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Link to original content: http://fr.m.wikipedia.org/wiki/1er_régiment_de_parachutistes_d'infanterie_de_marine
1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine — Wikipédia

1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine

Le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (ou 1er RPIMa) est un régiment parachutiste des troupes de marine faisant partie des forces spéciales de l'armée française et dépendant du commandement des forces spéciales Terre.

1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Insigne régimentaire du 1er RPIMa
Image illustrative de l’article 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine
Insigne de béret du 1er RPIMa

Création 15 septembre 1940
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Forces Spéciales
Rôle Forces spéciales
Actions Spéciales
Contre-terrorisme
Libérations d'otages
Extraction de ressortissants
Renseignement
Effectif 905[1]
Fait partie de Commandement des forces spéciales terre (COM FST)
Garnison Bayonne
Couleurs Rouge et bleu
Devise "Qui ose gagne"
Inscriptions
sur l’emblème
Crète 1942
Libye 1942
Sud-Tunisien 1943
France 1944
Ardennes Belges 1945
Pays-Bas 1945
Indochine 1946-1954
Koweït 1990-1991
Anniversaire La Saint-Michel
Bazeilles
Équipement Véhicule P4 modèle SAS, véhicule VLRA modèle SAS et véhicule VPS
Fourragères - À la couleur du ruban de la légion d'honneur
- Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre des TOE
- Aux couleurs du ruban de la croix de l'Ordre de la libération
- Aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire avec olive aux couleurs de la médaille militaire
Décorations - Légion d'honneur
- Ordre de la Libération
- Croix de guerre 1939-1945
6 palmes
- Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
3 palmes
- Croix de la Valeur militaire
3 palmes
- Bronze Star Medal US
- Croix de bronze du Lion des Pays-Bas
- Croix de guerre (Belgique) 1940-1945
- À l'occasion de la commémoration de Bazeilles le 1er septembre 2013 à Fréjus, le 1er RPIMa aura son drapeau décoré d'une
- 2e Croix de la Valeur militaire au titre de l'Afghanistan, avec palme et recevra la fourragère aux mêmes couleurs
Le régiment est titulaire de
2 citations pour le même théâtre l'Afghanistan
Commandant Colonel Cédric Lavisse
Commandant historique Capitaine Bergé

Maintenant la tradition des unités de parachutistes SAS de la France libre et d'Indochine, ce régiment est la seule unité en métropole à utiliser la devise « Qui ose gagne » traduite de la devise des SAS britanniques « Who Dares Wins »[2].

Création et différentes dénominations

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Fait rare dans l'armée française, la filiation du 1er RPIMa est multiple. Le régiment hérite à la fois de formations des forces aériennes de la France Libre, des troupes coloniales puis des troupes de marine.

Seconde Guerre mondiale
  • , création en Angleterre de la 1re compagnie d'infanterie de l’air (1re CIA) par le capitaine Georges Bergé[3].
  • , rattachée à l’armée de terre et renommée 1re compagnie parachutiste.
  • , la compagnie devient le peloton parachutiste du Levant et est à nouveau rattachée à l'armée de l'air[4].
  • à Damas, l'unité devient par changement d'appellation la 1re compagnie de chasseurs parachutistes des FAFL (1re CCP).
  • , l'unité devient le French Squadron de la brigade britannique SAS du major Stirling.
  •  : devient le 1er bataillon d’infanterie de l’air (1er BIA).
  •  : nommé 4e bataillon d’infanterie de l’air (4e BIA).
  •  : nommé 2e régiment de chasseurs parachutistes (2e RCP) ou 4 SAS Regiment.
  •  : les régiments de chasseurs parachutistes passent définitivement dans l’Armée de terre. Le 3e RCP est dissous et ses effectifs rejoignent le nouveau 2e RCP.
Guerre d'Indochine
  • Les bataillons coloniaux
    •  : création à partir des 1er RCP et 2e RCP du 1er bataillon de choc SAS
    •  : le bataillon devient 1er bataillon parachutiste SAS
    •  : création à partir des 1er RCP et 1er RICAP du 2e bataillon parachutiste SAS
    •  : les deux bataillons para SAS sont regroupés et forment la 1re Brigade parachutiste SAS
    •  : devient le 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
    •  : dissolution du 1er BCCP
    •  : création d'un nouveau 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
    •  : devient 1er groupe colonial de commandos parachutistes
    •  : devient 1er bataillon de parachutistes coloniaux
    •  : dissolution du 1er BPC
    •  : création d'un nouveau 1er bataillon de parachutistes coloniaux (1er BPC)
    •  : dissolution du 1er BPC
  • Les brigades coloniales
    •  : création en Indochine de la 1re demi-brigade de parachutistes SAS à partir des 1er et 2e bataillons parachutistes SAS
    •  : création en Bretagne de la demi-brigade coloniale de commandos parachutistes
    •  : la 1re demi-brigade de parachutistes SAS devient 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes SAS
    • , les deux demi-brigades deviennent en Bretagne la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes (1re DBCCP) et en Indochine la 2e DBCCP
    •  : la 1re DBCCP devient brigade de parachutistes coloniaux (BPC).
Après l'Indochine
  • La brigade
    •  : la BPC devient brigade école des parachutistes coloniaux (BEPC)
    •  : la BEPC devient brigade de parachutistes d'outre-mer (BPOM)
    •  : la BPOM devient Brigade parachutiste d'infanterie de marine (BPIMa)
    •  : dissolution de la BPIMa
  • Le régiment
    •  : création du Centre d'Instruction du 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine à Bayonne
    •  : 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine, régiment affecté aux missions spéciales.

Historique des garnisons, campagnes et batailles

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Héritier de la 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes dont les origines remontent à la Seconde Guerre mondiale.
Sous l'impulsion du capitaine Georges Bergé, la 1re Compagnie de l'air est créé en Angleterre le , avec les unités de parachutistes du Spécial Air Service (SAS) (1 CCP/SAS créé en 1941 en Écosse). Cette compagnie est engagée de 1942 à 1944 en Crète, Libye, Tunisie, Bretagne, Belgique, Pays-Bas, lors de la Bataille des Ardennes puis en Allemagne.
La compagnie est ensuite dissoute puis nommée demi-brigade de parachutistes SAS de 1946 à 1949, puis 1re demi-brigade coloniale de commandos parachutistes de 1949 à 1955 en Indochine, Hanoi, Nam Định, Plaine des Joncs, Dong Khê, Hoa-Binh, Cao Bằng, Tu-Le, Nasam, Lạng Sơn, Ðiện Biên Phủ, puis BPC en Algérie de 1955 à 1958 Suez, Bizerte, la BCCP dissoute et renommée de 1959 à 1960 GIBPOM puis en 1960 BPCIMa et renommée en 1962 1er RPIMa qui a la garde de l'emblème des SAS.

Garnisons successives

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  •  : Ringway (Angleterre).
  • 1941 : Garnison à Beyrouth puis à Damas.
  • 1942 : Garnison à Kibrit sur le canal de Suez.
  • 1943 : Garnison à Camberley (Royaume-Uni).
  • Après la guerre retour de la garnison en France.
  • 1960 : Création du 1er RPIMa et garnison à Bayonne.

Seconde Guerre mondiale

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  •  : création et entraînement à Ringway (Angleterre).
  •  : opération Savanna, première opération des FFL en France (embuscade en Bretagne).
  •  : opération Joséphine B (destruction de six transformateurs de la centrale électrique de Pessac).
  • Division en une section affectée au BCRA, et deux sections envoyées au Moyen-Orient.
     
    Équipement parachutiste
  •  : embarquement pour le Moyen-Orient, puis garnison à Beyrouth, puis à Damas.
  •  : la section est rattachée aux forces spéciales des SAS de David Stirling et prend sa garnison à Kibrit (en) sur le canal de Suez.
  • juin 1942 : les SAS français détruisent 20 avions allemands en Crète, puis attaquent les aérodromes de Matouba-Derna, Benina, Barce et Benghazi sur le front libyen.
  •  : opérations en Cyrénaïque.
  • janvier 1943 : harcèlement des arrières allemands en Tunisie.
  • Printemps 1943 : repos et entraînement à Camberley (Angleterre).
  • Début 1944 : entraînement des SAS français en Écosse.
  • Nuit du 5 au  : parachutage en Bretagne, 36 parachutistes FFL en 4 groupes (deux sur Plumelec, deux sur Duault). Un mort au combat à Plumelec le à h 40, le caporal Emile Bouétard, probable 1er mort du Débarquement.
  •  : combats du maquis de Saint-Marcel, Morbihan et du maquis de Duault, Côtes-d'Armor ; le bataillon (450parachutés), avec les FFI (3 000 hommes au total), retient 85 000 Allemands en Bretagne (qui ne peuvent rejoindre la Normandie), et opère sa jonction avec deux divisions de l'armée de George Patton le .
  •  : raids jusqu’à Bordeaux, Périgueux (équipé de jeeps avec mitrailleuses Vickers montée sur affût-pied), sur la rive droite de la Loire. Des SAS participent aussi à la libération de Paris.
  •  : une compagnie fait 3 000 prisonniers allemands.
  • Automne : repos en Champagne.
  •  : les deux régiments de SAS français défilent sur les Champs-Élysées à Paris devant le général de Gaulle, après que le 2e RCP a été fait Compagnon de la Libération, et le Premier ministre britannique Winston Churchill.
  •  : renfort lors de la bataille des Ardennes.
  •  : regroupement en Angleterre.
  • Nuit du 7 au  : opération Amherst, parachutage aux Pays-Bas. Combats jusqu’au 18.

Guerre d'Indochine

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Après un premier séjour de deux ans, le 1er BCCP devenu en 1951 le 1er BPC quitte l'Indochine le .

Le 1er BPC revient en Indochine en août 1953. En , il participe à l'opération Castor (occupation de Diên Biên Phù). En , il est envoyé à Seno au Moyen Laos pour contrer l'offensive Việt Minh dans la région. Début mai 1954, la situation à Diên Biên Phù semble désespérée. Le bataillon est largué sur le camp retranché par petits détachements de la taille d'une compagnie : une compagnie dans la nuit du 1er au , 94 hommes dans la nuit du 5 au . Ce seront les derniers renforts envoyés à Diên Biên Phù avant la fin de la résistance du camp le .

Guerre d'Algérie

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Depuis 1960

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Le , le 1er régiment de parachutistes d'infanterie de marine (CI/1er RPIMa) est créé à Bayonne. Il est l'unité d'instruction des engagés parachutistes. Avec la professionnalisation des régiments parachutistes, ceux-ci prennent en main la formation de leur personnel. Le 1er RPIMa mute en s'orientant vers le renseignement et l'action.

En 1976 est créé le Groupement Opérationnel (GO) comptant environ 150 officiers et sous-officiers[5] qui est employé par le service Action du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE, services spéciaux français). Le GO participe notamment à l'assistance au régime zaïrois contre une rébellion en 1977[6] et à l'opération Caban (renversement de Bokassa en Centrafrique en 1979). Il est dissous en 1981.

Le 1er RPIMa se recentre sur des missions moins secrètes, en regroupant les détachements d'assistance opérationnelle (DAO) qui assistent des forces alliées notamment en Afrique. Il se spécialise par ailleurs comme unité de recherche humaine (reconnaissance) en fournissant des unités de recherche de corps d'armée (URCA) aux corps d'armée (le 13e RDP ayant le même rôle au niveau de la 1re armée). Il assure également l'entraînement tactique des commandos de recherche et d'action dans la profondeur (CRAP) de la 11e division parachutiste. Le 1er RPIMa participe à l'opération Manta au Tchad à partir de 1983 et à l'opération Oside aux Comores en 1989[7].

Pendant la guerre du Golfe (1991), trois détachements du 1er RPIMa sont engagés indépendamment dans la division Daguet :

  • un détachement de liaison et de protection rapprochée auprès du général Michel Roquejeoffre à Riyad ;
  • le 1er groupement commando parachutiste (GCP) formé d'un élément de commandement et de quatre équipes du 1er RPIMa et de six équipes CRAP fournies par les autres régiments de la 11e division parachutiste. Deux parachutistes du 1er RPIMa sont tués et une dizaine blessés - dont le commandant du régiment - par l'explosion de sous-munitions non-détonées dans le fort d'As Salman le  ;
  • un second groupement formé de trois équipes du 1er RPIMa et cinq équipes CRAP d'autres régiments parachutistes pour la reprise de l'ambassade de France à Koweït City le .

En 1992, le 1er RPIMa est affecté pour emploi au commandement des opérations spéciales (COS) nouvellement créé. En 1997, il quitte la 11e division parachutiste pour intégrer le groupement spécial autonome (GSA)[8], qui est devenu le commandement des forces spéciales terre (COM FST).

Depuis cette date, le régiment participera aux différentes opérations menées par le COS et l'armée française. Parmi elles, on peut citer les interventions dans les Balkans (en 1995 et 1999 pour capturer des criminels de guerre), l'Afghanistan (opération Arès) ou encore le Sahel avec en point d'orgue l'opération Serval au Mali. Durant ces actions, le 1er RPIMa mettra en œuvre bon nombre de ses compétences : libération d'otages, évacuation de ressortissants, patrouille longue distance....

Morts du régiment en missions et opérations extérieures depuis 1981

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La liste débute en 1981, année de restructuration du 1er RPIMa où il cesse de dépendre pour emploi du SDECE[9].

Grade Nom Année du décès Opération extérieure
Chef de bataillon Paul Rhodes 1985 Liban
Caporal Pascal Pouillard 1988 Côte d'Ivoire
Sergent-chef Bertrand Rameau 1990 Comores
Sergent Yves Schmitt 1991 Irak
Caporal-chef Éric Cordier 1991 Irak
Sergent-chef Damien Guiard 1994 Burundi
Caporal Murat Yagci 2004 Afghanistan
Sergent-chef Éric Bury 2005 Côte d'Ivoire
Sergent-chef Sylvain Lantenois 2005 Côte d'Ivoire
Caporal-chef Cédric Crupel 2005 Afghanistan
Adjudant-chef Joël Gazeau 2006 Afghanistan
Caporal-chef David Poulain 2006 Afghanistan
Adjudant Gilles Polin 2008 Soudan
Sergent Stéphane Duval 2013 Mali

Traditions

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  • Saint Michel : régiment parachutiste, le 1er RPIMa célèbre chaque année, le , le saint patron des parachutistes. Cette célébration donne lieu à des manifestations diverses (messe, prise d'armes, repas de corps, etc.) avec la présence des anciens.
  •  : l'infanterie de marine commémore les combats de Bazeilles. Cette bataille est le symbole de commémoration des troupes de marine. L'anniversaire de Bazeilles est commémoré chaque année dans tous les corps de troupe de France et d'Outre-mer et au le lieu de la bataille.

« Qui ose gagne », traduction de la devise anglaise des SAS britanniques « Who Dares Wins »

Insigne et béret

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  • Insigne

« Cercle d’argent de centre bleu ciel à un parachute blanc soutenant la pointe d’une flèche rouge, le tout brochant sur une épée basse gardée d’or. L’inscription « S.A.S. » et « Qui ose gagne » sur le cercle et le chiffre 1 sur le parachute.

 
  • Béret

Depuis le , sur décision du général commandant les Forces Spéciales Terre et accord du CEMAT, le 1er RPIMa a repris le béret amarante des SAS de la Seconde Guerre mondiale avec l'insigne SAS avec la devise en français.


Drapeau

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Le drapeau des SAS français fut l'emblème allié le plus décoré au cours de la Seconde Guerre mondiale.

 

 
Béret rouge (amarante) des paras des TDM

Les inscriptions suivantes figurent peintes en lettres d'or sur les soies du drapeau du 1er RPIMA en mémoire des campagnes passées du régiment[10] :

Décorations

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Il s'agit de l'une des unités françaises les plus décorées de la seconde guerre mondiale.

  • Croix de la Légion d'honneur[13].
  • Ordre de la Libération en tant qu'héritier des traditions du 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'air, il porte la décoration remise le des mains du général de Gaulle, sous l'Arc de Triomphe à Paris au 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l' Armée de l' Air[14].
  • Croix de guerre 1939-1945 avec six palmes.
  • Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs (TOE) avec trois palmes.
  • Croix de la Valeur militaire avec quatre palmes. Une première palme remise le au titre de l'opération Pamir en Afghanistan. Une deuxième palme remise le toujours au titre de l'Afghanistan. Le régiment ainsi titulaire de deux citations avec palmes pour le même théâtre d'Afghanistan se voit recevoir à cette occasion la fourragère aux couleurs de la Croix de la Valeur militaire. Une troisième palme remise le au titre de l'opération Serval au Mali. Par arrêté du ministre des armées en date du , le 1er régiment de parachutistes d’infanterie de marine, titulaire de deux citations à l’ordre de l’armée comportant l’attribution de la croix de la Valeur militaire au titre de ses missions accomplies au Sahel de 2013 à 2015, est autorisé à porter l’agrafe « Sahel » sur la croix de la Valeur militaire de son drapeau. Une quatrième palme décernée par décision du ministre des armées en date du .
  • Bronzen Leeuw (Lion de Bronze des Pays-Bas).

Les Cadres et personnels du régiment portent 4 fourragères :

  • La fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur 2e régiment de chasseurs parachutistes.
  • La fourragère aux couleurs de la Croix de guerre des TOE 1re bataillon de parachutistes coloniaux.
  • La fourragère aux couleurs de la Valeur Militaire.
  • La fourragère aux couleurs de la Croix de la libération (depuis le ). (celle du 2e RCP ; voir la liste des Compagnons de la Libération).

Chefs de corps

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Seconde guerre Mondiale

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Compagnies et bataillons parachutistes
  • 1940 - 1942 Capitaine Bergé*** (1re CIA / 1re CCP)
  • 1942 - 1943 Capitaine Lambert (1re CIA)
  • 1942 - 1943 Capitaine Jordan** (2e CIA)
  • 1943 - 1943 Lieutenant-colonel Fourcault (1er BIA)
  • 1943 - 1944 Commandant Bourgouin* (4e BIA)
2e RCP

Guerre d'Indochine

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Demi brigades d'Indochine de parachutistes SAS
Demi brigade coloniale de commandos parachutistes
 
Prise d'arme
1er bataillon de choc SAS
  • 1946 - 1947 Chef d'escadron Mollat
1er bataillon parachutiste SAS puis 1er bataillon colonial de commandos parachutistes
  • 1947 - 1948 Capitaine Ducasse
2e bataillon de choc SAS
  • 1946 - 1947 Commandant de Maurepas
1er bataillon colonial de commandos parachutistes
  • 1949 - 1950 Chef de bataillon Portal
  • 1950 - 1951 Chef de bataillon Dubois
  • 1951 - 1951 Chef de bataillon Fourcade
  • 1951 - 1952 Capitaine Moretti
1er bataillon de parachutistes coloniaux
  • 1953 - 1954 Chef de bataillon Souquet
  • 1954 - 1954 Capitaine Penduff
  • 1954 - 1954 Capitaine Bazin de Bezons
  • 1954 - 1954 Capitaine Cogno Bourdieu
  • 1954 - 1954 Chef de bataillon Charlet
  • 1954 - 1955 Chef de bataillon Moniez
  • 1954 - 1954 Capitaine Ferrano

Guerre d'Algérie

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Brigade des parachutistes coloniaux
Brigade école des parachutistes coloniaux
  • 1958 Lieutenant-colonel Pierre Château-Jobert
  • 1958 Lieutenant-colonel Fossey -François
  • 1958 Colonel Fourcade
Brigade de parachutistes d'outre-mer
  • 1958 Colonel Fourcade
Brigade parachutiste d'infanterie de marine
  • 1960 - 1961 Colonel Lemire
  • 1961 - 1961 Colonel Cabestan
1er RPIMa
  • 1960 - 1962 Colonel Moulié (***)

Depuis 1962

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1er RPIMa
  • 1962 - 1965 colonel Florentin
  • 1965 - 1967 colonel Mantes
  • 1967 - 1970 colonel de Braquilanges
  • 1970 - 1972 colonel Dorandeu
  • 1972 - 1974 colonel Hovette
  • 1974 - 1976 colonel Jouslin de Noray (****)
  • 1976 - 1978 colonel Franceschi (****)
  • 1978 - 1980 colonel Briançon-Rouge
  • 1980 - 1982 lieutenant colonel Norlain
  • 1982 - 1984 colonel Messana
  • 1984 - 1986 colonel Huchon
  • 1986 - 1988 colonel Landrin (***)
  • 1988 - 1990 colonel Rigot
  • 1990 - 1992 colonel Rosier (***)
  • 1992 - 1994 colonel Tauzin(****)
  • 1994 - 1996 colonel Cherreau (#)
  • 1996 - 1998 colonel Stoltz(****)
  • 1998 - 2000 colonel Nebout (***)
  • 2000 - 2002 colonel de Turckheim
  • 2002 - 2004 colonel Rastouil
  • 2004 - 2006 colonel Grégoire de Saint-Quentin (#)
  • 2006 - 2008 colonel Harivongs
  • 2008 - 2010 colonel Vidaud
  • 2010 - 2012 colonel Baratz
  • 2012 - 2014 colonel Laurentin
  • 2014 - 2016 colonel Michel Delpit
  • 2016 - 2018 colonel Bos
  • 2018 - 2020 colonel Cutajar
  • 2020 - 2022 colonel de Monicault
  • 2022 - 2024 colonel Foudriat

[15]


 
Les colonels Harivongs et Vidaud

(*) Officier qui devint par la suite député.
(**) Officier qui devint par la suite ambassadeur.
(***) Officier qui devint par la suite général de brigade.
(****) Officier qui devint par la suite général de division.
(#) Officier qui devint par la suite général d'armée.

Personnalités ayant servi au sein du régiment

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Compagnons de la Libération

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Autres personnalités

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Le régiment aujourd'hui

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Pour rejoindre le prestigieux régiment du 1er RPIMA, les candidats devront se plier à une longue et exigeante sélection. Peu importe leur origine, civil, ou militaire, ils devront suivre et réussir une formation commune, sur plusieurs mois, voire plus d’une année.

Un bon niveau sportif est également attendu des candidats : un palier 10 au Luc léger, et un minimum de 15 tractions sont attendus en moyenne.

Par la suite, les participants devront effectuer obligatoirement une PMPFS, ou Préparation Militaire des Forces Spéciales, se tenant sur 15 jours à Pau.

Cette préparation donne lieu à un classement permettant au recruteur de sélectionner les candidats qui rejoindront la prochaine incorporation au régiment.

Chacun des engagés sera également convoqué au DEI - ou Département Evaluation Information, afin de passer un entretien avec la cellule recrutement du 1er RPIMA.

A l’issue de cette première phase de sélection, les volontaires rejoindront, ou non, le régiment à Bayonne, pour entamer leur formation.

La formation de base est la formation « SAS » (pour « stick action spéciale[16] », anciennement RAPAS pour « recherche aéroportée et action spéciale ») qui dure 22 semaines et démarre traditionnellement au début du mois de février. Cette formation leur donne la qualification de base du régiment.

Après une période probatoire, les personnels brevetés SAS suivent des formations de spécialité complémentaire en fonction des postes à pourvoir et de leurs capacités :

  • « CTLO » (Contre-terrorisme et libération d'otages),
  • «THP» (Tireurs de haute précision),
  • « GDC » (gardes du corps),
  • « PATSAS » (patrouilles SAS, spécialisées dans le combat motorisé tout-terrain),
  • Chuteurs « OPS » et « SOTGH » (saut opérationnel à très grande hauteur),
  • « SAS PO » (SAS plongeur offensif),
  • Équipier SAS spécialisé jungle (formé au Centre d'instruction de la guerre dans la jungle de Manaus au Brésil),
  • Équipier SAS spécialisé montagne, etc.

La citadelle Général Bergé de Bayonne, du nom de l'officier créateur des parachutistes de la France Libre et des SAS français, accueille aussi régulièrement des unités étrangères des forces spéciales dans le cadre d'échanges de compétences.

Subordinations

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Le 1er RPIMa fait partie du commandement des forces spéciales Terre.

Composition

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L'effectif théorique du régiment en 2020 est de 900 militaires répartis en 6 sticks actions spéciales (SAS) regroupant une douzaine de personnes chacun et sécables en deux équipes SAS.[réf. nécessaire]

Depuis 2011[réf. souhaitée], Le 1er RPIMa s'organise autour des unités suivantes[17] :

  • Les capacités de la 1re compagnie SAS sont particulièrement tournées vers « les techniques rares de la 3e dimension et les actions subaquatiques ou de surface en eaux intérieures ».
  • La 2e compagnie SAS est spécialisée dans « les milieux extrêmes comme la jungle, la montagne, le grand froid ainsi que dans le sabotage et le franchissement vertical ».
  • La 3e compagnie SAS met en œuvre des « patrouilles motorisées SAS (PATSAS) spécialisées dans les actions de reconnaissance et de destruction dans la profondeur combinant autonomie et puissance de feu ».
  • La 4e compagnie SAS est spécialisée dans « la reconnaissance, l'acquisition et l'action autonome dans le milieu urbain avec du renseignement à fin d'action et opérations banalisées à très faible empreinte ».
  • La compagnie d’instruction assure la formation initiale ainsi que les cursus de formation SAS. La cellule instruction spécialisée dispense les stages de perfectionnement, tireur d’élite, contre-terrorisme, protection rapprochée, etc.
  • La compagnie de commandement et de logistique est l’unité de soutien du régiment. Son personnel est formé spécifiquement pour soutenir les sticks action en opération.

Chaque compagnie a sa spécialité. Ainsi la 1re compagnie regroupe les plongeurs offensifs et chuteurs opérationnels à très grande hauteur. Quant à la 2e compagnie, son pôle d'excellence se situe dans les combats en milieux extrêmes comme la forêt équatoriale ou les zones de hautes montagnes. La 3e compagnie de combat est quant à elle spécialisée dans les patrouilles SAS sur véhicules légers armés (tradition des jeeps armées SAS 1942-1945). Enfin, la 4e compagnie de combat est quant à elle spécialisée dans les Actions Spéciales en Milieu Urbain (ASMU) et comprend les GDC, CTLO, THP (Tireurs Haute Précision) et opérateurs drones.

Missions

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Les missions accomplies par le 1er RPIMa sont semblables aux missions accomplies par toutes unités de forces spéciales type « armée de terre »

  • Reconnaissance profonde
  • Destruction d'objectifs stratégiques
  • Entraînement de forces armées étrangères, guerilla / contre guerilla
  • Protection de personnalités en environnement de conflit « haute intensité ».
  • Libération d'otages
  • Contre-terrorisme
  • Capture ou neutralisation de HVT (high value target)
  • Évacuation de ressortissants

Matériels

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Véhicules

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  • Véhicule léger Peugeot P4 SAS
  • Véhicule léger VLRA SAS
  • VPS
  • VPS 2
  • Land-Rover Discovery 3 blindé affecté au service de protection rapprochée

Armement

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Liste non exhaustive, de plus la plupart de ces armes sont modifiées à l'intérieur comme à l'extérieur pour une meilleure utilisation.

Culture populaire

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  • Dans la série Le Bureau des légendes, le colonel Marc Lauré, dit « MAG » (Moule à gaufres), le directeur du Renseignement, est un ancien du 1er RPIMa.
  • Dans la série Cœurs noirs, l’unité dont il est question est une escouade issu du 1er RPIMa.

Notes et références

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  1. « 1er régiment d’infanterie de marine »
  2. Le 2e RPIMa, régiment outre-mer de Forces armées de la Zone Sud de l'océan Indien (FAZSOI) basé sur l'ile de la Réunion, dispose aussi de cette devise inscrite sur son insigne régimentaire.
  3. In Paras de la France libre, page 21.
  4. In Histoire des parachutistes français, page 13.
  5. « Ordre du jour de la Saint-Michel 2008 », Bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux et d'Infanterie de Marine, no 30,‎ , p. 23-24 (lire en ligne).
  6. Jean-Pierre Chastenet, « La 31e Brigade Parachutiste Zaïroise », Bulletin de liaison des Parachutistes Coloniaux et d'Infanterie de Marine, no 28,‎ , p. 31 (lire en ligne).
  7. Jacques Rosier et Étienne Leclère (dir.), Les Forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, p. 11, 56-62.
  8. Jacques Rosier et Étienne Leclère (dir.), Les Forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, passim.
  9. Patrick Manificat, Les centurions d'Alexandre , p. 217.
  10. Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
  11. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007.
  12. "Édition Chronologique no 45 du 29 octobre 2010". Le Ministère de la Défense instruction no 1515/DEF/EMA/OL/2 du 23 septembre 1983, modifiée, sur les filiations et l'héritage des traditions des unités; décision no 010318/DEF/CAB/SDBG/CPAG du 15 juillet 2008 portant création d'une commission des emblèmes. Art 1er. L'inscription « Koweït 1990-1991 » est attribuée aux drapeaux et étendards des formations des armées énumérées ci-dessous. 2e R.E.I, 1er R.E.C, 6e R.E.G, 3e R.I.Ma, 1er R.P.I.Ma, 11e R.A.Ma, 4e Régiment de dragon, 1er Régiment de Spahis, 6e Régiment de Commandement et de Soutien, 1er R.H.C, 3e R.H.C, puis les formations de l'Armée de l'Air les 5e, 7e, 11e escadre de chasse, la 33e escadre de reconnaissance et les 61e et 64e escadre de transport. Le présent arrêté sera publié au Bulletin officiel des armées, Hervé Morin.
  13. Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 1er brigade de parachutistes coloniaux - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com.
  14. « Le 2e Régiment de chasseurs parachutistes de l'Armée de l'Air », sur www.ordredelaliberation.fr/, (consulté le ).
  15. Nominations au Journal officiel de la République française
  16. Olivier Suchet, « La « 3D » au cœur des opérations spéciales », Fantassins, no 29,‎ automne-hiver 2012, p. 44 (lire en ligne, consulté le ).
  17. [1].

Bibliographie

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  • Collectif, Histoire des parachutistes français, Société de Production Littéraire, 1975.
  • Alexandre Alex, Stick action spéciale: un opérateur du 1er RPIMA raconte, Nimrod, .
  • Roger Flamand, Paras de la France libre, Paris, Presses de la Cité, , 316 p. (ISBN 978-2-258-00036-0).
  • Henry Corta (préf. Martial Valin), Les Bérets rouges, Amicale des Anciens parachutistes SAS (Impr. Louvre), (OCLC 458923566).
  • Jacques Rosier (dir.) et Étienne Leclère (dir.) (photogr. Bernard Sidler), Les Forces spéciales françaises dans la guerre du Golfe 1991, Paris, Éditions LBM, , 256 p. (ISBN 978-2-915347-85-2, lire en ligne).
  • Patrick Manificat, Les centurions d'Alexandre : carnet de route du bras armé des services spéciaux français, 1975-1981, Paris, Histoire & Collections, , 276 p. (ISBN 978-2-35250-507-5)

Voir aussi

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Unités comparables

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Articles connexes

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Liens externes

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