Anurâdhapura
Anurâdhapura (en singhalais : අනුරාධපුර ; en tamoul : அனுராதபுரம்) est le chef-lieu du district d'Anuradhapura, dans la Province du Centre-Nord, au Sri Lanka.
Anurâdhapura අනුරාධපුර (si) அனுராதபுரம் (ta) | ||
Bassin royal | ||
Administration | ||
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Pays | Sri Lanka | |
Province | Province du Centre-Nord | |
District | District d'Anuradhapura | |
Code postal | 50000 | |
Démographie | ||
Population | 50 595 hab. (2012) | |
Densité | 7 048 hab./km2 | |
Géographie | ||
Coordonnées | 8° 21′ 00″ nord, 80° 23′ 07″ est | |
Superficie | 717,9 ha = 7,179 km2 | |
Localisation | ||
Géolocalisation sur la carte : Sri Lanka
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Fondée par le roi Devanampiya Tissa, elle était la capitale du Royaume d'Anuradhapura entre le IVe siècle av. J.-C. et le Xe siècle[1]. Centre du bouddhisme theravada pendant de nombreux siècles, c'est l'une des plus anciennes villes au monde habitées de façon continue.
Le site d'Anurâdhapura est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1982.
Histoire
modifierAntiquité
modifierAnuradhapura a été fondée au IVe siècle av. J.-C., autour de l'arbre légendaire Sri Mahabodhi, et a été la première capitale du Sri Lanka. Au Ier siècle, la ville était sans doute la neuvième plus grande ville du monde. Pendant plus de 1 300 ans, elle a été un centre politique et religieux majeur. Mais elle n'a finalement pas pu résister à la pression de la dynastie Chola, et est tombé entre leurs mains en 993. Ravagée par les envahisseurs indiens en 1017, la ville perd son statut de capitale et reste isolée dans la jungle pendant plusieurs siècles.
Époque contemporaine
modifierEn décembre 1899, le site en ruine a été visité par Pierre Loti, ce qu'il raconte avec enthousiasme dans son récit de voyage : L'Inde (sans les Anglais)[2].
La ville a servi de base pour les Cingalais contre les Tigres tamouls pendant la guerre civile du Sri Lanka.
Aujourd'hui, cette ville sacrée pour le bouddhisme, dont les monastères environnants couvrent une superficie de plus de 40 km², accueille l'un des plus grands sites archéologiques au monde.
Religion
modifierUn concile important s'est tenu à Anurâdhapura en l'an 25 av. J.-C. afin d'unifier la foi c'est-à-dire le bouddhisme theravada au Sri Lanka. Les textes sacrés canoniques en pali ont alors été utilisés[3].
Économie
modifierLa ville possède un aéroport, l'aéroport d'Anurâdhapura (en) (code AITA : ACJ).
Tourisme
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Ville sainte d'Anuradhapura *
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Grand temple | |
Coordonnées | 8° 21′ 00″ nord, 80° 23′ 07″ est |
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Pays | Sri Lanka |
Subdivision | District d'Anuradhapura |
Type | Culturel |
Critères | (ii) (iii) (vi) |
Superficie | 4 000 ha |
Numéro d’identification |
200 |
Région | Asie et Pacifique ** |
Année d’inscription | (6e session) |
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La cité comporte trois ensembles monastiques :
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier(en) La ville est citée dans le roman d'Arthur C. Clarke The deep Range
- (en) C. A. Gunarwardena, Encyclopedia of Sri Lanka, New Delhi, New Dawn Press, , 2e éd. (ISBN 978-1932705485), « Anuradhapura », p. 19-20.
- (en) Philippe Fabry, the Essential guide for Anuradhapura and its region, Negombo, Viator Publications, 2005, 199 p.
Références
modifier- (en) Robart E. Buswell Jr. et Donald S. Lopez Jr., The Princeton Dictionary of Buddhism, Princeton University Press, , 1304 p. (ISBN 0691157863), p. 53.
- Pierre Loti, L'Inde (sans les Anglais), Paris, Calman-Lévy,
- (en) Charles S. Prebish, The A to Z of Buddhism, New Delhi, Vision Books, , 280 p. (ISBN 978-81-7094-522-2), p. 94.