Daewoo K11
Le K11 est un fusil d'assaut sud-coréen avec lance-grenades bullpup intégré, équivalent des projets français PAPOP (PolyArme POlyProjectiles) et américain Objective Individual Combat Weapon, en particulier du projet abandonné de développement du XM29 OICW.
K11 | |
Présentation | |
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Pays | Corée du Sud |
Type | arme polyprojectiles semi-automatique automatique rafale de 3 coups lance-grenades airburst 20 mm intégré |
Munitions | 5,56 × 45 mm Otan |
Fabricant | S&T Daewoo |
Période d'utilisation | 2009 |
Poids et dimensions | |
Masse (non chargé) | 6.1kg (sans chargeur, ni batterie) |
Longueur(s) | 860 mm |
Caractéristiques techniques | |
Mode d'action | emprunt de gaz culasse rotative |
Portée pratique | 300 m (5.56 mm NATO) 500 m (20 mm HEAB) |
Vitesse initiale | 200 m/s (20 mm HEAB) |
Capacité | 20 à 30 cartouches et 5 grenades |
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Historique
modifierLe K11 est en production depuis 2009, et équipe progressivement l'armée de la Corée du Sud depuis 2010. Sa conception a duré de 2000 à 2008. Il remplacera partiellement le Daewoo K2. Son coût est de 14 000 $. En 2014, 4 000 exemplaires ont été construits.
Description
modifierConçu par S&T Daewoo, ADD, il est équipé d'un lance-grenades bullpup intégré à culasse à verrou qui se recharge manuellement à partir d'un chargeur pouvant contenir 5 coups, comme un chargeur à cartouches classique.
L'arme est équipée d'une lunette de visée jour (c'est-à-dire sans intensificateur de lumière) mais avec une caméra thermique pour le tir de nuit sur cible d'où émane une chaleur, un télémètre laser ainsi qu'un calculateur de tir permettant de programmer les grenades pour qu'elles explosent au-dessus des cibles afin de créer une gerbe d'éclats la plus létale possible (effet airburst)[1].
Articles connexes
modifierLiens externes
modifierNotes et références
modifier- Raids (magazine), N°273, février 2009, Le fusil d'assaut sud-coréen K11, par Antoine Alcaraz, p.63
- Korean Defense Industry Association
- Raids (magazine), N°273, , Le fusil d'assaut sud-coréen K11, par Antoine Alcaraz, p.63