Combs-la-Ville
Combs-la-Ville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Combs-la-Ville | |||||
La mairie. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Île-de-France | ||||
Département | Seine-et-Marne | ||||
Arrondissement | Melun | ||||
Intercommunalité | CA Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart | ||||
Maire Mandat |
Guy Geoffroy (LR) 2020-2026 |
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Code postal | 77380 | ||||
Code commune | 77122 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Combs-la-Villais | ||||
Population municipale |
22 240 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 1 536 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 40′ nord, 2° 34′ est | ||||
Altitude | Min. 43 m Max. 91 m |
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Superficie | 14,48 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
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Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Combs-la-Ville (bureau centralisateur) |
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Législatives | 9e circonscription de Seine-et-Marne | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-et-Marne
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Liens | |||||
Site web | combs-la-ville.fr | ||||
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La commune appartient à la ville nouvelle de Sénart.
Géographie
modifierLocalisation
modifierCombs-la-Ville est une commune située dans le département de Seine-et-Marne faisant partie de la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart. La ville est située à 28 km au sud-est de Paris et à un peu plus de 16 km au nord de Melun, préfecture du département. Limitrophe du département de l'Essonne, elle est localisée entre la forêt de Sénart à l'ouest, la rivière de l'Yerres au nord et le plateau de Brie à l'est et au sud. Elle est traversée dans sa partie sud par la nationale 104 appelée « la Francilienne ».
Communes limitrophes
modifierLes communes limitrophes sont :
- au nord : Varennes-Jarcy ;
- au nord est : Brie-Comte-Robert et son lieu-dit Villemeneux ;
- à l'est : Évry-Grégy-sur-Yerre ;
- à l'ouest : Quincy-sous-Sénart ;
- au sud : Lieusaint et Moissy-Cramayel ;
- au sud-ouest : Tigery
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLe réseau hydrographique de la commune se compose de dix cours d'eau référencés :
- la rivière l’Yerres, longue de 98,23 km[1], affluent en rive droite de la Seine, ainsi que :
- le fossé 01 du Bois de Tigery, 2,14 km[5], et ;
- le fossé 01 du Bois Labrune, 3,18 km[6], affluents du ruisseau des Hauldres ;
- le canal 01 de la Commune de Soisy-sur-Seine, 4,32 km[9], qui conflue avec le fossé Daniel ;
- le canal 01 de la Commune de Quincy-sous-Sénart, 1,94 km[10].
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 10,46 km[11].
Gestion des cours d'eau
modifierAfin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[12].
La commune fait partie du SAGE « Yerres », approuvé le . Le territoire de ce SAGE correspond au bassin versant de l’Yerres, d'une superficie de 1 017 km2, parcouru par un réseau hydrographique de 450 kilomètres de long environ, répartis entre le cours de l’Yerres et ses affluents principaux que sont : le ru de l'Étang de Beuvron, la Visandre, l’Yvron, le Bréon, l’Avon, la Marsange, la Barbançonne, le Réveillon[13]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte pour l’Assainissement et la Gestion des eaux du bassin versant de l’Yerres (SYAGE), qualifié de « structure porteuse »[14].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[15]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[16].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 671 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[15]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mandres-les-Roses à 5 km à vol d'oiseau[17], est de 11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 698,3 mm[18],[19]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[20].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,6 | 3,8 | 5,8 | 9,6 | 12,7 | 14,5 | 14 | 10,8 | 8,2 | 4,7 | 2,4 | 7,5 |
Température moyenne (°C) | 4,5 | 5 | 8,2 | 11 | 14,8 | 18,1 | 20,2 | 20 | 16,3 | 12,4 | 7,8 | 5 | 11,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 7,2 | 8,6 | 12,7 | 16,4 | 19,9 | 23,5 | 25,9 | 26,1 | 21,8 | 16,6 | 10,9 | 7,5 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−16 08.01.10 |
−13 07.02.1991 |
−10,5 01.03.05 |
−3 07.04.21 |
0,5 07.05.1997 |
1,8 04.06.1991 |
6,1 04.07.1990 |
6 28.08.1998 |
1 30.09.12 |
−3,8 30.10.1997 |
−10,4 24.11.1998 |
−10,3 29.12.1996 |
−16 2010 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,1 27.01.03 |
22 27.02.19 |
25 31.03.21 |
29 20.04.18 |
33 28.05.17 |
38 22.06.17 |
39,5 31.07.20 |
40,1 06.08.03 |
35 15.09.20 |
29,5 01.10.11 |
23 08.11.15 |
17,3 16.12.1989 |
40,1 2003 |
Précipitations (mm) | 57,2 | 50,9 | 49,8 | 50,6 | 67,4 | 58,6 | 60 | 61,1 | 52,4 | 58 | 61,8 | 70,5 | 698,3 |
Milieux naturels et biodiversité
modifierL’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Combs-la-Ville comprend deux ZNIEFF de type 2[Note 1],[21] :
- la « Basse vallée de l'Yerres » (669,56 ha), couvrant 15 communes dont 3 en Seine-et-Marne, 8 dans l'Essonne et 4 dans le Val-de-Marne[22] ;
- la « Forêt de Senart » (3 563,72 ha), couvrant 11 communes dont 1 en Seine-et-Marne et 10 dans l'Essonne[23].
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Combs-la-Ville est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 407 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[25],[26]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[26]. Cette aire regroupe 1 929 communes[27],[28].
Lieux-dits et écarts
modifierLa commune compte 81 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[29].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3% ), zones urbanisées (29,8% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,1% ), forêts (7,9% ), espaces verts artificialisés, non agricoles (3% ), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %)[30].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[31],[32],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orhophotogrammétrique de la commune.
Planification
modifierLa loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Sénartdont l'étude a été engagée en 2013, portée par le syndicat Mixte de Sénart Val de Seine (SYMSEVAS)[33].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[34]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
Logement
modifierEn 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 9 197 dont 54,4 % de maisons et 44,6 % d’appartements.
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 6,6 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 64,9 % contre 34 % de locataires[35], dont 17,4 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,2 % logés gratuitement.
Voies de communication et transports
modifierVoies routières
modifierEn venant de Paris :
- autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-Sénart, sortie no 24 (Combs-la-Ville) ;
- autoroute A6 jusqu'à Évry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no 25 (Lieusaint) ;
- RN 6 puis autoroute A5, puis première sortie RN 104 (La Francilienne) direction Marne-la-Vallée, puis sortie no 24 (Combs-la-Ville).
En venant de province :
- autoroute A4 puis RN 104 (La Francilienne) direction Melun-Sénart, sortie no 24 (Combs-la-Ville) ;
- autoroute A6 jusqu'à Évry puis RN 104 (La Francilienne), sortie no 25 (Lieusaint) ;
- Autoroute A5 puis RN 104 (La Francilienne).
Transport ferroviaire
modifier- RER D Paris (Gare de Lyon) – Melun, Gare de Combs-la-Ville - Quincy.
Toponymie
modifierLe nom de la localité est mentionné sous la forme « Villa cognominata Cumbis in pago Parisiaco » en 576[36] et 655[37] ; In Cumbis au IXe siècle[38] ; « Villa Cumbis in territorio Briacensi sita » en 1061[39] ; Villa que Cons vocatur en 1153[40] ; Cuns en 1197[41] ; Cons en 1198[42] ; Parrochia de Comis[43] et Combs en 1216[44] ; Consvilla en 1228[45] ; Parrochia de Combisvilla en 1235[46] ; G. de Cumbisvilla en 1237[47] ; Coms en 1272[48] ; Quons, Quoons la ville en 1319[49] ; Cons la ville[50], Cuons la ville[51] et Coignevilla en 1331[52] ; Conz la ville en 1340[53] ; Conbisvilla en 1356[54] ; Combz la ville en 1405[55] ; Conlaville en 1409[45] ; Camps la ville en Brye en 1673[56] ; Comblaville en 1770[57],[58].
Combs-la-Ville est formé sur le radical celtique Cumba, passé au roman et au français dialectal, combe qui désigne une vallée[59].
Histoire
modifierEn 636, le roi Dagobert lègue sa terre de Combs (cumbis) à l’abbaye de Saint-Vincent[réf. nécessaire], qui se nommera plus tard Saint-Germain-des-Prés.
En 1783, le comte de Provence, frère puîné du roi Louis XVI et futur roi Louis XVIII, est propriétaire de Combs-la-Ville[réf. nécessaire].
La gare de Combs-la-Ville - Quincy est inaugurée le 12 août 1849, puis reconstruite en 1981.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Melun du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie de la neuvième circonscription de Seine-et-Marne.
Elle faisait partie de 1793 à 1991 du canton de Brie-Comte-Robert, année où elle devient le chef-lieu du canton de Combs-la-Ville[60]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, passant de 4 à 5 communes.
Intercommunalité
modifierCombs-la-Ville est l'une des communes qui composent la ville nouvelle de Melun-Sénart, administrée par deux « syndicats communautaires d'aménagement » (SCA) de la ville nouvelle de Sénart, le Grand-Melun et Sénart-Villeneuve.
Le le SAN prend l'appellation de syndicat d'agglomération nouvelle de Sénart-Ville Nouvelle en retirant Melun de son nom. Le , le SAN est transformée en communauté d'agglomération[61], dont était membre la ville.
Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines afin de former, le , la communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart, dont est désormais membre Combs-la-Ville.
Tendances politiques et résultats
modifierLes élections municipales 2001 et 2008 ont vu les listes conduites par le candidat UMP Guy Geoffroy l'emporter de façon modérée au premier tour avec respectivement 54,57 % et 51,13 % des voix des votants[62]. Quant à l'élection de 2014, la victoire fut bien plus nette avec 69,85 % des voix des votants, contre la liste de Philippe Sainsard (PS) : 30,14 %, avec un taux de participation de 54,65 %[62]. Cette élection a donc suivi la tendance nationale de 2014 à voter plus à droite que précédemment, notamment du fait de l'impopularité du gouvernement PS mené par François Hollande auprès de la population française.
Liste des maires
modifierPolitique de développement durable
modifierLa commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2005[68].
Jumelages
modifierVille | Pays | Période | ||
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Baia Mare[69] | Roumanie | depuis le | ||
Duderstadt[69] | Allemagne | depuis | ||
Dáli[69],[70] | Chypre | depuis le | ||
Oswestry[69] | Royaume-Uni | depuis | ||
Petite-Île[69] | France | depuis | ||
R'Kiz[69] | Mauritanie | depuis | ||
Salaberry-de-Valleyfield[69] | Canada | depuis |
Équipements et services
modifierEau et assainissement
modifierL’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [71],[72].
Assainissement des eaux usées
modifierEn 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Combs-la-Ville est assurée par le syndicat interdépartemental pour l'assainissement de l'agglomération parisienne (SIAAP) pour le transport et la dépollution[73],[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. La communauté d'agglomération Marne et Gondoire (CAMG) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[73],[77].
Eau potable
modifierEn 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine Essonne Sénart qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [73],[78],[79].
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 7].
En 2021, la commune comptait 22 240 habitants[Note 8], en évolution de +0,39 % par rapport à 2015 (Seine-et-Marne : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
modifier- Le , le Premier ministre français Dominique de Villepin est officiellement venu inaugurer la nouvelle mairie de Combs-la-Ville, en présence du député-maire de Combs-la-Ville Guy Geoffroy.
Économie
modifierCommerce
modifierLa commune se retrouve confrontée à de nombreuses grosses structures commerciales tout autour. Le centre commercial Carré Sénart n'est pas loin au sud, et il concentre nombre de commerces (tels que Carrefour, Célio, Desigual ou encore Darty) qui auraient pu s'implanter en son absence dans le centre de Combs-la-Ville. Enfin, il existe une forte évasion commerciale vers le centre commercial Val d'Yerres 2 de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, qui par sa situation sert de lieu d'achats pour nombre d'habitants des environs.
Enfin, l'explosion, quoique ralentie et en légère régression depuis 2007, du nombre d'administrés à Combs-la-Ville depuis les années 1990 explique le manque de commerces, car la ville n'a jamais été très commerçante auparavant étant trop petite en nombre d'habitants.
La municipalité tente de redonner vie à l'hypercentre avec la finalisation récente de la place de l'An 2000 qui devrait redorer légèrement le commerce de centre-ville de la commune.
Un restaurant McDonald's est implanté depuis le , vers la sortie sud de la commune.
Secteurs d'activité
modifierAgriculture
modifierCombs-la-Ville est dans la petite région agricole dénommée la « Brie française », (ou Basse-Brie), une partie de la Brie autour de Brie-Comte-Robert[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[82].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[83]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 7 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 93 ha en 1988 à 137 ha en 2010[82]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Combs-la-Ville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[82],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 7 | 4 | 4 |
Travail (UTA) | 12 | 5 | 4 |
Surface agricole utilisée (ha) | 652 | 535 | 549 |
Cultures[84] | |||
Terres labourables (ha) | 650 | 535 | 549 |
Céréales (ha) | 421 | 377 | 324 |
dont blé tendre (ha) | 299 | 255 | 185 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 114 | s | s |
Tournesol (ha) | s | ||
Colza et navette (ha) | 72 | 83 | s |
Élevage[82] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 7 | 0 | 0 |
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifierMonuments civils
modifier- École Sommeville.
- Parc Mennechy.
- Château de la Fresnaye.
- Rue des Vignes.
- Château des Marronniers (ancien hôtel de ville).
Monuments religieux
modifier- Église Saint-Vincent (reconstruite au début du XXe siècle avec conservation d'un clocher carrée ainsi que de bases et chapiteaux de piliers fin XIIe siècle/début XIIIe siècle[85].)
- Maison communautaire des Musulmans.
- Synagogue et centre communautaire de culture juifs.
Espaces verts
modifier- Parc Arthur-Chaussy.
- Forêt de Sénart.
- Promenades le long de la rivière l'Yerres.
- Parc Central.
- Bois l'évêque.
- Site de la Couture
Patrimoine culturel
modifierLa Coupole, œuvre de l'architecte Jean Nouvel[86], est un lieu multiculturel qui inclut une médiathèque, un cinéma, une salle de musique, une salle de danse comme des espaces de réunion et de restauration[87].
La Maison des Jeunes et de la Culture permet la pratique de la musique (tam-tam, rap, rock...), et accueille également un club d'aquariophilie.
Personnalités liées à la commune
modifier- Gustave Caillebotte (1848-1894), peintre impressionniste, vient souvent à la propriété Caillebotte à Yerres, à partir de 1872 jusqu'en 1879, puiser son inspiration sur les bords de la rivière du même nom. Il peint plus de 80 tableaux avec des vues de la région.
- Edmonde Charles-Roux (1920-2016), femme de lettres, commence en 1961 l'écriture de son premier roman Oublier Palerme au Moulin du Breuil, dans une des maisons prêtée par son amie Helena Rubinstein. L'ouvrage sera couronné par le Prix Goncourt en 1966 et fera l'objet d'un film réalisé par Francesco Rosi en 1989.
- Victor Cherbuliez (1829-1899), romancier, auteur dramatique, essayiste et critique littéraire, mort dans la commune.
- Laurent Fignon (1960-2010), cycliste, a pris sa première licence au club de la commune.
- Patricia Girard (1968), athlète, entraîne une équipe dans la commune depuis 2009.
- Au XVIIIe siècle, quatre filles de Jean Jouvenet (1644-1717), peintre ordinaire du roi, séjournent régulièrement à Combs-la-Ville, dans une maison de campagne ayant appartenu à la famille Lordelot. L'une se marie dans cette paroisse, les trois autres y décèdent[88].
- Elisabeth-Anne Jouvenet (1684[89]-?) épouse le 9 novembre 1712 en l'église paroissiale Saint-Vincent de Combs Bernard-Claude Lordelot (v. 1677- ?), avocat au parlement, 35 ans, fils de Benigne Lordelot, également avocat au parlement. Jouvenet père, Mlles Marie-Anne, Marie-Magdelaine et Catherine Jouvenet, sœurs de l'épousée assistent à la cérémonie. Ces dernières, non mariées, sont régulièrement accueillies dans l'ancienne maison de campagne des parents Lordelot qui échoit successivement à leur fils Bernard-Claude Lordelot (en 1720) et à sa veuve (vers 1738?). Les trois sœurs de celle-ci y décèdent et sont inhumées à Combs-la-Ville dans la nef de l'église Saint-Vincent[88] ;
- Marie-Anne Jouvenet (1681[89]-1740[88]), « fille majeure », inhumée le 22 octobre 1740 (morte la veille).
- Marie-Magdelaine (1682[89]-1746[88]), « damoiselle », inhumée le 26 octobre 1746 (morte la veille).
- Catherine Jouvenet (?-1750[88]), « fille de défunt Jean-Jouvenet », inhumée le 23 novembre 1750 (morte l'avant-veille).
Jean II Restout[90] (1692-1768), leur cousin germain, peintre ordinaire du roi, assiste aux funérailles de Marie-Anne et de Marie-Magdelaine Jouvenet[88].
- René Lalique (1860-1945), achète en 1913 une verrerie installée dans la commune.
- Chris Mavinga (1991), footballeur, a joué dans la commune de 1999 à 2004.
- Adolphe Paban (1839-XXe), littérateur, est né dans la commune.
- Erwan Baynaud (1983), acteur, né dans la commune.
- Helena Rubinstein (1870-1965), industrielle et fondatrice de la société du même nom, transforme en 1936 le moulin du Breuil, lieu historique de la commune, en résidence secondaire[91].
- Sheila (1945), chanteuse, a vécu dans la commune pendant son enfance.
- Christiane Spoturno-Coty (1904-2005), mécène et fille du parfumeur François Coty, achète en 1963 le moulin du Breuil.
- Laurent Tailhade (1854-1919), polémiste et poète, mort dans la commune.
- Bernard Tapie (1943-2021), homme d'affaires, locataire depuis 1999 du moulin du Breuil comme résidence secondaire, achète cette propriété en 2010 à travers une société anglaise.
Héraldique
modifierLes armes de la ville se blasonnent ainsi : d’azur aux trois fleurs de lys d’or accompagnées, en abîme, d’un écusson cousu de sable aux trois besants d’argent, chaussé aussi d’or, au chef cousu de gueules chargé d’une couronne à l’antique d’or. |
Photos
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Vue sur une des rues principales de Combs-la-Ville.
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La mairie de Combs-la-Ville.
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L'ancienne mairie de Combs-la-Ville.
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Le stade Alain-Mimoun à Combs-la-Ville.
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Le moulin Lalique à Combs-la-Ville.
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Histoire de Combs-La-Ville des origines à la Révolution (1995) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville
- Histoire de Combs-La-Ville de la Révolution à l'an 2000 (2000) de Joseph Perret édité par la ville de Combs-la-Ville.
- Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Combs-la-Ville », p. 303–305
- Évolution de Combs-la-ville, du fond des âges à nos jours, Hiltenbrand, Jackie, éditions Amatteis.
Articles connexes
modifierLiens externes
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- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative aux organisations :
- Ressource relative à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Combs-la-Ville sur le site de la CA Grand Paris Sud
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
- Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et 406 communes de banlieue.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Contrairement au hameau ou écart qui est un groupe d’habitations , un lieu-dit n'est pas forcément un lieu habité, il peut être un champ, un carrefour ou un bois...
- Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
- Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
- L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
- Cartes
- « Combs-la-Ville - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
- « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
- [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
Références
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- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Yerres (F4831101) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras de l'Yerres (F4831001) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Ru de Ganisse (F4827000) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois de Tigery (F4603500) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Bois Labrune (F4603400) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 du Gland (F4603440) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Fossé 01 des Quincarnelles (F4603420) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Soisy-sur-Seine (F4--2102) ».
- Sandre, « Fiche cours d'eau - Canal 01 de la Commune de Quincy-sous-Sénart (F4835502) ».
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- Michel Roblin - 1951 - Le terroir de Paris aux époques gallo-romaine et franque - page 74.
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- Marc Pivois, « A Combs-la-Ville, les élections municipales démarrent au tribunal », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- Julie Olagnol, « Municipales à Combs-la-Ville : qui pour affronter Guy Geoffroy ? : Le maire sortant Les Républicains, élu en 1995, a pris pour co-listier John Samingo, investi par La République en marche. Face à Guy Geoffroy, il pourrait y avoir deux, une ou... zéro listes déposées d’ici le 27 février. », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ).
- Sylvain Deleuze, « Combs-la-Ville : Guy Geoffroy rempile pour son 5e mandat : Guy Geoffroy (LR) a été réélu lundi soir à la tête de la mairie de Combs-la-Ville lors la séance d’installation du conseil municipal », Le Parisien, édition de Seine-et-Marne, (lire en ligne, consulté le ) « La liste conduite par le maire sortant avait été réélue dès le premier tour de l'élection municipale le 15 mars dernier avec 53,61 des suffrages exprimés. Philippe Sainsard (DVG), avec la liste Agissons pour Combs était arrivé en 2 e position avec 28,94 % des voix tandis que Daniel Rousseau (DVG), avec la liste Combs, à gauche, écologique et citoyenne, fermait la marche avec 17,44 % des suffrages ».
- FICHE | Agenda 21 de Territoires - Combs-la-Ville, consultée le 26 octobre 2017
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- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
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- « L'agriculture en Seine-et-Marne », sur seine-et-marne.gouv.fr (consulté le ).
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- Site officiel de la Paroisse catholique Combs-la-Ville paroissecombslaville.fr.
- Ateliers Jean Nouvel, « Centre culturel La Coupole », sur jeannouvel.com (consulté le ).
- Olivier Boissière, Jean Nouvel : Jean Nouvel, Emmanuel Cattani et Associés, Zurich, Éditions Artemis Verlag, (ISBN 9783760881379, lire en ligne).
- Théophile Lhuillier, Note relative à Jean Jouvenet et à ses filles, In : Ministère de l'Instruction publique et des Beaux-Arts, Réunion des Sociétés des Beaux-Arts des départements, Treizième session, Plon, Paris, 1889, pp. 448-453 (en ligne).
- Auguste Jal, Dictionnaire critique de biographie et d'histoire, Paris, Plon, 1872, pp. 709-711 (en ligne).
- Jean II Restout (1692-1768), neveu et filleul de Jean Jouvenet, orphelin de sa mère Magdeleine Jouvenet vers l'âge de 6 ans et de son père à 10 ans, a des liens forts avec la famille Jouvenet, au sein de laquelle il a été recueilli, élevé et éduqué avec ses cousins et cousines et où il a notamment bénéficié d'une solide formation de peintre auprès de son oncle. Dans le registre des inhumations de Combs-la-Ville, il est qualifié de « peintre ordinaire du Roy, professeur de son académie royale » (1740), de « peintre ordinaire du Roy, adjoint recteur de l’accadémie Royalle de peinture » (1746), « de la paroisse St-Germain l'Auxerrois à Paris, dans le cloître St-Nicolas du Louvre, rue Fromenteau » (1740, 1746).
- Catherine Jazdzewski, Helena Rubinstein, éd. Assouline, 1999, p. 78.