Texas Instruments
Texas Instruments (TI) est une entreprise d'électronique américaine renommée dans le domaine des composants électroniques passifs et des semi-conducteurs fondée en 1941. Originellement nommée Geophysical Service Incorporated (GSI), la société prend son nom actuel en 1951[5]. Son siège est à Dallas, Texas. TI compte plus de 30 000 employés et un catalogue de plus de 80 000 produits, notamment des microcontrôleurs, processeurs, capteurs, connectivité sans fil et calculatrices scientifiques.
Texas Instruments | |
Création | 1941 |
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Dates clés | 1930 (en tant que GSI (en)) 1951 : nom actuel |
Fondateurs | Cecil H. Green Patrick E. Haggerty John Erik Jonsson Eugene McDermott[1] |
Personnages clés | Rich Templeton : Président & CEO Gangadhar Burra : CTO Kevin March : CFO Brian Bonner : CIO[2] |
Forme juridique | Public (NYSE : TXN) |
Action | NASDAQ (TXN) et bourse de Tokyo |
Slogan | Technology for Innovators |
Siège social | Dallas, Texas États-Unis |
Président | Richard K. Templeton (en) |
Activité | Semi-conducteur, Électronique |
Produits | Circuits intégrés, Processeurs de signal numérique, Digital Light Processors (DLP), RFID, Calculatrices |
Filiales | Burr-Brown Corporation (en) (depuis ) Chipcon (d) (depuis ) National Semiconductor (depuis ) Luminary Micro (en) (depuis ) Texas Instruments (France) (d) Texas Instruments (Japan) (d) Texas Instruments (Germany) (d) Texas Instruments (Norway) (d) Texas Instruments (Ireland) (d) Texas Instruments (Netherlands) (d) Texas Instruments (Switzerland) (d) |
Effectif | 29 888 en 2018 |
Site web | www.ti.com |
Capitalisation | 123 110 millions USD fin 2019 |
Fonds propres | 13,3 G$ ()[4] |
Chiffre d'affaires | 15 784 millions USD en 2018 |
Bilan comptable | 24,7 G$ ()[4] |
Résultat net | 5 580 millions USD en 2018[3] |
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Principaux actionnaires
modifierAu [6]:
Capital Research & Management | 11,9 % |
The Vanguard Group | 9,16 % |
Cicero Fonder | 4,28 % |
SSgA Funds Management | 4,23 % |
PRIMECAP Management | 3,41 % |
Massachusetts Financial Services | 2,55 % |
BlackRock Fund Advisors | 2,53 % |
T. Rowe Price Associates (Investment Management) | 2,49 % |
Capital Research & Management (Global Investors) | 1,80 % |
Capital Research & Management (World Investors) | 1,75 % |
Produits professionnels
modifierCircuits intégrés
modifierTexas Instruments a notamment inventé le circuit intégré, ouvrant ainsi la voie au développement de l'informatique tel qu'on le connaît actuellement. Texas Instruments a mis sur le marché ses premiers circuits intégrés logiques en 1961[5]. Cette invention valut, en 2000, le prix Nobel de physique à Jack Kilby[7],[8],[9].
TI est très présente dans le domaine des DSP. Elle fabrique aussi de nombreux chipsets pour appareils embarqués ; par exemple, la série des processeurs OMAP.
TI a toujours été parmi les dix plus importants fabricants de puces électroniques. En 2011, TI est numéro trois, derrière Intel et Samsung, mais devant Toshiba et STMicroelectronics[10].
Texas Instruments développe également des applications dans les domaines de l'espace, de l'avionique et de la défense[11].
Cinéma numérique
modifierTexas Instruments est également présente dans l'industrie cinématographique[12],[13],[14]. La technologie DLP Cinema est présentée le aux États-Unis dans deux salles, à Los Angeles et à New York[15], puis le en Europe, dans une salle à Paris[16].
Produits grand public
modifierTexas Instruments commercialise certains produits dérivés, comme les calculatrices électroniques de poche, avec le sigle « TI ». Son logo reprend ces deux lettres en relief sur une carte stylisée du Texas.
En 1967, il construit un premier prototype de "calculateur qui tient dans la main" et en dépose le brevet le 29 septembre[5].
Leur première calculatrice de poche vendue en France est la TI-2500 Datamath, qui arrive à Paris le . Son prix de 970 francs français est alors équivalent au salaire mensuel d'un instituteur[17].
TI a aussi été actif dans le domaine des jeux éducatifs avec, entre autres, la commercialisation en France à partir de 1979 de La Dictée magique[18].
La calculatrice scientifique de TI est au point de devenir un standard dans les instituts des États-Unis.[pas clair]
Galerie
modifier-
Logo de la marque.
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Le siège de TI à Dallas, au Texas.
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Des microprocesseurs sur la tranche de silicium (wafer) qui sert à leur fabrication.
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Technologie Texas Instruments DLP Cinema.
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Prototype du projecteur numérique DLP Cinema à Paris, 2000.
Notes et références
modifier- (en) « Texas Instruments History of innovation: Founders' Biographies », Site officiel (consulté le ).
- (en) « Texas Instruments Executive Officers », Site officiel (consulté le ).
- https://www.zonebourse.com/TEXAS-INSTRUMENTS/fondamentaux/
- (en) « Texas Instruments Annual Report 2021 SEC 10-K »
- FRANCOIS FRANCIS BUS, L'EPOQUE OU LES PUCES FONT LEURS LOIS : histoire des semiconducteurs vecue de chez texas... instruments., BOOKS ON DEMAND, (ISBN 2-322-25685-4 et 978-2-322-25685-3, OCLC 1225066813, lire en ligne)
- Zone Bourse, « TEXAS INSTRUMENTS : Actionnaires », sur www.zonebourse.com (consulté le )
- (en) Fiche Jack Kilby - Site officiel
- François Anceau et Yvan Bonnassieux 2007, p. 4
- (en) « Prix Nobel de physique 2000 »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Industrie électronique.
- (en) Aerospace and defense - Site officiel
- (en) « Plano Cinema Firm To Open Theater With Digital Projection, Self-Serve Snacks », TexasBusiness.com,
- Patrick Louguet et Fabien Maheu 2011, p. 75
- Laurent Creton et Kira Kitsopanidou 2013, p. 10
- (en) Charles S. Swartz (editor), Understanding digital cinema, 2005, p. 159.
- Éric Le Roy, Cinémathèque et Archives du Film, Armand Colin, 2013.
- « Datamath 2500 », Le Monde, 5 décembre 1972.
- « La Dictée Magique de Texas Instruments, jouet culte des 80’s ! », sur Eighties.fr,
Annexes
modifierBibliographie
modifier- (en) T. R. Reid, The chip : how two Americans invented the microchip and launched a revolution, New York, Random House, , 309 p., Rev. ed (ISBN 978-0-375-75828-7, OCLC 46618476).
- François Anceau et Yvan Bonnassieux, Conception des circuits VLSI du composant au système, Paris, Dunod, coll. « Sciences de l'ingénieur », , 315 p. (ISBN 978-2-100-50036-9, OCLC 493596121).
- Patrick Louguet (dir.) et Fabien Maheu (dir.), Cinéma-s et nouvelles technologies : continuités et ruptures créatives, Paris, L'Harmattan, coll. « Cahiers du CIRCAV » (no 22), , 340 p. (ISBN 978-2-296-55569-3, OCLC 779704695, lire en ligne).
- Laurent Creton (dir.) et Kira Kitsopanidou (dir.), Les salles de cinéma Enjeux, défiset perspectives, Paris, Armand Colin, coll. « Recherches », , 224 p. (ISBN 978-2-200-28758-0 et 978-2-200-29011-5, lire en ligne), p. 10.
- Philippe Binant, « Éléments d'histoire du cinéma numérique », La Lettre, no 177, , p. 42-44 (lire en ligne, consulté le ).