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Haubourdin — Wikipédia

Haubourdin

commune française du département du Nord

Haubourdin est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France. Elle fait partie de la Métropole européenne de Lille.

Haubourdin
Haubourdin
La mairie.
Blason de Haubourdin
Blason
Haubourdin
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Lille
Intercommunalité Métropole européenne de Lille
Maire
Mandat
Pierre Beharelle
2020-2026
Code postal 59320
Code commune 59286
Démographie
Gentilé Haubourdinois
Population
municipale
14 757 hab. (2021 en évolution de −0,32 % par rapport à 2015)
Densité 2 779 hab./km2
Population
agglomération
1 058 474 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 50° 36′ 35″ nord, 2° 59′ 16″ est
Altitude Min. 17 m
Max. 35 m
Superficie 5,31 km2
Type Grand centre urbain
Unité urbaine Lille (partie française)
(banlieue)
Aire d'attraction Lille (partie française)
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Faches-Thumesnil
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Haubourdin
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Haubourdin
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Haubourdin
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Haubourdin
Liens
Site web www.haubourdin.fr

Géographie

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Situation

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Haubourdin se situe dans le pays de Weppes, à 5 km au sud-ouest de Lille. Elle est étendue sur une grande surface avec comme villes limitrophes : Emmerin, Santes, Sequedin, Loos, Hallennes-lez-Haubourdin et Houplin-Ancoisne. Haubourdin se trouve sur le canal de la Deûle.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Sequedin, Santes, Emmerin, Hallennes-lez-Haubourdin, Houplin-Ancoisne, Loos et Noyelles-lès-Seclin.

Communes limitrophes d’Haubourdin
Sequedin Lille
Hallennes-lez-Haubourdin   Loos
Santes Houplin-Ancoisne Emmerin

Géologie

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Haubourdin se situe dans les Weppes, la rive droite repose sur une couche d'environ 12 mètres de craie blanche, originaire du Crétacé, tandis que la rive gauche repose sur des sables originaires du Tertiaire[1].

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le canal de la Deûle, l'ancien le canal de la Deûle à Haubourdin[2], la Becque[3], le ruisseau du Pont des planques[4] et divers autres petits cours d'eau[5],[Carte 1].

Haubourdin est traversé par la Deûle, un canal, chenal navigable, d'une longueur de 59 km, prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys à Deûlémont, après avoir traversé 40 communes[6]. Elle a été canalisée dès le milieu du XIIIe siècle et élargie à plusieurs reprises, l'aménagement le plus récent datant de 1968 avec la mise au gabarit de 3000 t.

Son parcours dans la commune a également été modifié.

  • au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, un coude dans le sud de la commune a été remplacé par un parcours direct. L'ancien tracé subsiste en partie sous le nom de « Vieux canal ».
  • Au nord, le canal qui formait la limite communale avec Sequedin a été déplacé pour un parcours direct vers le port de Lille lors de la construction de l'autoroute A 25 de 1961 à 1963. L'ancien parcours remblayé correspond au Mail du bon pêcheur où l'on peut voir une ancienne borne kilométrique et à un chemin qui longe l'autoroute jusqu'à la route de Sequedin.

Une autre voie d'eau sinueuse, la Tortue, ou rigole du Nord, qui est une rigole de dessèchement des marais des environs, traverse Haubourdin parallèlement à la rive gauche de la Deûle.

 
Réseau hydrographique d'Haubourdin.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Marque Deûle ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 120 km2 de superficie, délimité par les bassins versants de la Marque et de la Deûle, formant une vaste cuvette sédimentaire de 40 km de long et de 25 km de large, où la pente est très faible. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la Métropole européenne de Lille[7].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (°C)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lesquin à 9 km à vol d'oiseau[10], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 740,0 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Haubourdin est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14]. Elle appartient à l'unité urbaine de Lille (partie française)[Note 1], une agglomération internationale regroupant 60 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lille (partie française), dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 201 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (68,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (69,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (15,8 %), zones agricoles hétérogènes (13,2 %), forêts (6,8 %), terres arables (3,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,9 %), prairies (3,4 %), mines, décharges et chantiers (1,4 %)[19]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

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La commune est desservie, en 2023, par la Liane 5, les lignes 58, CO2, 901, 913, 914, 931, 934, 935 et par la ligne de transport à la demande 61R du réseau Ilévia[20].

Toponymie

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Haubourdin se compose, sans contestation possible, d'un nom de chef franc, Haribod, suivi du suffixe in, dérivé du mot francique hem : maison, propriété, domaine[21].

Le nom de la ville apparaît pour la première fois sous le nom d'Habordin dans la charte de donation de l'église d'Haubourdin, faite en 1127 par Symon, évêque de Tournai et de Noyon, à Marie, abbesse de l'abbaye de Denain. Ce même nom apparaît sept fois dans d'autres documents du XIIIe siècle.

Dans une charte de 1176 qui délimite les terres, le nom s'est changé en Haburdin, qui apparaît également dans d'autres documents officiels en 1177 et 1190.

En 1240 et 1248, c'est sous le nom d'Habourding que la ville apparaît, en 1247, c'est sous le nom d'Halbourdin que la ville est mentionnée, enfin en 1206 et 1259, c'est sous le nom d'Haubordin. Mais au cours des XIIIe et XIVe siècles, le nom le plus fréquemment utilisé est Habourdin[22].

Harbodem en flamand[23].

Histoire

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Monument aux morts

La terre d'Haubourdin relevait du Hainaut jusqu'au , date de son érection en vicomté. Elle appartient aux châtelains de Lille du XIIIe au XVIIe siècle. À ce titre, elle fut possédée par les maisons de Luxembourg, de Bourgogne et de Saint-Pol et par Henri IV qui la vendit à Nicolas du Chastel, seigneur de la Howarderie.

Le dernier vicomte d'Haubourdin fut le marquis de Roquelaure qui mourut sur l'échafaud en 1794.

Beaupré était un des fiefs féodaux situé sur Haubourdin. Le château Beaupré auquel succède le lycée Beaupré, l'avenue de Beaupré rappellent son existence. Le fief a été détenu par plusieurs familles dont la famille de Fourmestraux des Wazières devenue ensuite des Wazières, également seigneurs de Roncq.

  • André II de Fourmestraux des Wazières, marchand, est seigneur de Beaupré, des Wazières (sur Wambrechies), de Durmort sur Sequedin. Il est le fils d'André Ier de Fourmestraux des Wazières, seigneur du Petit Gellebrouck, des Wazières, bourgeois de Lille, échevin et conseiller de Lille et d'Anne de Kesselers. André II est bourgeois de Lille le , échevin, rewart (gestion de la police), mayeur de Lille. Il achète le le fief et le château de Baupré aux enfants de François de Beauffremetz et de Jeanne de Longueval. Anobli par lettres données à Madrid le par le roi Philippe IV, député de la province de Lille, Douai, Orchies, il passe chevalier le [24], son fils aîné étant mort au service du roi d'Espagne, et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Jeanne Deliot, fille de Guillaume et d'Antoinette du Hot. L'épouse meurt le [25],[26].
  • Jean-André-François de Wazières, chevalier, succède à son grand-père André II dans la seigneurie de Beaupré. Il est le fils de Jean-André de Fourmestraux des Wazières, écuyer puis chevalier, seigneur du Vert-Bois à Bondues, des Wazières, gentilhomme volontaire à la suite du cardinal infant Ferdinand d'Autriche, bourgeois de Lille, autorisé à s'appeler de Wazières et de Marie de Kessel. Jean-André-François nait à Lille le , devient capitaine de cavalerie espagnole, bourgeois de Lille sur requête le , échevin, mayeur, rewart de Lille. Il épouse dans l'église Saint-Michel de Gand le Marie-Jeanne-Henriette de Vicq, fille de Charles-Philippe, chevalier, receveur général de Flandre, et de Marie-Madeleine de Béry, morte veuve à Haubourdin le [27].
  • Eugène-Hyacinthe de Wazières (1672-1709), écuyer, seigneur de la Volandre, succède à son père Jean-André-François dans la seigneurie de Beaupré. Dit le vicomte de Saint-Georges, il nait à Gand en juillet 1672 (baptisé le ), devient capitaine au régiment d'Humières, bourgeois de Lille le , et meurt le . Il prend pour femme à Lille le Françoise de Lannoy, fille de Jean-Baptiste, chevalier, seigneur des Pretz, de Salomé, et d'Henriette de Tramecourt, baptisée à Lille le . Il épouse ensuite à Lille le Marie Barbe Biscop, morte à Lille le [28].
  • Dominique-Joseph de Wazières (1720-1813), écuyer, seigneur de Ternhoute, suit son frère Eugène-Hippolyte dans la seigneurie de Beaupré. Il en est le dernier seigneur. Il nait à Lille en avril 1720 (baptisé le , devient capitaine d'infanterie, bourgeois de Lille le , député de la noblesse de la province et meurt à Lille le , à 93 ans. Il se marie à Lille le avec Louise-Philippine-Joseph-Aimée-Marie Zannequin, fille de Joseph-Louis, écuyer, seigneur d'Opschotte, et de Marie-Anne-Thérèse de Prevost de Basserode, baptisée à Lille le et morte à Lille le . Il prend ensuite alliance le avec Louise-Gabrielle de Clermont-Tonnerre (Maison de Clermont-Tonnerre), fille de Charles-Louis-Joseph et de Marie-Angélique-Thérèse de Lameth (Famille de Lameth), née à Amiens vers 1754. Sans postérité[28].

Le château d'Haubourdin, alors habité par la famille D'Hespel, n'a pas été vendu comme bien national pendant la Révolution française, car son possesseur, César Hespel n'a pas émigré, est resté dans la région[29]. César Hespel avait reçu ce château de sa mère Marie-Élisabeth de Fourmestraux. La « maison de campagne avec ses annexes » est rénovée en 1809, puis reconstruite au moins partiellement en 1849. Le château est détruit pendant la Première Guerre mondiale[30].

Dans les années suivant la Révolution française, et au début des années 1800, sévissent, entre autres dans le canton d'Haubourdin, des brigands dits chauffeurs (menacent de brûler les pieds pour faire avouer leurs victimes sur les lieux de leurs biens). Parmi les personnes les combattant, hommage est rendu en 1806 à Antoine Brésol, officier de police et juge de paix du canton mort le 9 nivose an 13 ()[31] pour les services rendus[31].

En 1808, on trouve à Haubourdin un dépôt de sûreté, où on enferme les petits délinquants avant leur transfert en maison d'arrêt à Lille[32].

Selon le géologue M Meugy (1852) Haubourdin (et à proximité Emmerin) ont longtemps intensément exploité la tourbe qui s'est lentement autrefois formée dans les vastes marais de l'ancienne vallée alluviale de la Deûle, « principalement dans le but d'utiliser la cendre de tourbe comme engrais » La tourbe se trouve souvent à la surface du sol dans ces localités où elle forme « une couche de 1 à 3 m d'épaisseur reposant sur un lit d'argile blanche. On l'extrait à la drague. La tourbière d'Haubourdin occupe vingt-cinq ouvriers pendant cinq à six mois. Elle produit journellement 20 mètres cubes de tourbe humide ou 20 mètres cubes de tourbe sèche pesant 600 kil. le mètre cube. 10 ares fournissent au moins 30 000 tourbes équivalent chacune à 2 décimètres cubes et valant 6 Fr 50 le mille. Les cendres se vendent 0,75 l'hectolitre. » En 1850, la tourbe n'est plus exploitée pour le chauffage dans le département du Nord, car l'industrie minière fournit en abondance un charbon vendu à moindre coût[33].

Haubourdin est desservi par chemin de fer à partir de 1865 sur la ligne de Lille à Béthune.

Haubourdin est également relié à la gare de Lille par la ligne de tramway à chevaux H ouverte en 1879, électrifiée vers 1902. Cette ligne fut l'avant-dernière fermée du réseau de tramway lillois le remplacée par une ligne de bus.

Haubourdin a reçu la Croix de guerre 1914-1918 par décret du (publié au Journal officiel de la République française le (p. 6304). Une nécropole nationale se trouve à Haubourdin[34].

En 1919, Haubourdin, dont l'économie a beaucoup souffert de l'occupation allemande qui a réquisitionné les usines, voit revenir pour un temps un tramway tiré par un cheval, moyen de déplacement abandonné au début du siècle à la suite de l'électrification[35].

Le 25 novembre 1926, la ville est secouée par une explosion dans une usine d'amidon qui fait cinq morts et une trentaine de blessés[36].

Héraldique

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Les armes d'Haubourdin se blasonnent ainsi : « De gueules, au lion d'or, armé, lampassé et couronné d'azur. »

Elles sont ornées des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945, médailles reçues par la ville pour son comportement pendant les deux guerres mondiales.

Politique et administration

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Liste des maires

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Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Adolphe Dutoit PCF Cheminot
octobre 1947 1951 Ernest Delzenne    
1951 mars 1965 Augustin Thélier Gaulliste-CNIP  
mars 1965 1992 Paul-André Lequimme[37]
(1922-1994)
MRP puis
UDF-CDS
Pharmacien
1992 Gérard Vercaemer UDF-CDS Maire honoraire
Démissionnaire
Bernard Delaby DVD Artisan
Vice-président de la MEL
Démissionnaire
En cours
(au 24 octobre 2023)
Pierre Béharelle DVD Ancien responsable logistique
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[38]. L'agenda 21 local, validé en 2007[39], engage la commune à restaurer, protéger et gérer la biodiversité. La commune favorise le compostage individuel et met progressivement en place une gestion plus écologique et donc différenciée de ses espaces verts communaux[39]. La ville est aussi l'une des villes-test retenues par le ministère chargé de l'écologie et du développement durable avant la mise en place des Atlas de la biodiversité dans les communes (ABC), officiellement annoncés le . Ce secteur est également concerné par les risques d'effondrement de cavités liés à la présence de catiches (anciens réseaux de carrières souterraines de craie).

Haubourdin est particulièrement concernée par la protection de l'eau (champs captants menacés de la communauté urbaine de Lille)[39]. La commune est classée à risque pour les inondations liées aux débordements des réseaux et des becques et fait partie des 45 communes du PPR de la communauté urbaine de Lille, tel que prescrit le [40].

Tendances politiques et résultats

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Instances judiciaires et administratives

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La commune relève du tribunal d'instance de Lille, du tribunal de grande instance de Lille, de la cour d'appel de Douai, du tribunal pour enfants de Lille, du tribunal de commerce de Tourcoing, du tribunal administratif de Lille et de la cour administrative d'appel de Douai.

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 4].

En 2021, la commune comptait 14 757 habitants[Note 5], en évolution de −0,32 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 8501 8091 8131 8832 1512 3452 4193 1303 210
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 2323 6544 2044 4345 3796 4097 0837 4577 858
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
8 4858 8289 3969 65010 78410 91611 00110 57912 095
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
12 61012 10614 55214 49714 32114 96514 85014 36714 934
2021 - - - - - - - -
14 757--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[43] puis Insee à partir de 2006[44].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 6 756 hommes pour 8 019 femmes, soit un taux de 54,27 % de femmes, largement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
2,6 
4,5 
75-89 ans
8,1 
13,4 
60-74 ans
14,7 
19,8 
45-59 ans
19,2 
21,2 
30-44 ans
18,5 
20,1 
15-29 ans
17,9 
20,7 
0-14 ans
19,0 
Pyramide des âges du département du Nord en 2021 en pourcentage[46]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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En moyenne les ménages haubourdinois ont un revenu annuel de 18 523 €/an (Insee, 1999)

Les données sont de l'Insee et datent de 2008[47].

Général

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Amidonnerie de maïs Cargill.
  • Population active totale : 6 650
  • Taux d'activité entre 15 et 64 ans : 70,4 % (5 719 personnes)
  • Chômeurs : 931
  • Taux de chômage : 9,9 %
  • Actifs : 70,4 %
  • Retraités : 8,7 %
  • Jeunes scolarisés : 10,6 %
  • Autres personnes sans activité : 10,3 %

Détails

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  • Agriculteurs : 0 % (0)
 
Ancien hôpital Jean de Luxembourg (1878, aujourd'hui détruit[48]).
  • Artisans, commerçants, chefs d'entreprise : 3,7 % (214)
  • Cadres, professions intellectuelles : 10,7 % (615)
  • Professions intermédiaires : 23,7 % (1 352)
  • Employés : 41,4 % (2 371)
  • Ouvriers : 34,6 % (1 979)

Entreprises et secteurs d'activité

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Au XVIe siècle, la ville était célèbre pour ses draperies (1532). Les guerres du XVIIe siècle mirent fin à cette prospérité. Aujourd'hui, Haubourdin, n'est plus chef-lieu de canton depuis 2015.

L'activité industrielle a décliné depuis plusieurs décennies avec, particulièrement, la fermeture en 1989 de l'entreprise de teinturerie textile Sander qui a laissé une friche de 25 hectares en voie de requalification en bordure du parc de la Deûle (« La Cantereine») avec construction d'un nouveau quartier et celle de l'usine Lever (savonnerie puis fabrique de détergents) en 2003 ouverte en 1913 qui employa jusqu'à 1700 salariés dont le terrain est resté en 2019 en l'état de friche.

Des entreprises importantes sont encore présentes, notamment Cargill qui a racheté en 2001 l'amidonnerie Cerestar (actuellemnent l'un des plus grands exportateurs de la région ), Auchan Englos dont le siège social est à Haubourdin, Frémaux, Scarna (groupe S), Cuvelier Fauvarque et quelques entreprises de services.

Quelque 11 % des emplois de la ville ont disparu entre 2018 et 2021[49].

 
Église Saint-Maclou

La commune abrite une maison de retraite, située dans le quartier du petit Belgique, ainsi qu'un EHPAD et qu'un centre de radiologie. Elle abritait auparavant le centre hospitalier Jean de Luxembourg, aujourd'hui détruit.

Lieux et monuments

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  • Cense à Jean et Louis Grimbèle (1724) (quartier du P'tit Belgique).
  • Château Dervaux (quartier de l'Heurtebise).
  • École de la Sagesse et la Chapelle (1820).
  • Église Saint-Maclou (1867) de Jean Baptiste Cordonnier, père de Louis Marie Cordonnier. La flèche du clocher disparaît en 1940 pour la deuxième fois.
  • Nécropole nationale d'Haubourdin.
  • Ferme du Bocquiau (1703, mentionnée dès 1466).

La ferme du Bocquiau dépendait du fief féodal des Bosquets qui s'étendait de l'Heurtebise au centre d'Haubourdin. La ferme brûla en 1696 et le bâtiment actuel date de sa reconstruction en 1703 ou de la fin du XVIIIe siècle. Exploitée jusqu'en 1935 elle a été cédée par le petit-fils d'un ancien maire d'Haubourdin à la municipalité qui y a aménagé un centre culturel.

 
Monastère Sainte-Claire
  • Hôpital Jean de Luxembourg (1878), nom du seigneur d'Haubourdin au XVe siècle.
  • Lycée Beaupré (1968)
  • Mairie du XVIIIe siècle (ancienne demeure privée).
 
Maison de notable à Haubourdin
  • Maisons bourgeoises de style néo-flamand ou de style éclectique.
  • Monastère Sainte-Claire, cette communauté de clarisses, historiquement issue de Lille et ce depuis 1453, s'est installée à Haubourdin en 1931. Le public a le droit de se joindre aux différents offices de la Liturgie des Heures[50].
  • Villa Saint-Gérard (1931), actuellement Centre de Sessions et de Retraites Spirituelles (quartier de l'Heurtebise).
  • Ancienne église Saint-Paul.

L'église Saint-Paul située rue Sadi Carnot, près du parvis Saint-Paul qui conserve sa mémoire était destinée aux fidèles du quartier d'Heurtebise. Sa première pierre fut posée le et elle fut consacrée en 1925. Elle était propriété, non de la commune, mais de l'évêché à qui incombait l'entretien. Fissurée par un affaissement de terrain, elle fut fermée au culte en 1994 puis démolie[51]. Des immeubles ont été construits à son emplacement. Un pilier et une statue conservés témoignent de cet édifice disparu.

Personnalités liées à la commune

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De nombreuses associations sont hébergées à Haubourdin, notamment les clubs de Handball, de GRS, de tir, de football, de judo, de basketball, etc.

Haubourdin est aussi connue pour l'église catholique romaine, elle est la ville principale du doyenné des Weppes.

Jumelages

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  Juliers (Allemagne)
  Halstead (Royaume-Uni)

Pour approfondir

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l'agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Lille (partie française) comprend une ville-centre et 59 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique d'Haubourdin » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  2. Sandre, « l'ancien le canal de la Deûle à Haubourdin »
  3. Sandre, « la Becque »
  4. Sandre, « le ruisseau du Pont des planques »
  5. « Fiche communale d'Haubourdin », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
  6. Sandre, « le canal de la Deûle »
  7. « SAGE Marque Deûle », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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  12. « Station Météo-France « Lille-Lesquin » (commune de Lesquin) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
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  26. Amédée le Boucq de Ternas, Henri Fremaux, Histoire généalogique de la famille de Tenrémonde, originaire de la Flandre-Wallonne, 1268 à 1864, Douai, 1870, note 1 p. 110, lire en ligne.
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  28. a et b Paul Denis du Péage, « Recueil de généalogies lilloises - tome I », Recueil de la société d'études de la province de Cambrai, vol. 12,‎ 1906-1909, p.289-290 (lire en ligne).
  29. Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, note 15, lire en ligne.
  30. Célia Fleury, « César Hespel de Guermanez (1726-1805), le « premier bienfaiteur de Jean-Baptiste Wicar » », dans Maria-Teresa Caracciolo, Gennaro Toscano (dir.), Jean-Baptiste Wicar et son temps 1762-1834, Presses Universitaires du Septentrion, coll.« Histoire de l'art », 2007, p. 157-181, §.13, lire en ligne.
  31. a et b « Annuaire statistique du département du Nord. Pour … (0000AnNord_0... », sur Mnesys (consulté le ).
  32. « Annuaire du département du Nord pour l'année 1809. », sur lillonum.univ-lille.fr/, p. 77-78. Images 94-95..
  33. Essai de géologie pratique sur la Flandre française, par M Meugy, Membre résident, in Mémoires de la Société royale des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille ; imprimerie L. Danel, 1852 (Livre numérique Google : [1])
  34. « Nécropole nationale d'Haubourdin », sur geneawiki.com (consulté le ).
  35. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 58
  36. Cent ans de vie dans la région, Tome II : 1914-1939, La Voix du Nord éditions, n° hors série du 17 février 1999, p. 49
  37. [PDF] Paul-André Lequimme : Le cœur et l'esprit (ISSN 0753-8707)
  38. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Haubourdin, consultée le 26 octobre 2017
  39. a b et c Fiche du CERDD (Centre ressource du développement durable) sur Haubourdin
  40. TITRE IV - LA RÉDUCTION DES RISQUES ET DES NUISANCES, PLU de Lille Métropole Rapport de présentation version 8 octobre 2004
  41. Élection présidentielle 2007, sources : Ministère de l'Intérieur
  42. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  43. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  44. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  45. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Haubourdin (59286) », (consulté le ).
  46. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  47. Recensement 2008, Recensement INSEE 2008
  48. « Haubourdin - Place de l'Hospice, l'horizon s'est éclairci en quelques jours en direction des Weppes », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  49. « Le Parti communiste d'Haubourdin dénonce 600 emplois perdus en treize ans », sur La Voix du Nord, .
  50. Site officiel du monastère Sainte-Claire d'Haubourdin
  51. « église Saint-Paul », sur mamet-dom.net (consulté le ).