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Pierre Caron (réalisateur) — Wikipédia

Pierre Caron (réalisateur)

réalisateur français

Pierre Antoine Caron est un réalisateur, scénariste et producteur français, né le dans le 9e arrondissement de Paris et mort le à Caracas au Venezuela[1] où il avait dû fuir à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Pierre Caron
Nom de naissance Pierre Antoine Caron
Naissance
Paris, France
Nationalité Drapeau de la France Française
Décès (à 69 ans)
Caracas, Venezuela
Profession Réalisateur
Films notables Bécassine

Biographie

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Après avoir terminé ses études au Lycée Carnot[2], il réalise à l'âge de vingt ans son premier film, L'Homme qui vendit son âme au diable avec Charles Dullin (1920), bien accueilli par la critique[réf. souhaitée]. En 1923, il crée la société de production Pierre Caron et produit le film La Mare au diable, dont il est aussi le réalisateur. Il travaille ensuite sur des commandes publicitaires[2].

Il revient au cinéma au début du parlant et tourne notamment Grains de beauté (1932), Votre sourire (1934), Blanchette avec Marie Bell (1936), Marinella avec Tino Rossi (1936), La Route enchantée avec Charles Trenet. En 1938, Sacha Guitry lui confie la réalisation de l'adaptation de sa pièce L'Accroche-cœur, avec Henri Garat et Jacqueline Delubac. Il réalise encore Bécassine puis deux films pendant l'Occupation, dont Pension Jonas. Durant l'Occupation allemande, il est également condamné à un emprisonnement lié au marché noir.

À la Libération, pour avoir tourné pour la Continental-Films, société de production cinématographique française liée à la collaboration, et pour des activités de marché noir[3], il est condamné à une peine d'emprisonnement de cinq ans et à une forte amende[2], mais il réussit à quitter la France. Il réalise trois films en Espagne (un long-métrage et deux courts-métrages) et un au Venezuela, et meurt en exil à Caracas en 1971.

Filmographie

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Assistant réalisateur

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Réalisateur

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Notes et références

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  1. Archives de Paris 9e, acte de naissance no 1054, année 1901 (page 26/31) (avec mentions marginales de reconnaissance, légitimation, mariage et décès)
  2. a b et c Claude Beylie et Philippe d'Hugues, Les oubliés du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Éditions du Cerf, 1999, p. 25-29
  3. Christine Leteux, Continental films : Cinéma français sous contrôle allemand, éditions La Tour Verte, 2017

Liens externes

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