Papus (Toulouse)
Papus est un quartier de Toulouse, situé sur la rive gauche, entre Bagatelle et Tabar. Il est intégré au sein du quartier prioritaire « Grand Mirail ».
Papus | ||
Portes Sud, un ensemble de bureaux construit sur l'ancien site de l'AFPA | ||
Administration | ||
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Pays | France | |
Région | Occitanie | |
Département | Haute-Garonne | |
Métropole | Toulouse Métropole | |
Commune | Toulouse | |
Géographie | ||
Coordonnées | 43° 34′ 23″ nord, 1° 24′ 55″ est | |
Transport | ||
Gare | Gallieni-Cancéropôle | |
Bus | 1213 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
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Histoire
modifierSon nom vient d'une ancienne ferme, terres situées en Ardenne basse, comprises dans le gardiage de Toulouse (c'est-à-dire qu'elles sont du ressort juridique des Capitouls) et dépendantes, d'un point de vue féodal, du monastère de la Daurade. Cette ferme est reliée aux Papus, une famille de commerçants toulousains, dès la fin du XVe siècle. Les archives mentionnent un probable agrandissement de propriété avec Pierre Papus, qui fut nommé capitoul en 1528. Papus est cité comme une grande propriété noble jusqu'à la Révolution Française, appartenant sur le cadastre de 1680 à M. Trouette[1].
La ferme reste un domaine agricole laitier important jusqu'au milieu du XXe siècle, lorsque l'ONIA rachète certaines terres afin de construire un parc immobilier. La zone perd son caractère rural dès l'installation, à proximité, de l'usine ONIA (ancien nom d'AZF), Office National Industriel de l'Azote dont la production débute en 1927.
La production augmente après la Seconde Guerre mondiale et la direction lance un programme de construction pour loger à proximité de l'usine ses ouvriers. En 1948, l'ONIA crée la Société HLM de Papus. C'est le début de la cité de Papus, avec des petits immeubles de trois étages pour les ouvriers et des résidences pavillonnaires pour les cadres, œuvre des architectes Joachim et Pierre Genard[2].
La cité se développe jusque dans les années 1980 (école, commerces ...) tout en conservant des espaces verts importants et une mixité architecturale.
Cet ensemble, la nature ouvrière de la cité en fait aujourd'hui un quartier bien plus calme que la cité de Bagatelle ou du Mirail. Ce quartier a été très touché par l'explosion d'AZF, matériellement et psychologiquement, de nombreux résidents ont travaillé de près ou de loin dans cette usine.
Situation
modifierLe quartier est délimité par la rocade ouest au sud et à l'ouest, la voie ferrée de la ligne de Saint-Agne à Auch à l'est, et au nord par l'allée de Guyenne, du Rouergue et la rue de Fourcade.
Il fait partie du grand Mirail et est entouré des quartiers de Croix de Pierre à l'est, la Faourette au nord, et la Reynerie à l'ouest.
Lieux et monuments
modifierAménagement urbain
modifierVie culturelle et associative
modifierVoies de communications et transports
modifierTransports en commun
modifier- Gallieni-Cancéropôle
- TER Occitanie
- 11121352
Axes routiers
modifierLe quartier est traversé par la route de Seysses, un axe secondaire majeur entre la ville homonyme et Toulouse.
Il est accessible par :
- Autoroute A620 (rocade ouest) : Accès no 25 (Langlade) et no 26 (La Faourette)
Notes et références
modifier- Voir Eugène Lougarre, Lafourguette, p.36
- Pierre Salies, la terrible explosion de l'usine AZF à Toulouse, comment en est-on arrivé là ?, revue Archistra, numéro 211-212, oct. 2001.