Alberto Saiz
Alberto Saiz Cortés (prononcé en espagnol : [alˈβɛɾto ˈsai̯θ koɾˈtes]) est un fonctionnaire espagnol, né le à Cuenca.
Alberto Saiz | |
Fonctions | |
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Directeur du Centre national du renseignement espagnol | |
– (5 ans, 2 mois et 16 jours) |
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Président du gouvernement | José Luis Rodríguez Zapatero |
Prédécesseur | Jorge Dezcallar |
Successeur | Félix Sanz Roldán |
Biographie | |
Nom de naissance | Alberto Saiz Cortés |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cuenca (Espagne) |
Nationalité | Espagnol |
Parti politique | Indépendant |
Profession | Ingénieur |
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Biographie
modifierAlberto Saiz Cortés naît le à Cuenca. Il est ingénieur technique supérieur des montagnes[1].
Il commence à travailleur pour diverses administrations locales comme contractuel en 1982. Devenu fonctionnaire en 1989, il devient chef du service des Montages à la délégation du département de l'Agriculture de la Junte des communautés de Castille-La Manche dans la province d'Albacete. Il est nommé directeur général de l'Environnement naturel au sein du département de l'Agriculture et de l'Environnement en 1995, puis directeur général du Milieu naturel quatre ans plus tard[2].
Après les élections parlementaires de mai 2003, le président de la Junte des communautés José Bono le nomme conseiller[a] à l'Industrie et au Travail. Quand Bono passe au gouvernement espagnol en tant que ministre de la Défense, il choisit Saiz comme nouveau directeur du Centre national du renseignement (CNI)[3]. Cette désignation surprend, dans la mesure où le directeur d'alors Jorge Dezcallar n'avait accompli que deux des cinq années de son mandat[4].
Bien que la ministre de la Défense Carme Chacón soit partisane de son remplacement, il est reconduit dans ses fonctions en avril 2009 sur la recommandation de la première vice-présidente du gouvernement María Teresa Fernández de la Vega[5]. À peine deux mois plus tard, Chacón annonce l'ouverture d'une enquête interne pour déterminer la source des dénonciations anonymes ayant mis en cause l'usage de fonds publics à des fins privées par Saiz[6]. Il finit par remettre sa démission le , après que le président du gouvernement et la ministre de la Défense ont refusé son plan de restructuration, destiné selon lui à rétablir la confiance interne aux services secrets et prévoyant le limogeage de 60 agents[7]. Il est remplacé trois jours plus tard par l'ancien chef d'État-Major de la Défense Félix Sanz Roldán[8].
Notes
modifier- En Espagne, un « conseiller » (en espagnol : consejero) est un membre du gouvernement d'une communauté autonome.
Références
modifier- (es) « Relevos en la dirección del CNI y el Consejo de Estado », El País, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Junte des communautés de Castille-La Manche, « BONO ANUNCIA EL NUEVO GOBIERNO TRAS LAS ELECCIONES DEL 25 DE MAYO », sur castillalamancha.es, (consulté le ).
- (es) « Alberto Saiz una carrera intachable », La Razón, (lire en ligne, consulté le )
- (es) Miguel González, « Bono controlará el servicio secreto a través de su consejero de Industria », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Miguel González, « El Gobierno ratifica a Alberto Saiz como director del servicio secreto », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Fernando Garea, « Chacón abre una investigación sobre las acusaciones a Saiz », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Saiz dimite por el rechazo del Gobierno a su plan para depurar 60 agentes del CNI », El País, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Miguel González, « Zapatero encarga al general Sanz restaurar la disciplina en el CNI », El País, (lire en ligne, consulté le ).