Jean Joseph Louis Autesserre
Jean Joseph Louis Autesserre ou Autessere, né le à Nîmes (Gard), mort le à Agde (Hérault), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Joseph Louis Autesserre | ||
Naissance | Nîmes (Gard) |
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Décès | (à 62 ans) Agde (Hérault) |
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Origine | France | |
Arme | Infanterie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1773 – 1814 | |
Distinctions | Chevalier de la Légion d’honneur | |
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États de service
modifierIl entre en service le , comme soldat au régiment de Bourgogne-infanterie, il passe dans les grenadiers le , et il est congédié par ancienneté le .
Le , il est volontaire dans la 1re compagnie du 1er bataillon de volontaire de la Marne, et il est nommé capitaine le jour même. Le , il quitte ce corps pour entrer avec le grade de lieutenant-colonel dans le 3e bataillon franc du Nord, jour de la formation de ce bataillon. Il est promu adjudant-général chef de bataillon le , et adjudant-général chef de brigade le , par les représentants du peuple près l’armée des Pyrénées orientales.
Il fait les campagnes de 1792 et 1793, à l’armée du Nord, celles des ans II et III à l’armée des Pyrénées orientales, et reçoit cinq blessures, dont une le prive de l’œil droit. Il passe à la place d’Agde et au fort de Brescou en qualité d’adjudant-capitaine le , et il est mis au traitement de réforme le .
Il est rappelé à l’activité le , et mis à la disposition du général commandant la 8e division militaire, il devient président du conseil de guerre de la division le . Le , il est autorisé à se rendre à Dijon, au quartier général de l’armée de réserve de l’armée d’Italie, et il fait la campagne jusqu’au , date de sa mise de nouveau au traitement de réforme.
Le , il est nommé, sur sa réclamation, commandant en second de la succursale des Invalides de Louvain, et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le . Il conserve son poste jusqu’au , et le suivant, il passe au commandement d’armes du fort de Lourdes dans la 10e division militaire. Il est mis en non activité le , et il est admis à la retraite avec le grade de colonel le suivant.
Il meurt le , à Agde.
Sources
modifier- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 4, Bureau de l’administration, , 640 p. (lire en ligne), p. 483.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires des colonels de Napoléon, S.P.M., , 978 p. (ISBN 978-2-296-53887-0, lire en ligne), p. 56
- Commandant G. Dumont, Bataillons de volontaires nationaux, (cadres et historiques), Paris, Lavauzelle, , p. 186.
- Jean Sarramon, Napoléon et les Pyrénées : Les chasseurs des montagnes et la couverture de la frontière 1808-1814, Editions Le Lézard, , p. 249.
- Jules Delhaize, La domination française en Belgique à la fin du XVIIIe et au commencement du XIXe siècle ... : L'empire. Première partie : de 1804 à 1812, J. Lebègue & cie, , p. 85.
- « Cote LH/78/53 », base Léonore, ministère français de la Culture