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Jack Clayton — Wikipédia

Jack Clayton

producteur, réalisateur et scénariste britannique

Jack Clayton est un producteur, réalisateur et scénariste britannique, né le à Brighton et mort le à Slough.

Jack Clayton
Naissance
Drapeau du Royaume-Uni Brighton, East Sussex (Royaume-Uni)
Nationalité Drapeau du Royaume-Uni Britannique
Décès (à 73 ans)
Drapeau du Royaume-Uni Slough, Berkshire (Royaume-Uni)
Profession réalisateur, producteur, scénariste
Films notables Les Chemins de la haute ville
Les Innocents
Gatsby le Magnifique

Il était spécialisé dans l’adaptation d’œuvres littéraires.

Biographie

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Carrière

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Jack Clayton commence sa carrière en travaillant pour les studios Denham d’Alexander Korda où, arrivé comme garçon de courses, il devient progressivement monteur.

Après avoir servi dans la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il devient producteur associé pour plusieurs films de Korda, avant de diriger le court métrage The Bespoke Overcoat (1956) basé sur l’adaptation théâtrale (1953) que fit Wolf Mankowitz (en) de la nouvelle de Nicolas Gogol, Le Manteau (1842). Ce film resitue l’action de l’histoire de Gogol dans un entrepôt de vêtements de l’East End de Londres et fait d’un pauvre juif le fantomatique protagoniste.

Son premier long métrage, Les Chemins de la haute ville (Room at the Top, 1959), est un réquisitoire sévère contre le système britannique des classes. Le film, qui adapte un roman de John Braine, est présenté en compétition au Festival de Cannes et remporte deux Oscars dont l'Oscar de la meilleure actrice décerné à Simone Signoret. Il vaut aussi à Clayton sa seule nomination pour l’Oscar du meilleur réalisateur. Ce long-métrage est considéré comme l’un des films fers de lance du mouvement du réalisme cinématographique en Grande-Bretagne.

Clayton poursuit avec ce qui va devenir un classique du cinéma fantastique : Les Innocents (The Innocents, 1961), une histoire de fantômes tirée du roman de Henry James Le Tour d'écrou. Tout comme son prédécesseur, le film est présenté en compétition au Festival de Cannes. Clayton demeure ensuite inactif durant plusieurs années. Il va d’ailleurs faire suivre chacune de ses réalisations d’une longue période d’inactivité pendant toute sa carrière.

Il réalise ensuite Le Mangeur de citrouilles (The Pumpkin Eater, 1964), un drame psychologique tiré d'un roman de Penelope Mortimer adapté par Harold Pinter. Pour la troisième et dernière fois, Clayton se retrouve en compétition au Festival de Cannes. La vedette féminine du film, Anne Bancroft, y remporte un prix d'interprétation. Grâce à ce rôle, Bancroft sera aussi en nomination à l'Oscar de la meilleure actrice et récipiendaire d'un Golden Globe.

Suit Chaque soir à neuf heures (Our Mother's House, 1967), le premier film en couleur que Clayton réalise. Puis, sept ans plus tard, une grosse production américaine, Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby, 1974), adaptation du roman de Scott Fitzgerald. Le scénario du film est signé Francis Ford Coppola. Malgré un casting imposant (Robert Redford, Mia Farrow, Karen Black, ...), le film est un échec et, sans doute à cause de cela, il faut attendre neuf ans pour retrouver Clayton derrière la caméra, pour une adaptation du récit de Ray Bradbury, La Foire des ténèbres (Something Wicked This Way Comes, 1983). Le film est produit par les studios Disney, qui apporte plusieurs changements à la version proposée par Clayton. À sa sortie, l'oeuvre reçoit un accueil critique assez favorable, mais la réaction commerciale est tout aussi mitigée.

The Lonely Passion of Judith Hearne, son dernier long métrage (1987), réalisé en Grande-Bretagne, est l’occasion pour Maggie Smith de montrer toute l’étendue de son talent, en interprétant le rôle d’une veille fille se débattant avec le vide de son existence. Le film vaut enfin à Clayton les premières critiques élogieuses depuis de nombreuses années. Il retrouve Smith en 1992, pour un téléfilm cette fois, Memento Mori, tiré d’un roman de Muriel Spark ; Clayton en écrit également le scénario.

Vie privée

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Il a été marié, jusqu’à son décès, à l’actrice israélienne Haya Harareet.

Pour définir sa religion, il répondait « ex-catholique ».[réf. nécessaire]

Filmographie

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Comme producteur

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Comme réalisateur

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Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Discographie

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  • En 2005, le label Disques Cinémusique a fait paraître une compilation intitulée Les Musiques de Georges Delerue pour les films de Jack Clayton.
On y retrouve les thèmes principaux tirés des cinq films sur lesquels ces deux créateurs ont collaboré. L'arrangeur Robert Lafond y utilise à la fois la technique d'échantillonnage et un petit ensemble de musiciens pour les parties solistes. Une réédition de 2008 propose un livret de 20 pages illustré et le texte de présentation bilingue analyse chacune des œuvres au programme en les situant dans leur contexte de production (présentation en ligne).

Liens externes

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