulnier naît à Rome le [1]. Son premier prénom est dû à sa naissance l'année suivant la bataille de Verdun, où, d'après sa nécrologie publiée dans le Bulletin de l'association Guillaume Budé, son père avait été blessé[1]. Or son père, Jules Michel Gaspard Saulnier (né à Tropéa, Calabre, Italie, le 9 juin 1870 et décédé à Paris, XVe arrondissement, le 20 février 1956) n'a pas pris part à la bataille de Verdun.
Élève de l'École normale supérieure (promotion 1936), agrégé de lettres, il commence sa carrière au lycée du Mans ; il passe son doctorat à l'Université de Lyon sur Maurice Scève italianisant et humaniste. Il est nommé en 1949 à la Sorbonne[1].
Il meurt à Bron le .
Œuvre
modifierDurant la Seconde Guerre mondiale, il écrit plusieurs volumes pour la collection Que sais-je ? (voir ci-dessous). Après la guerre, il publie à de nombreuses reprises pour la Bibliothèque d'Humanisme et Renaissance. Il édite de très nombreux textes littéraires : Du Bellay, Erasme, Marot, Rabelais, mais aussi des auteurs des siècles suivants (Racine, La Fontaine, Voltaire, Vigny...) ainsi que des études sur les principaux auteurs du XVIe siècle, monographies et articles. Certains de ses cours ont été publiés[1].
Verdun-Léon Saulnier a notamment travaillé sur la paternité du Cymbalum Mundi et donc sur Bonaventure Des Périers. En particulier, il développe fortement la notion d'hésuchisme évangélique et politique pour expliquer certaines œuvres du XVIe siècle, en particulier celles de François Rabelais et de Bonaventure Des Périers[2].
Il a également recensé et classé l'œuvre de la poétesse lyonnaise Pernette du Guillet[3].
Ouvrages
modifier- Verdun-Léon Saulnier, La littérature française de la Renaissance : 1500-1610, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 85), , 128 p. (OCLC 459375356)
- Verdun-Léon Saulnier, La Littérature française du siècle philosophique : 1715-1802, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 128), , 134 p. (OCLC 459375485)
- Verdun-Léon Saulnier, La Littérature française du Moyen Âge : des origines à 1500, Paris, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? » (no 145), , 356 p. (OCLC 459375398)
- Verdun-Léon Saulnier, Maurice Scève : ca 1500-1560, Paris, Klincksieck, coll. « Textes littéraires français », 1948-1949, 4 p. (OCLC 459375710)
Articles
modifier- Verdun-Léon Saulnier, « Remarques sur la tradition des textes de Mellin de Saint-Gelais », Bulletin de l'Association Guillaume Budé, Persée, vol. 1, no 2, , p. 13-19 (DOI 10.3406/bude.1953.4537, lire en ligne)
Notes et références
modifier- Fernand Robert, « « Verdun-Léon Saulnier », Bulletin de l'association Guillaume Budé », sur Persée.fr (consulté le ).
- (fr + it) Franco Giacone (dir.), Le Cymbalum mundi : actes du colloque de Rome (3-6 novembre 2000), Genève, Librairie Droz, coll. « Travaux d'humanisme et Renaissance » (no 383), , 608 p. (ISBN 978-2-600-00870-9, OCLC 53903506, lire en ligne), « L'énigme du Cymbalum mundi : de l'allégorisation subversive au dialogue comique », p. 299.
- Tristan Vigliano, « Pernette en ses rymes », Acta Fabula, Acta Fabula / Équipe de recherche Fabula, no vol. 8, n° 1, (ISSN 2115-8037, lire en ligne).
Liens externes
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