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Bombardement de Dresde — Wikipédia

Bombardement de Dresde

bombardement de la ville allemande de Dresde en février 1945 pendant la Seconde Guerre mondiale

Le bombardement de Dresde eut lieu du au , selon les principes de la directive du ministère de l'Aviation du gouvernement britannique sur le bombardement de zone du , devenue avec l'USAAF la directive de Casablanca (en) en 1943. Il détruisit presque entièrement la ville allemande de Dresde, dans le cadre d'un bombardement combiné en bomber stream.

Bombardement de Dresde
Image illustrative de l’article Bombardement de Dresde
Dresde après le bombardement, en 1945.

Date Du au
Lieu Dresde, Allemagne
Victimes Civils de Dresde
Type Bombardement aérien
Morts 25 000 corps identifiés
Auteurs Drapeau des États-Unis États-Unis (USAAF) et
Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni (RAF)
Ordonné par Arthur Travers Harris
Motif controversé
Guerre Seconde Guerre mondiale
Coordonnées 51° 02′ 00″ nord, 13° 44′ 00″ est
Géolocalisation sur la carte : Allemagne (1937)
(Voir situation sur carte : Allemagne (1937))
Bombardement de Dresde

L'United States Army Air Forces (USAAF) et la Royal Air Force (RAF) utilisèrent des bombes incendiaires notamment à la thermite[1], l'emploi du phosphore étant lui discuté. Les bombes classiques et à retardement furent aussi utilisées. L'évaluation actuelle du nombre des victimes se situe autour de 35 000 morts (dont 25 000 corps identifiés)[2],[3].

Motifs de l'attaque de février 1945

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Forteresses volantes B-17 de l'USAAF.
 
Bombardiers Avro Lancaster de la RAF.

Motifs stratégiques et Opération Thunderclap

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Les services de renseignements occidentaux étaient arrivés à la conclusion que la Wehrmacht allait déplacer 42 divisions (un demi-million d'hommes) vers le front de l'Est, alors proche de la ville, et les services soviétiques avaient signalé d'importants mouvements de trains sur le centre de triage de Dresde (en fait, des trains de réfugiés fuyant l'avance de l'Armée rouge qui effectuait l'offensive Vistule-Oder). Les états-majors pensèrent que la ville servirait de nœud logistique pour ce transfert[4].

La ville (629 713 habitants en 1939) comprenait en effet plusieurs gares et centralisait des réseaux téléphoniques vitaux pour le front de l'Est ; en raison des circonstances, elle aurait été intégrée tardivement au projet opération Thunderclap en qui proposait originellement de frapper Berlin[5] de manière décisive[6]. Ce plan, qui n'a jamais été appliqué tel quel, rejeté comme irréaliste[7] et « terroriste », conçu par les états-majors américain et britannique, proposait une intensification des bombardements jusqu'à 100 000 morts, pour saper définitivement le moral[8] des troupes allemandes. Attendant des effets déterminants du débarquement de Normandie, les Alliés avaient en effet été surpris par la résistance farouche des Allemands dans la bataille des Ardennes, du 16 décembre 1944 au 25 janvier 1945[9].

La stratégie allemande faisait de l’ensemble des grandes villes sur le front de l’Est — die Festungen (« les forteresses ») — un rempart. La ville de Dresde partagea ainsi le même sort que Berlin et Breslau, qui furent réduites en cendres, mais essentiellement par l’artillerie et les chars soviétiques.

Motifs géopolitiques

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Il est possible aussi que les États-Unis et le Royaume-Uni aient voulu impressionner l'URSS : ce bombardement a eu lieu quelques jours après la clôture de la conférence de Yalta, et il aurait eu une force dissuasive sur Staline, dans le contexte naissant de la guerre froide. Cette thèse est notamment défendue par Jacques Pauwels[10]. À l'inverse, des études de l'USAF insistent sur les demandes répétées des Soviétiques de bombardements sur les nœuds ferroviaires de l'Est de l'Allemagne pour faciliter la progression de l'Armée rouge[11].

Les raids

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Représentation graphique du nombre de bombardiers Lancaster et B-17 Flying Fortress dans chacune des quatre vagues (total : 1 299).

En une nuit et deux jours, près de 1 300 bombardiers ont largué 2 431 tonnes (tons) de bombes « HE » (high explosive, à grand pouvoir explosif, comportant un régime de détonation supersonique), et 1 475 tonnes de bombes « IB » (incendiary bombs, soit des centaines de milliers de bombes incendiaires), lors de trois raids principaux ( et ) et d'un dernier raid le , soit plus de 3 900 tonnes d'engins explosifs et incendaires[12]. Les deux premiers raids de la RAF furent de 243 puis 529 Lancaster (bombardiers de nuit en raison de leur conception moins défensive – cible : ville « city area ») ; le troisième, le lendemain 14, par l'USAF, était de 316 B-17 (bombardiers conçus pour opérer de jour avec des défenses efficaces à bord, et avec précision – cible : triages « marshalling yards ») accompagné de 100 à 200 chasseurs ; le quatrième raid, le , de L'USAF, était de 211 B-17 – cible : triages[13],[14].

Raids aériens alliés sur Dresde durant la Seconde Guerre mondiale
Date Cible Force Avions Tonnes

Bombes

HE

Tonnes

Bombes

incendiaires

Total

tonnes

7 octobre 1944 Triage US 8th AF 30 72.5 72.5
16 janvier 1945 Triage US 8th AF 133 279.8 41.6 321.4
14 février 1945 Centre ville RAF BC 772 1477.7 1181.6 2659.3
14 février 1945 Triage US 8th AF 316 487.7 294.3 782.0
15 février 1945 Triage US 8th AF 211 465.6 465.6
2 mars 1945 Triage US 8th AF 406 940.3 140.5 1080.8
17 avril 1945 Triage US 8th AF 572 1526.4 164.5 1690.9
17 avril 1945 Zone

industrielle

US 8th AF 8 28.0 28.0

Conséquences de l'attaque

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Dès l'annonce de l'attaque, l'étonnement et le malaise de pilotes de la RAF

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Alors que les pilotes de l'USAF ne connaissaient généralement pas la ville de Dresde, certains de la RAF connaissaient le caractère artistique et touristique de la capitale de l'ancien Royaume de Saxe (d'où son surnom « Elbflorenz » : la Florence de l'Elbe) concrètement illustré par les manufactures de porcelaine de Saxe, appelée en anglais « Dresden China ». Rien n'indiquait un rôle militaire décisif pour cette ville ancienne, qui avait, pour cette raison, été épargnée pendant cinq ans. Ainsi la RAF ne disposait même pas de carte précise de la ville. L'historien Alexander McKee souligne le caractère inusuel du raid, jusqu'aux feuilles de routes masquées dans les cockpits jusqu'au dernier moment[15].

Le bombardement qui ne « pouvait pas avoir lieu ».

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Les historiens sont unanimes pour souligner la beauté de la ville. La croyance des habitants dans l'impossibilité d'une attaque massive était très répandue et les réfugiés de l'Est s'y dirigeaient spontanément.

De plus, la ville était appelée par la propagande « Lazarett-Stadt » (la ville-hôpital) avec 22 hôpitaux, des écoles et bâtiments publics convertis pour soigner les blessés du front, ayant été ajoutés aux grands hôpitaux[16] de la ville. Leur toit était peint en blanc avec une croix rouge, rassurant encore davantage les habitants. Contrairement aux autres grandes villes, il n'y avait donc pas eu de plan étendu de protection avec grands abris anti-aériens[17].

Prises en considération de l'attaque

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Le , Winston Churchill s'interrogea dans une note d'état major sur l'opportunité de ce bombardement[18].

La manière de considérer ces attaques aériennes varie selon le point de vue. À l'époque déjà, le ministère de la Propagande de Joseph Goebbels avait utilisé le bombardement de Dresde pour relativiser la responsabilité de l'Allemagne dans la guerre et placer les Allemands dans un rôle de victimes. Au cours de la guerre froide, les préjugés idéologiques empêchèrent une étude objective du déroulement des événements.

Le premier maire communiste de Dresde, après la guerre, Walter Weidauer, considérait en 1946 les attaques comme évitables bien qu'ayant été provoquées par les « fascistes allemands ». Cependant trois ans plus tard, il considérait les puissances occidentales comme seules responsables du bombardement criminel de Dresde qui ne répondait à aucune nécessité militaire. Une hypothèse (défendue entre autres par l'Allemagne de l'Est à partir de 1949) était que les Alliés occidentaux avaient voulu laisser à l'Union soviétique une zone d'occupation détruite.[réf. nécessaire]

Bilan humain

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Amas de cadavres après le bombardement. La plupart des corps furent regroupés ainsi afin d'être incinérés sur place, souvent sans même avoir été identifiés, pour éviter les épidémies.

Des milliers de réfugiés qui fuient l’avancée de l’Armée rouge et de soldats blessés, qui sont soignés dans 25 hôpitaux, s’entassent dans la ville dont il est difficile de déterminer précisément le nombre d'habitants. Selon des estimations, la ville est passée de 630 000 habitants à un regroupement de plus d’un million de personnes à l'époque, un flux de quatre millions de réfugiés de Silésie fuyant notamment sur ordre[19] le front russe allant alors d'est en ouest[20]. L'évaluation du nombre de morts a beaucoup fluctué. Le recensement des survivants restés sur place, selon le décompte du , deux mois après l'attaque, fait état de 368 519 personnes[21]. Le compte de 200 000 morts avancé par l'écrivain négationniste David Irving était appuyé sur un rapport de police (Tagesbefehl -TB- Nr. 47) considéré actuellement comme falsifié[22],[23],[24], une copie[25] de l'original ayant été retrouvée à Dresde par Götz Bergander.

Une estimation à 250 000 morts a été avancée par les Soviétiques. Le chercheur allemand Jörg Friedrich fait état de 40 000 morts[26].

Des estimations élevées se réfèrent souvent à des déclarations de témoins oculaires qui ne peuvent plus être réexaminées, ainsi qu'à des informations de sources aux motifs divers (parfois négationnistes) :

  • un document du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) de 1946 a donné le chiffre le plus élevé de plus de 305 000 morts. Ce nombre n'était cependant pas le résultat d'investigations propres, mais émanait de rapports basés sur des sources issues des indications de l'administration nazie[27] ;
  • l'ancien officier d'état-major de Dresde Eberhard Matthes (de), qui avait alors été chargé de travaux de déblaiement, a affirmé en 1992 que, jusqu'au , 3 500 cadavres auraient été pleinement identifiés, 50 000 en partie et 168 000 pas du tout[28]. Ces chiffres auraient été communiqués à Adolf Hitler en sa présence. Mais il n'existe aucune preuve écrite qui pourrait confirmer cela et on doute aussi que Hitler ait demandé une telle communication le jour de son suicide. Des journaux (Süddeutsche Zeitung, Die Welt, Frankfurter Allgemeine) ont souvent publié des chiffres difficiles à certifier, variant de 60 000 à 300 000 morts, jusqu'à la quasi-clôture du débat entre historiens après le décompte des victimes (Opferzahlen) défini le à la suite du travail de la commission historique.

Le bilan finalement admis est de 25 000 morts maximum (dont 18 000 corps identifiés), établi par une commission d'historiens dirigée par Rolf-Dieter Müller et mandatée par la ville de Dresde en 2004-2010[29].

Pour le parti d’extrême droite Alternative pour l'Allemagne (AFD), le nombre officiel de victimes est largement sous-estimé. Pour son coprésident, Tino Chrupalla, le véritable bilan serait d'« environ 100 000 victimes »[30].

Réactions au bombardement

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Affiche de propagande exploitant la destruction de Dresde.

Dans la propagande nazie

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Le gouvernement nazi utilisa ce bombardement à des fins de propagande. Le , le ministère de la Propagande publiait un communiqué de presse qui dessinait la ligne générale de la propagande nazie : Dresde n'avait aucune industrie de guerre, n'était qu'une ville de culture et d'hôpitaux. Le , une nouvelle note paraissait, accompagnée de photos d'enfants brûlés, sous le titre Dresde - Massacre de Réfugiés et indiquant que 200 000 personnes étaient mortes[31].

D'après Frederick Taylor, le ministère fit gonfler le nombre de morts par un facteur dix[32]. Les diplomates allemands firent circuler dans les pays neutres des photographies des destructions, de morts et d'enfants grièvement brûlés. Par coïncidence, le jour précédant le raid, un document du ministère allemand des Affaires étrangères avait été mis en circulation dans les pays neutres, critiquant Arthur Harris comme le responsable des bombardements de terreur.

Comparaisons, « tempête de feu »

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D'autres bombardements sur l'Allemagne (Berlin et Hambourg lors de l'opération Gomorrhe) furent aussi très meurtriers, mais celui de Dresde a plus profondément choqué les esprits, peut-être parce que la ville était davantage perçue comme une ville d'arts et de culture et qu'elle avait un intérêt stratégique moins important (ne pouvant justifier une attaque aussi lourde), d'autant plus que l'Albertstadt, le fort militaire de Dresde, n'a pas été bombardé. Les témoignages font aussi dramatiquement état de la présence d'une tempête de feu (Feuersturm) sur plusieurs kilomètres carrés, confirmée par les analyses[33], avec des vents de la force d'une tornade[34] qui aspiraient vers le feu les victimes qui tentaient de se retenir[35],[36]. On possède des observations de telles tempêtes de feu pour le bombardement de Coventry (opération Mondscheinsonate) par l'Allemagne, celui de Hambourg[37] (opération Gomorrhe), et pour les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki.

Comparaison concernant les sept plus grandes villes allemandes

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Tonnage de bombes utilisé par les Alliés contre les sept plus grandes villes allemandes durant la totalité de la Seconde Guerre mondiale (U.S. Air Force Historical Division report).
Ville Population
(1939)
Tonnage
USAF RAF Total
Berlin 4 339 000 22 090 45 517 67 607
Hambourg 1 129 000 17 104 22 583 39 687
Munich 841 000 11 471 7 858 19 329
Cologne 772 000 10 211 34 712 44 923
Leipzig 707 000 5 410 6 206 11 616
Essen 667 000 1 518 36 420 37 938
Dresde 642 000 4 441 2 659 7 100

La question récurrente du « crime de guerre » ; les responsabilités

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Un historien comme Jörg Friedrich considère que les destructions des zones habitées par "Area Bombing" sont des crimes de guerre. D'autres considèrent que tous les moyens devaient être utilisés pour mettre fin le plus rapidement à la guerre et en définitive, épargner des vies humaines.

Quoi qu'il en soit Winston Churchill s'est inquiété de l'opportunité du bombardement quelques semaines après, le 28 mars 1945[38], dans un memorandum adressé à l'état major britannique : « Il me semble que le moment est venu de remettre en question le bombardement des villes allemandes dans le but d'accroître la terreur, tout en invoquant d'autres prétextes… la destruction de Dresde constitue un sérieux doute sur la conduite des bombardements alliés »[39].

Sir Arthur Harris affirma que la décision avait été prise à un échelon très supérieur au sien[40].

En 1949, voulant apporter son témoignage, le photographe Richard Peter, habitant de Dresde, publie Dresden, eine Kamera klagt an (Dresde, un appareil photo accuse)[41].

S'ils conviennent aux historiens, les résultats de la Commission historique sont régulièrement remis en cause sur internet, notamment par les nationalistes. Selon Gert Bürgel[42], les témoignages entendus et les matériaux de travail de la commission sont inaccessibles, couverts par le secret et ne peuvent donc pas être l'objet d'étude critique. Sont accessibles principalement[43] le rapport final (Abschlussbericht) sur Internet ; le projet Mathildenstrasse, étude d'une rue-témoin du centre-ville[44], et l'ouvrage publié par l'Institut Hannah Arendt de Dresde.

Survivants célèbres

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Le bombardement de Dresde dans la culture

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Le bombardement de Dresde constitue la trame de fond du roman d'Henri Coulonges L'Adieu à la femme sauvage. L'héroïne Johanna survit au bombardement, mais pas sa grande sœur, ce qui fait perdre la raison à sa mère[45].

Le bombardement de Dresde est évoqué dans le documentaire-fiction La Bombe de Peter Watkins. En parallèle de ceux d'Hiroshima et de Nagasaki, il sert d'illustration historique aux conséquences d'un bombardement atomique fictif sur la Grande-Bretagne.

Photos de Dresde fin 1945

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Les photos sont de Richard Peter, revenu à Dresde en septembre 1945.

Notes et références

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  1. (en) Donald L. Miller, Masters of the Air : America's Bomber Boys Who Fought the Air War Against Nazi Germany, Simon & Shuster, , 688 p. (ISBN 978-0-7432-3545-7, présentation en ligne), p. 430.
  2. « Dresde réduite en cendres », sur Herodote.net
  3. (de) Matthias Neutzner, Abschlussbericht der Historikerkommission zu den Luftangriffen auf Dresden zwischen dem 13. und 15. Februar 1945, Landeshauptstadt Dresden, (lire en ligne), p. 17.
  4. (en) Frederick Taylor, Dresden: Tuesday, February 13, 1945, HarperCollins, 2004, p. 196.
  5. (en) Alexander McKee, Dresden 1945, The Worst Pre-atomic War Bombing Ever (rééd. : Dresden 1945, The Devil Tinderbox, 1982), Londres, Granada, , 393 p. (ISBN 0-583-13686-9), p. 55
  6. (en) Richard A. Conroy (LTC), Operation Thunderclap : The Bombing Of Dresden, Pickle Partners Publishing, , 51 p. (lire en ligne)
  7. (en) Frederick Taylor, Dresden : Tuesday 13 February 1945, Londres, Harper and Collins, , p. 207
  8. Les villes japonaises d'Hiroshima et Nagasaki furent anéanties par des bombes atomiques () de l'aviation américaine pour des raisons comparables (ce que le général Eisenhower laisse entendre dans ses mémoires d'après-guerre).
  9. (en) Alexander McKee, Dresden 1945, The Worst Pre-atomic War Bombing Ever (Réd. : Dresden 1945, The Devil Tinderbox, 1982), Londres, Granada, , 393 p. (ISBN 0-583-13686-9), p. 7-12
  10. Retour sur la destruction de Dresde du 13-14 février 1945.
  11. http://www.memoire-net.org/article.php3?id_article=268.
  12. (en) « 1945 - Bombings of Dresden », 23 mai 2013 (documents militaires américains déclassifiés), afhistory.af.mil [PDF].
  13. (en) « Historical Analysis of the 14-15 February 1945 Bombings of Dresden », prepared by the USAF Historical Division, Research Studies Institute, 1945, p. 3 : « Authoritative tabulation of all Allied bombings on Dresde » [PDF].
  14. (en) « With Pain and Guilt, Dresden Marks Firebombing », sur nytimes.com, archives 1995 (consulté le ).
  15. Alexander McKee, ibid, p. 57 : « Unusually, the map showing the route to the target was covered by a sheet. »
  16. Grands hôpitaux de Dresde : Stadtkrankenhaus Friedrichstadt, Stadtkrankenhaus Dresden-Johannstadt, Klinik St. Joseph Stift, Krankenhaus Carolahaus (1878). Exemple d'école convertie : Vitzthumschule.
  17. Alexander McKee, ibid, p. 69-72 (protections absentes), p. 133 (marquage visible des hôpitaux).
  18. « British Bombing Strategy in World War Two »
  19. À Breslau, le , le Gauleiter Karl Hanke avait ainsi donné par haut-parleur l'ordre d'évacuation immédiate de Breslau vers l'ouest, pour les femmes, les enfants et les personnes ne pouvant combattre, la plupart partant à pied par des températures glaciales («Frostbite march  » en anglais, titre d'un chapitre de Alexander McKee, The devil Tinderbox, op. cit., p. 13).
  20. Alexander McKee, ibid, p. 12.
  21. Voir : Évolution de la population de Dresde (de)), se référant à Stadtverwaltung Dresden (administration municipale de Dresde).
  22. (en) « Irving v. Lipstadt », sur Internet Archive (consulté le ).
  23. (de) Wolfgang Schaarschmidt, Dresden 1945, Daten, Fakten, Opfer, Ares Verlag, 2018 (rééd.), 336 p. (ISBN 978-3-902475-76-3, présentation en ligne), p. 197 sq.
  24. (en) Richard J Evans, Lying about Hitler : History, Holocaust, and the David Irving Trial, New-York, Basic Books, , 318 p. (ISBN 978-0-465-02152-9), p. 149-184..
  25. (en) Richard J. Evans, Lying about Hitler, History, Holocaust, and the David Irving Trial, Hachette UK, , 336 p. (ISBN 978-0-7867-2378-2, lire en ligne)
  26. (de) Jörg Friedrich, Der Brand, Berlin, Ullstein Heyne List, , 592 p. (ISBN 3-548-60432-3), « Der Osten » (à la p. 358 de l’édition de poche List [2004]). Traduction française L'incendie : L'Allemagne sous les bombes 1940-1945, Éditions de Fallois, , 542 p. (ISBN 978-2-87706-495-8)
  27. « Crimes de guerre : 13- 15 février 1945 - Dresde, le plus grand bombardement de… », sur laplumeagratter.fr (consulté le ).
  28. (de) Götz Bergander, Dresden im Luftkrieg : Vorgeschichte, Zerstörung, Folgen, Wurtzbourg, Flechsig, , 436 p. (ISBN 3-88189-239-7), p. 215–218, 227 , note 61.
  29. Voir [EPUB] Ian Kershaw, La Fin, Seuil, Paris, 2012 (ISBN 9782020803014), note 790, emplacement 12131 sur 16493 ; Rolf-Dieter Müller, Nicole Schönherr, Thomas Widera, Die Zerstörung Dresdens 13. bis 15. Februar 1945 – Gutachten und Ergebnisse der Dresdner Historikerkommission zur Ermittlung der Opferzahl, Hannah-Arendt-Institut. Berichte und Studien 58, Göttingen, 2010, (ISBN 978-3899717730), ainsi que, sur le site de la ville de Dresde.
  30. « Allemagne : l'AfD tente d'instrumentaliser le 75e anniversaire du bombardement de Dresde », sur france24.com, France 24, .
  31. Odile BENYAHIA-KOUIDER, «Les nazis ont fait de cette ville un symbole des crimes des alliés», sur Liberation.fr, 14 février 2005 à 00:34 (consulté le )
  32. « there is good reason to believe that later in March copies of — or extracts from — [an official police report] were leaked to the neutral press by Goebbels's Propaganda Ministry … doctored with an extra zero to make [the total dead from the raid] 202,040. » ((en) Fred Taylor, Dresden, Tuesday, February 13, 1945, New York, 1st Perennial ed, , 518 p. (ISBN 978-0-060-00677-8 et 978-0-060-00676-1, lire en ligne)).
  33. (en) Rodden, Robert M.; John, Floyd I.; Laurino, Richard, Exploratory analysis of Firestorms., Stanford Research Institute, Washington DC., Stanford Research Institute, Office of Civil Defense, Department of the Army, (lire en ligne)
  34. (en) Marshall De Bruhl, Firestorm : Allied Airpower and the Destruction of Dresden, New-York, Random House, , 368 p. (ISBN 0-679-43534-4)
  35. (en) « Dresden bombing 70 years on: A survivor recalls the horror he witnessed in the German city », sur independent.co.uk, (consulté le )
  36. « The Fire-bombing of Dresden An eye-witness account », sur timewitnesses.org, (consulté le )
  37. (en) Keith Lowe, Inferno : The Devastation of Hamburg, Inferno : The Devastation of Hamburg 1943, Penguin Viking, 2007, 512 p. (ISBN ), Penguin UK, , 448 p. (ISBN 978-0-670-91557-6)
  38. (en) « British Bombing Strategy in World War Two », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  39. « British Bombing Strategy in World War Two ».
  40. "Je sais que la destruction d’une ville aussi grande et splendide à cette étape avancée de la guerre a été jugée inutile même par un grand nombre de personnes qui admettaient que nos attaques précédentes étaient aussi justifiées que toutes les autres opérations de guerre. Ici, je dirai seulement que l'attaque de Dresde était à l'époque considérée comme une nécessité militaire par des personnes beaucoup plus importantes que moi." Lire en ligne: Archives nationales du Royaume-Uni. http://www.nationalarchives.gov.uk/education/heroesvillains/g1/cs3/default.htm
  41. (de) Richard Peter, Dresden, Eine Kamera klagt an, Halle-sur-Saale, Fliegenkopf verlag, réed. 1995 (ISBN 978-3-930195-03-9)
  42. Il a été demandé au service des archives de la ville de Dresde en juin 2013 l'accès aux documents de travail, il a été répondu qu'ils sont bloqués pour trente ans, et les témoignages pour 80 ans. Lien en allemand : http://www.dresden-dossier1945.de/archivsperrungen.php
  43. Outre le rapport final de 96 pages, sont aussi disponibles, toujours en allemand : a) en 42 pages, un état des connaissances actuelles sur la recherche et l'enregistrement des personnes décédées durant le bombardement (Matthias Neutzner); b) le projet Mathildenstrasse, 12 pages, (Anton Tuch) avec l'étude d'une rue comme exemple; c) un document de 101 pages (Helmut Schnatz) sur les attaques de civils à la mitrailleuse depuis des avions à basse altitude, attaques dont la réalité est alléguée et non prouvée, aucune découverte archéologique de balles de calibre 50 -12,7mm- près de l'Elbe, par exemple, n'ayant été faite. Le tout est disponible sur Internet: http://www.dresden.de/de/leben/stadtportrait/110/ereignisse/03/historikerkommission/02_materialien.php et représente, avec l'ouvrage publié, un ensemble de près de 500 pages.
  44. http://www.dresden.de/de/leben/stadtportrait/110/ereignisse/03/historikerkommission/02_materialien.php
  45. « Le grand prix du roman de l'Académie Française à “L'adieu à la femme sauvage” d'Henri Coulonges », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  46. 16 vertus sont représentées : (de) : Rathausturm (Dresde) (de).
  47. (de) : http://www.kprdd.de/Dresden/Bilder/Rathausturm.htm.
  48. (de) : Neues Rathaus (Dresden) (de).
  49. Ville de Dresde (de) : http://www.dresden.de/media/pdf/presseamt/Faltblatt_Rathaus.pdf.

Bibliographie

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  • (de) Rolf-Dieter Muller, Nicole Schönherr, Thomas Widera (Hg.) Die Zerstörung Dresdens 13. bis 15. Februar 1945, Gutachten und Ergebnisse der Dresdner Historikerkommission zur Emittlung der Opferzahlen, Hannah-Arendt-Institut Dresden, Berichte und Studien 58, V & R unipress GmbH, Göttingen, 2010.
  • (en) Alexander McKee, Dresden 1945, The Worst Pre-atomic War Bombing Ever (Réédition de : Dresden 1945, The Devil Tinderbox, 1982), London, Granada, 1983.
  • (en) Fred Taylor, Dresden, Tuesday, February 13, 1945, New York, 1st Perennial ed, , 518 p. (ISBN 978-0-060-00677-8 et 978-0-060-00676-1, lire en ligne).
  • David Irving, La destruction de Dresde, Éd. Robert Laffont, collection Ce jour-là, 1964, et Éd. J'ai lu Leur aventure no 146/147, 1970.
  • Maurice Guillot, La ville aux toits verts, Éd. Presses de la Cité, 1964 (roman).
  • (de) Matthias Gretzschel, Als Dresden im Feuersturm versank, Ellert & Richter, 2004.
  • (en) Paul Addison (dir.) et Jeremy A. Crang (dir.), Firestorm : the bombing of Dresden 1945, London, Pimlico, , 384 p. (ISBN 978-1-844-13928-6).

Voir aussi

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Annexes

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Articles connexes

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En lien avec les bombardements de la Seconde Guerre mondiale et les choix stratégiques:

Autres bombardements des villes d'Allemagne:

Suites, analyses

Sur la ville de Dresde:

Liens externes

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