Robert Besnard
Robert Besnard, né le à Londres (Royaume-Uni), et mort le à Chauny[1] (Aisne, France), est un peintre et graveur français.
Naissance | |
---|---|
Décès | |
Nationalité | |
Activités | |
Père | |
Mère | |
Distinction |
Biographie
modifierFils aîné du peintre Albert Besnard, membre de l'Académie des Beaux-Arts, et de Charlotte Dubray, statuaire, il est dès son enfance souvent pris comme sujet des œuvres de son père, notamment dans ses eaux-fortes[2] : Le Bi à Villerville, Robert de profil, Robert et son âne. Il figure sur la gauche du fameux tableau de son père exposé au musée d'Orsay, Une famille, représentant la famille du peintre.
Il devient élève de son père, avec lequel il collabore, notamment pour une célèbre affiche illustrant Talloires et le lac d'Annecy. Il était associé à la Société nationale des beaux-arts, où il exposa aux Salons de 1901 à 1914, ainsi qu'au Salon d'automne de 1913[3].
Il épouse à Paris, le , Nelly-Litta de la Montagnie (1879-1949), une Américaine, d'une lointaine origine française (dont la famille avait participé avec Pieter Stuyvesant à la fondation de La Nouvelle-Amsterdam) et qui fit une carrière d'artiste-peintre sous le nom de Lita Besnard (on lui doit, entre autres, un portrait de Lucie Delarue-Mardrus conservé à Paris au ministère de la Marine[4]). Le couple a trois enfants : Françoise, née en 1903, qui épouse le journaliste Jean Luchaire ; Nelly, née en 1905 ; Édith, née en 1908, qui épouse l'éditeur Henri Filipacchi.
Il collabore avec son père Albert Besnard pour la réalisation d'une frise, commande de l'État pour la salle de la section française des beaux-arts de Saint-Louis (Missouri) aux États-Unis[5].
Engagé au 35e régiment d'infanterie, il est tué à l'ennemi lors de la bataille d'Autrêches au lieu-dit Chevillecourt (dans l'Oise) du 20 au , mort pour la France[6], mais sa famille, le croyant d'abord prisonnier, n'apprend sa mort qu'en 1915. Il est mentionné sur une plaque commémorative des « Morts pour la France » à l'église Saint-Louis-des-Français de Rome. Sa mort prématurée met un terme à une production limitée et peu connue.
Œuvres dans les collections publiques
modifier- Tours, musée des beaux-arts : Escrimeur, 1902, huile sur toile[7]
- Gray (Haute-Saône), musée Baron-Martin, La dame en redingote, aquarelle
Notes et références
modifier- selon sa fiche de décès sur le Site Mémoire des Hommes
- Louis Godefroy, L'Œuvre gravé de Albert Besnard, Loÿs Delteil, 1926.
- « BESNARD, Robert », Dictionnaire Bénézit
- « Mme Delarue Mardrus », notice sur la base Arcade.
- « frise », notice sur la base Arcade.
- « Visionneuse - Mémoire des Hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr
- « Escrimeur », notice no 02650002157, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Joconde, ministère français de la Culture
Annexes
modifierBibliographie
modifier- La Vie heureuse, Hachette, 1904.
- Dictionnaire Bénézit.
Liens externes
modifier
- Ressources relatives aux beaux-arts :