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Denys Arcand — Wikipédia

Denys Arcand

réalisateur québécois

Denys Arcand, né Georges Henri Denis Arcand[1] le à Deschambault (Québec)[2], est un réalisateur, scénariste, acteur et producteur de films québécois. Cinéaste au style très varié au fil de sa carrière, il est surtout reconnu au niveau international pour ses deux grands succès : Le Déclin de l'empire américain (1986) et sa suite, 18 ans plus tard : Les Invasions barbares (2003).

Biographie

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Denys Arcand est le fils d'Horace Arcand, pilote de bateaux, et de Colette Bouillé[1].

Au début des années 1960, Denys Arcand étudie l'histoire à l'Université de Montréal[3]. Il a, entre autres professeurs, Maurice Séguin et Michel Brunet[4], fondateurs, avec Guy Frégault, de l'École historique de cette université et penseurs du néonationalisme québécois[5]. D'ailleurs, dans son film Le déclin de l'empire américain, on voit le personnage Mario (joué par Gabriel Arcand) remettre à Diane Léonard, chargée de cours en histoire (jouée par Louise Portal), un exemplaire d'un livre de Michel Brunet, Notre passé, le présent et nous[6].

La période engagée

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Les débuts (1959-1970)

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Denys Arcand tourne son premier court-métrage à l'âge de 18 ans, À l'est d'Eaton, qui est aujourd'hui disparu[7]. En 1961, il participe à son premier long-métrage, Seul ou avec d'autres, tourné à l'Université de Montréal[8]. Coréalisé par Stéphane Venne et Denis Héroux, le film qui aborde le thème de la rentrée à l'Université de Montréal est présenté à la semaine de la critique au Festival de Cannes[9]. C'est à cette époque qu'il rencontre des cinéastes qui deviendront des mentors pour lui tels que Michel Brault, Gilles Groulx et Claude Jutra[10]. En 1962, il est engagé à l'ONF où il réalise divers films historiques et documentaires portant sur des sujets variés allant de Samuel de Champlain[11] au volley-ball[12].

Les premiers longs-métrages (1970-1981)

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L'œuvre de Denys Arcand est à l'image de la transformation du cinéma québécois. Dans une première période, son travail est composé d'œuvres documentaires fortes et critiques, ainsi que d'un cinéma de fiction profondément ancré dans la réalité socioculturelle du Québec[3]. Le nationalisme est un thème abordé très tôt son oeuvre et il y devient un sujet d’une grande importance[13].

Au cours des années 70, sa filmographie alterne entre les long-métrages de fiction et de documentaire[14]. Il présente la réalité d’une société québécoise par l’entremise des films nationalistes qu’il produit. L’un de ses premiers films documentaires à saveur nationaliste, Québec : Duplessis et après… qui prit l’affiche en 1972, explore les élections de 1970, les conséquences laissées par la Révolution tranquille au Québec et l’héritage de Maurice Duplessis[15]. Il y interroge plus personnalités publiques dont le futur premier ministre du Québec Bernard Landry. Arcand aborde le contexte du référendum de 1980[16] dans Le Confort et l’Indifférence, sorti en 1981[17], et abordera plus tard les impacts politiques et sociaux de ce référendum dans Le Déclin de l’empire américain[18] en 1986[19]. Dans l’optique d’un nationalisme québécois, des moments historiques importants pour la province, qui ont tous eu des impacts identitaires sur la société du Québec, sont donc visités dans ces films.

Outre son intérêt pour le nationalisme, Arcand utilise également le cinéma pour dévoiler certains enjeux du syndicalisme aux Québécois. Visant à exposer les injustices vécues par la classe moyenne, il conçoit le documentaire On est au coton[20], qui fut lancé en 1970. Il y aborde les piètres conditions de travail des employés d’usines de textiles et l’instabilité d’emploi qui semble être un combat où la défaite des travailleurs est inévitable. Des pressions provenant de l’industrie du textile, occasionnant la censure du film concerné, témoignent des désirs d’une société et d’une nécessité de changement dans le monde du travail et des usines de textiles[21],[22]. D’autres enjeux du syndicalisme comme les grèves et les problèmes reliés au secteur public[23] sont plus minutieusement présentés dans La Lutte des travailleurs d'hôpitaux[24], film qui parut en 1975. Le rôle de la Confédération des syndicats nationaux y est aussi discuté.

Denys Arcand s’intéresse également à la corruption dès les années 1970, avec l’un de ses premiers films abordant le sujet, Réjeanne Padovani en 1973[25]. Le pouvoir de l’argent et une pratique malheureusement répandue qui consiste à soudoyer les institutions font leur apparition dans Les Invasions barbares[26]. Les politiciens malhonnêtes et la mafia, présage de l’avenir d’une démocratie corrompue[27], sont aussi des personnages de choix pour Arcand dans Réjeanne Padovani[28]. La Lutte des travailleurs d'hôpitaux exhibe une facette plus propagandiste de la corruption québécoise en démystifiant les enjeux du secteur public. Cette lutte, qui est discutée dans ce film, entoure une campagne d’information mensongère planifiée par des administrations d’hôpitaux québécoises. Un portrait très peu glorieux du Québec et de ses institutions est donc dépeint dans La Lutte des travailleurs d'hôpitaux.

Son travail de documentariste, parfaitement en phase avec le travail qui se fait alors à l'Office national du film du Canada ONF (voir Cinéma direct), pousse toutefois ailleurs la structure du montage. Par de fins jeux d'opposition, par dialectique – Arcand démontrant par exemple tout autant les incohérences des ouvriers que les injustices qu'ils subissent – il parvient, sans jamais faire emploi de la narration, à rendre de savantes synthèses sociales et politiques. Le montage de ses films est de ce fait moins transparent et naturaliste que celui de ses collègues de l'ONF : Arcand privilégiant dans le documentaire la démonstration à la dramaturgie, il utilise abondamment le montage parallèle[29], l'image avec son libre en contrepoint[13], et construit ainsi le sens à la façon du film essai.

Dans son œuvre de fiction, qui débute avec La Maudite Galette, Arcand semble faire l'intégration graduelle de ses acquis du direct, en plus d'une esthétique classique, évoquant Jean Renoir. Ce classicisme du début n'exclut pas néanmoins un certain formalisme dans la composition et la mise en scène, que l'on peut rapprocher du travail de Gilles Groulx, pour lequel il ne cache pas son admiration.

Comme beaucoup d'intellectuels de son époque, Arcand attache beaucoup d'importance à la vie intellectuelle européenne. Il aura aussi à souffrir de censure à l'ONF, son film On est au coton auquel avait collaboré le poète Gérald Godin, étant caché pendant près de 20 ans par l'agence[21]. Arcand rejoignait par là aussi le cinéaste Gilles Groulx. Il est considéré comme un des cinéastes québécois ayant subi le plus souvent la censure politique[30].

La période post-référendaire

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L'émancipation personnelle (1981-1989)

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Dans une deuxième période, que l'on pourrait appeler post-référendaire, et commençant avec sa déception du résultat du référendum pour la souveraineté du Québec de 1980[31], Arcand choisit l'émancipation personnelle.

Il réalise d'abord le documentaire Le Confort et l'Indifférence, film charnière dans son œuvre qui pose une vaste réflexion sur les résultats du référendum de 1980. Selon le critique Georges Privet, ce film opère une véritable transition dans l'œuvre du cinéaste et une quête de sens qui habitera le reste de son oeuvre[31]. Par la suite, il réalise Le Crime d'Ovide Plouffe, adaptation du roman de Roger Lemelin et suite du film à succès Les Plouffe de Gilles Carle[32]. Il y dirige son frère, le comédien Gabriel Arcand, dans le rôle du protagniste.

En 1986, il signe Le Déclin de l'empire américain, qui remporte un fort succès critique et le propulse sur la scène internationale[19]. Après avoir été brièvement embauché pour en écrire une version américaine, le projet avorte et il réalise plutôt Jésus de Montréal, qui connaît également un fort succès critique.

FIlms en anglais (1989-2000)

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Au courant des années 1990, période il tourne deux films en anglais, Love and Human Remains (De l'amour et des restes humains) et Stardom[33]. Il participe également au film Montréal vu par… Six variations sur un thème, qui marque sa première collaboration avec Denise Robert comme productrice, et tourne pour la télévision le film Joyeux Calvaire.

Le succès international

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Consécration internationale (2000-2014)

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Au fil des années, Denys Arcand s'est imposé comme l'un des premiers réalisateurs québécois avec un succès majeur sur la scène internationale, par l'entremise notamment du Festival de Cannes. Bien que plusieurs autres cinéastes tels que Gilles Carle, Michel Brault, Pierre Perrault et Jean-Pierre Lefebvre aient présentés divers films y ayant été primés, Arcand s'y est distingué en remportant un certain nombre de prix au fil des éditions[34]. Entre 1963 et 2007, il y présente un total de 8 films dont deux en sélection officielle (Jésus de Montréal et Le déclin de l'empire américain), deux lors de la semaine de la critique (Seul ou avec d'autres et La maudite galette), deux dans la quinzaine des cinéastes (Réjeanne Padovani et Le Déclin de l'empire américain) et deux films hors compétitions présentés en clôture (Stardom et L'âge des ténèbres)[35].

C'est particulièrement avec Le Déclin de l'empire américain, qu'il a écrit et réalisé, qu'il s'est imposé à la planète cinéma, récoltant le Prix de la critique internationale et voyant le film nommé aux Oscars[19]. Trois ans plus tard, son film Jésus de Montréal lui mérite sa première sélection officielle et remporte le Prix du Jury à Cannes[36]. Le film mettant en vedette Lothaire Bluteau est également en lice comme « Meilleur film étranger » à la cérémonie des Oscars 1989[37]. C'est toutefois avec Les Invasions barbares qu'il connaîtra sa consécration, puisque le film remporte l'Oscar du meilleur film en langue étrangère en 2003[38]. Il est aussi récompensé au Festival de Cannes : Marie-Josée Croze reçoit le Prix de la meilleure actrice[39] alors que Denys Arcand obtient la Palme du meilleur scénariste[40]. Le film gagne par ailleurs, à Paris, les Césars du meilleur film[41], du meilleur réalisateur et du meilleur scénario ce qui constitue une première pour un film québécois[42]. Avec ce film, il continue d'ailleurs sa critique des syndicats et du système de santé[43].

En 2007, L'Âge des ténèbres est présenté en clôture du festival de Cannes[44] et était le film représentant du Canada aux Oscars en 2008[45]. Bien qu'ayant été l'un des dix films présélectionnés pour être finalistes[46], il n'est finalement pas retenu pour être l'un des cinq films en nomination[47].

Retour aux sources (2014-2023)

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Au début des années 2010, Denys Arcand entreprend une nouvelle phase de son œuvre, qui ne connait pas le rayonnement de ses films précédents mais qui lui permet d'explorer des thèmes qui lui sont chers. Il réalise ainsi Le règne de la beauté en 2014, qui est présenté au Festival international du film de Toronto[48]. Quatre ans plus tard, il signe la mise en scène de La chute de l'empire américain, dans lequel il renoue avec le cinéma policier, un genre qu'il avait particulièrement prisé en début de carrière avec notamment Gina ou Jeanne Padovani[49].

En 2023, se posant à nouveau en « moraliste sceptique », Denys Arcand explore dans Testament des sujets de société chauds allant de la rectitude politique aux questions identitaires. Tel un Molière moderne, ainsi que le note Lise Gauvin, il fait avec humour « le portrait d’une société dont il explore les travers, les incohérences et les excès[50] ». Toutefois, en mettant en scène l'idéologie woke portée par de jeunes manifestants en regard de protagonistes septuagénaires, le film a suscité une certaine polémique, s'attirant les éloges de critiques marqués à droite, tel Mathieu Bock-Côté[51], et des réactions diamétralement opposées[52],[53]..

Thématiques

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L’œuvre de Denys Arcand est très souvent imprégnée de concepts et enjeux qui sont omniprésents à l'intérieur de la sphère sociale québécoise dans laquelle le réalisateur évolue[54]. La cinématographie d’Arcand témoigne d’une réalité québécoise d’une époque qui s’étend des années 1970 jusqu’au début du XXIe siècle[54]. En y abordant les thèmes du nationalisme[13], du syndicalisme[55] et de la corruption[56], les films de ce réalisateur permettent une compréhension historique du Québec à travers soit des œuvres de fiction, soit des documentaires. Il raconte ainsi l’histoire de la province à travers son ouvrage cinématographique[57].

Bien que fortement influencé par une certaine manière industrielle dans l'écriture des scénarios et du découpage, il travaille toujours, avec une distance cynique, les questions de conscience, fouillant celle de l'intellectuel, interrogeant les errements de l'idéalisme et de la rationalisation, tel un Machiavel se questionnant sur Le Confort et l'Indifférence.

Vie privée

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Il est le fils d'Horace Arcand et de Colette Bouillé[58]. Denys Arcand est le conjoint de Denise Robert[59], productrice spécialisée dans les films grand public. Il est le frère de l'anthropologue Bernard Arcand[60], de la criminologue Suzanne Arcand et de l'acteur Gabriel Arcand[61].

Citation

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« Les jeunes d'aujourd'hui voudront fonder des familles stables. Ils voudront reprendre le modèle de leurs grands-parents. »

— Documentaire Les Héritiers du mouton noir.

« Les pères, généralement, n'ont pas le beau rôle dans la littérature et la dramaturgie québécoise. Ils sont souvent les boucs émissaires de nos écrivains et surtout de nos écrivaines. Absents, velléitaires, pusillanimes, quand ils ne sont pas ivrognes ou violents, je ne reconnais jamais dans ces portraits, mon père, mon grand-père ou mes oncles, des hommes solides, calmes et respectueux. [...] Le père de Robert avait été dans la marine, le mien y est resté toute sa vie. Comme lui, c'était un taiseux. »

— Préface écrite par Denys Arcand pour le texte de la pièce de théâtre "887" de Robert Lepage)[62].

Récompenses et distinctions

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Récompenses

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César du cinéma
Festival de Cannes
Oscars
Prix Aurore
  • 2015 - Meilleur pire film - Le Règne de la beauté
  • 2024 - Meilleur pire film - Testament
Prix David di Donatello
  • 2004 - Meilleur film étranger - Les Invasions barbares
Prix Génie
  • 1987 - Meilleur film – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Meilleur réalisateur – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Meilleur scénario original – Le Déclin de l'empire américain
  • 1987 - Bobine d'or – Le Déclin de l'empire américain
  • 1990 - Meilleur film – Jésus de Montréal
  • 1990 - Meilleur réalisateur – Jésus de Montréal
  • 1990 - Meilleur scénario original – Jésus de Montréal
  • 1990 - Bobine d'or – Jésus de Montréal
  • 2004 - Meilleur film – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur réalisateur – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur scénario original – Les Invasions barbares
Prix Jutra
  • 2004 - Meilleur film – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur réalisateur – Les Invasions barbares
  • 2004 - Meilleur scénario – Les Invasions Barbares
  • 2004 - Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec – Les Invasions barbares
  • 2005 - Film s'étant le plus illustré à l'extérieur du Québec – Les Invasions barbares
Autres

Sélections

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Honneurs

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Filmographie

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Réalisateur

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Producteur

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Scénariste

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Télévision

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Acteurs récurrents

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Denys Arcand a travaillé à plusieurs reprises avec certains acteurs dans ses longs-métrages.

Acteur La Maudite Galette (1972) Réjeanne Padovani (1973) Gina (1975) Le Crime d'Ovide Plouffe (1984) Le Déclin de l'empire américain (1986) Jésus de Montréal (1989) De l'amour et des restes humains (1993) Joyeux Calvaire (1996) Stardom (2000) Les Invasions barbares (2003) L'Âge des ténèbres (2007) Le Règne de la beauté (2014) La Chute de l'empire américain (2018) Testament (2023)
Gabriel Arcand          
Marcel Sabourin        
René Caron      
Dorothée Berryman      
Dominique Michel      
Rémy Girard            
Pierre Curzi            
Yves Jacques            
Gilles Pelletier      
Johanne Marie Tremblay            
Gaston Lepage            
Ellen David      
Benoît Brière        
Macha Grenon      
Marie-Josée Croze    

Notes et références

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  1. a et b Le nom à la naissance, le nom des parents et la profession du père sont tirés de l'acte de baptême au registre de la paroisse de Saint-Joseph de Deschambault pour l'année 1941 (Collection Drouin).
  2. « Les Prix du Québec - le récipiendaire Denys Arcand », sur prixduquebec.gouv.qc.ca (consulté le )
  3. a et b « Arcand, Denys », sur l'Encyclopédie Canadienne (consulté le ).
  4. « Denys Arcand, un portrait pour la radio [BIOGRAPHIE] », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
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  6. « Retournement et duplicité | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  7. Charles-Henri Ramond, « Portrait - Denys Arcand », MonCiné, vol. 3, no 1,‎ , p. 16-18 (lire en ligne)
  8. « Denys Arcand, un portrait pour la radio [BIOGRAPHIE] », sur ici.radio-canada.ca (consulté le )
  9. « Seul ou avec d’autres », sur Semaine de la Critique du Festival de Cannes (consulté le )
  10. Marc-André Lussier, « Filmographie: Denys Arcand par Denys Arcand », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Office national du film du Canada, « Champlain », sur Office national du film du Canada (consulté le )
  12. Office national du film du Canada, « Volleyball », sur Office national du film du Canada (consulté le )
  13. a b et c « Denys Arcand : la tentation du lyrisme | La Cinémathèque québécoise » (consulté le )
  14. « Denys Arcand | Scénariste, Réalisation, Artiste », sur IMDb (consulté le )
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  16. Gouvernement de René Lévesque (période pré-référendaire, du 25 novembre 1976 au 20 mai 1980) (lire en ligne), p. 50 à 56
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  26. André Roy, « La barbarie à visage creux / Les invasions barbares, de Denys Arcand, Film réalisé par Denys Arcand. Photographie : Guy Dufaux; montage : Isabelle Dedieu; musique : Pierre Aviat; scénario : Denys Arcand. Québec-France 2003, 102 minutes », Spirale : Arts • Lettres • Sciences humaines, no 196,‎ , p. 4–4 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
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  50. Lise Gauvin, « «Testament», film-diagnostic du côté de chez Molière », Le Devoir,‎ (lire en ligne).
  51. Mathieu Bock-Côté, « «Testament», le dernier film de Denys Arcand est génial », Le Journal de Montréal,‎ (lire en ligne)
  52. Murielle Joudet, « Avec « Testament », le cinéaste Denys Arcand sombre dans l’antiwokisme », Le Monde,‎ (lire en ligne)
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  55. Louis Cornellier, « Pourquoi Denys Arcand m'énerve », sur Le Devoir, (consulté le )
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  57. Marcel Jean et Michel Coulombe, Le dictionnaire du cinéma québécois, Montréal (Québec), Boréal, (ISBN 2-7646-0427-0 et 9782764604274, OCLC 1006893527, lire en ligne)
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  61. Nathalie Petrowski, « Gabriel Arcand: sculpter dans la neige », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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  63. La Presse canadienne, « Denys Arcand immortalisé sur un timbre de Postes Canada », sur Radio-Canada, (consulté le )
  64. Maxime Demers, « Denys Arcand lancera son film Testament en 2023 », sur Le Journal de Montréal, (consulté le )

Voir aussi

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Bibliographie

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  • Arcand, Denys. « L'historien silencieux », dans Maurice Séguin, historien du pays québécois, sous la direction de Robert Comeau, Montréal, VLB Éditeur, 1987, p. 255-257.
  • Arcand, Denys. Hors champ : Écrits divers, 1961-2005, Montréal: Boréal, 2005.
  • Bergeron, Carl. Un cynique chez les lyriques. Denys Arcand et le Québec, Montréal: Boréal, 2012.
  • Coulombe, Michel. Denys Arcand. La vraie nature du cinéaste (entretiens), Montréal : Boréal, 1993.
  • La Rochelle, Réal Denys Arcand. L'ange exterminateur, Montréal : Leméac, 2004.
  • Loiselle, André et Brian McIllroy (éd.), Auteur/Provocateur. The Films of Denys Arcand, Westport : Praeger, 1995.

Articles connexes

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Liens externes

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