Марфа Петровна ? (Пассек) - Descendants (Inventory)

Il fut le fils unique du comte Piotr Ivanovitch et de sa femme Maria Rodionovna, née von Vedel.
1775, après la mort de sa mère à l’âge de 5 ans, il fut élevé à Saint-Pétersbourg par son oncle, le comte Nikita Ivanovitch Panine dont il porta le prénom.
1783, après la mort de son oncle, il retourna à Moscou chez son père, proche de l'héritier du trône Pavel Petrovitch et cherchant à inculquer cette affection à son fils.
1788, lorsque le grand-duc se rendit en Finlande pour participer à la guerre russo-suédoise, son père l’envoya comme volontaire.
1788, à son retour de campagne à 18 ans, il tomba amoureux de la comtesse Sofia Vladimirovna Orlov et il l’épousa.
1789, il fut accepté dans le service de la cour grand-ducale, mais il se brouilla avec le tsarévitch.
1795, il fut envoyé à Grodno (aujourd’hui Hrodna en Biélorussie).
1796, lors de l’accession au trône de l’empereur Pavel I Petrovitch, il lui donna le grade de général de division (Генерал-майор, 4e rang dans la table des rangs, voir en russe la Table des rangs).
1797, il fut nommé ambassadeur à Berlin du royaume de Prusse avec pour instruction un rapprochement avec la France révolutionnaire, mais il fut l’ennemi de toutes les républiques considérant l'alliance russo-française comme vile, et contrairement à ses instructions, il établit secrètement une coalition contre le Directoire.
1799, il reçut de l’empereur Pavel I Petrovitch le grade de vice-chancelier.
1800, il commença à intriguer avec l'envoyé britannique Charles Whitworth et le vice-amiral Deribier pour l'abdication de l'empereur en faveur de son fils Alexandre Pavlovitch ; il fut révoqué de ses fonctions et exilé sur le domaine parental de Dougino, puis il fut autorisé à vivre dans les environs de Moscou.
1801, il conçut un complot contre l'empereur Pavel I Petrovitch, mais il fut exécuté sans sa participation.
1801, l’empereur Alexandre I Pavlovitch lui accorda la direction de toute la politique étrangère, puis il se désintéressa de son ministre ; réalisant la fin de sa carrière d'État et venant à Moscou pour les célébrations du couronnement, il présenta une pétition et il fut licencié avec un congé de trois ans et il partit pour l'étranger. À son retour, il fut informé de l'interdiction de résider dans les capitales et il vécut principalement sur le domaine parental de Dougino.

Ce fut un homme dur avec un air glacial et de l'ambition ; d'un seul coup d'œil, à sa haute silhouette sèche, au visage immobile et au regard vif et froid, beaucoup ressentirent de l'antipathie envers lui.
Ce fut un homme grand, froid et parlant couramment le français et ses lettres furent parfaites à tous points de vue, tant en termes de style que de contenu.
Grâce à sa noblesse et ses relations, à 24 ans, il fut général, à 25 ans, gouverneur, à 29 ans, vice-chancelier et à 31 ans, il fut interdit de comparaître à Moscou et à Saint-Pétersbourg.
Les 37 années suivantes de sa vie, il les passa en disgrâce sur le domaine de Dougino.

• Voir en russe, domaine Dougino

1783, il hérita de son père Piotr Ivanovitch du domaine Dougino du gouvernement de Smolensk (aujourd’hui raïon de Sytchiovka).
Enclin à tout surnaturel, il étudia diverses sciences occultes et le magnétisme dictant les résultats de ses recherches à son fils Viktor Nikititch.

domaine Dougino.

Salon.

Dans les années 1820, un nouveau manoir fut construit, un parc avec des étangs en cascade fut agrandi et une école fut ouverte.

Il fut le petit-fils des comtes Piotr Ivanovitch Panine et Vladimir Grigorievitch Orlov.
Il fut le fils aîné du comte Nikita Petrovitch et de Sophia Vladimirovna, née Orlov.
Il fut le frère aîné de Viktor Nikititch.

1809-1812, il commença à servir aux Archives de Moscou du Collège des Affaires étrangères d'où il démissionna et, à la demande de son père il entra dans la milice de Moscou.
1812, pour sa distinction à la bataille de Borodino, il fut promu lieutenant (Поручик, 12e rang dans la table des rangs, voir en russe la Table des rangs).
1813, il se distingua à la bataille de Leipzig et il reçut l'Ordre de Saint-Vladimir du 4e degré avec un arc.
1814, il fut promu capitaine d'état-major (Штабс-капитан, 10e rang dans la table des rangs).
1825, il se retira avec le grade de colonel (Полковник, 3e rang dans la table des rangs).
1830, à la suggestion de l'empereur Nikolaï I Pavlovitch, il servit sous les ordres du prince Sergueï Mikhaïlovitch Golitsyne qui lui demanda de superviser l’université de Moscou et il l’envoya inspecter les écoles sous sa juridiction.
1833-1839, il fut nommé au poste nouvellement créé d'administrateur adjoint du district scolaire de Kharkov, mais s’absentant souvent pour surveiller ses vastes domaines, il se retira du poste.

1837, ayant hérité de son père Nikita Petrovitch du (voir en russe, domaine Dougino) du gouvernement de Smolensk (aujourd’hui raïon de Sytchiovka), le domaine passa à sa fille Maria Alexandrovna Panine (Mechtchersky).
1839, il fut élu membre de la Société d'agriculture de Moscou.
1845, il fut à la tête du 1er département destiné aux travaux éducatifs en agriculture et il fut l'un des membres des conférences sur la question de la diffusion populaire de l'alphabétisation.

Il fut le plus jeune fils du vice-chancelier, le comte Nikita Petrovitch et de Sophia Vladimirovna, née Orlov.
1804, il naquit à Moscou où son père fut en disgrâce pendant le règne de l'empereur Pavel I Petrovitch.
Ses premières années se passèrent principalement dans le (voir en russe, domaine de Dougino) du gouvenement de Smolensk.
1819, il entra à l’université de Moscou et la même année il rejoignit le Collège des Affaires étrangères.
1824, il fut nommé secrétaire de l'ambassade à Madrid sous le règne du roi d’Espagne Ferdinand VII de la maison de Bourbon.
1828-1829, pendant la guerre russo-turque il servit dans le bureau extérieur du ministère des Affaires étrangères et à la fin de la guere il fut envoyé en Grèce sous le gouverneur de la Grèce Ioánnis Kapodístrias.
1831, il fut nommé secrétaire d'État adjoint au Conseil d'État.
1832, il fut nommé sous-ministre de la Justice.
1839, il fut directeur du ministère de la Justice.
1841, durant son long mandat de ministre de la Justice il resta un gardien zélé de l'ordre d’avant les réformes, il fut un farouche opposant à l'abolition des châtiments corporels et il tenta de ralentir la libération des paysans.
1844, il hérita de sa mère Sophia Vladimirovna le (voir en russe, Manoir de Marfino) près de Moscou qui fut achevé en 1846, mais il ne visita que rarement et son manoir passa à sa petite-fille Sophia Vladimirovna Panine (Polovtsov).
1862, il fut révoqué de ses fonctions peu après le nouveau système judiciaire.
1864, il fut le directeur en chef du deuxième département (rédiger le Code des lois de l'Empire russe).
1872, après la mort de son fils Vladimir Viktorovitch, il devint le dernier comte Panine.

Elle fut la fille aînée du ministre conservateur de la Justice Viktor Nikititch et de Natalia Pavlovna, née Tiesenhausen.
Elle reçut une éducation anglaise qu'elle continua à Paris aux cours de Monseigneur A. Rémy où elle étudia mieux que quiconque.
1854, elle fut demoiselle d'honneur. Elle fut très grande avec des yeux bleus et des cheveux roux.
1858, elle épousa le comte Vladimir Vassilievitch Levachov, plus tard général et gouverneur de Koutaïssi.

Palais de Gaspra.

• Voir en russe, palais de Gaspra

Le premier occupant fut Alexandre Nikolaïevitch Golitsyne.
1853-1856, après la guerre de Crimée, le domaine en décomposition fut acquis par le grand-duc Nikolaï Nikolaïevitch.
1865, pour des raisons inconnues, Gaspra fut vendu à son mari Vladimir Vassilievitch Levachov et à elle-même.
À la toute fin du 19e siècle, elle insista pour que le domaine soit transféré à sa nièce Sophia Vladimirovna Panine (Polovtsov).

• Voir en russe, Osinovaia Rochtcha (La Trembleraie) (aujourd’hui dans le district de Vyborg de la ville fédérale de Saint-Pétersbourg)

1847, son mari et elle-même acquirent le domaine, près de la capitale, d'Osinovaia Rochtcha de Pavel Petrovitch, le fils d'Ekaterina Nikolaïevna Chetnev (Lopoukhine).

Osinovaia Rochtcha.

18 rue Fontanka.

Elle eut le seul salon d'opposition à Saint-Pétersbourg et ses réceptions dans sa maison du 18 rue Fontanka ou au domaine d'Osinovaia Rochtcha, sa maison de campagne, réunirent les partisans de la poursuite des réformes libérales initiées par l'empereur Alexandre II Nikolaïevitch. le domaime d'Osinovaia Rochtcha passa à ses filles Ekaterina Vladimirovna et Maria Vladimirovna Levachov (Wiazemsky).

Selon ses contemporains, ce fut une femme laïque avec un esprit brillant qui fut opposée à la politique des contre-réformes. L'hôtesse d'un salon libéral bien connue dans tout Saint-Pétersbourg.

1904, elle mourut à Paris à la Belle Époque pendant la gouvernance du président de la République française Émile Loubet de la Troisième République

Elle fut demoiselle d'honneur.

1877—1878— участник русско-турецкой войны, уполномоченный Красного Креста при Рущукском отряде Наследника Цесаревича, награжден орденом Св. Владимира 4-й ст. с мечами и Св. Станислава 2-й ст.;

1904—1905—во время русско-японской войны главноуправляющий Красного Креста;

Elle fut la fille du comte Vladimir Vassilievitch et d'Olga Viktorovna, née Panine.
1881, elle fut demoiselle d'honneur.
Elle épousa Leonid Dmitrievitch Wiazemsky, ce qui lui permit d'entrer dans le cercle de la plus haute aristocratie.
Elle mourut en exil.
Elle est enterrée au cimetière russe de Sainte-Geneviève-des-Bois

• Voir en russe, Osinovaia Rochtcha (La Trembleraie) (aujourd'hui à Pargolovo dans le district de Vyborg de la ville fédérale de Saint-Pétersbourg)

Osinovaia Rochtcha.

Elle hérita de sa mère Olga Viktorovna Panine (Levachov) avec sa sœur Maria Vladimirovna du manoir 18 quai Fontanka et du manoir d'Osinovaia Rochtcha près de Dyboun du volost d'Osinovorochtchinsky de l'ouïezd de Saint-Pétersbourg du gouvernement de Saint-Pétersbourg de l'Empire russe.
1902, les sœurs allouèrent 404 parcelles de leurs terres pour la construction privée. Le domaine passa à son fils Boris Leonidovitch qui fut tué par des soldats le 24 août 1917 à la gare de Griazi.
(À l'époque soviétique, le manoir servit à abriter une unité militaire, puis il fut aménagé en maison de repos. Un an après avoir reçu le statut de protection de l'UNESCO, le monument brûla et il ne fut pas restauré par la suite).

• Traduit de la fiche russe

Elle fut la dernière représentante de la famille Levachov.

Elle fut la petite-fille du ministre de la Justice Viktor Nikititch.
Elle fut la nièce de Tola Dorian ou (Kapitolina Sergueïevna Mestchersky (Dorian)).

Maison principale. L'ensemble de l'ancien domaine Marfino.

Elle fut la fille de Vladimir Viktorovitch et d'Anastatia Sergueïevna, née Maltsev.
1872, un an après sa naissance, son père mourut et elle hérita de plusieurs domaines près de Moscou, dans les provinces de Smolensk et de Voronej, elle hérita de son grand-père Viktor Nikititch du (voir en russe, Manoir de Marfino) près de Moscou.
(1918, le manoir fut nationalisé et un sanatorium militaire fut situé sur le domaine.
1990, un complexe de bâtiments résidentiels modernes pour les vacanciers fut construit sur le territoire du manoir-sanatorium.
2016, lors de la reconstruction du sanatorium Marfinsky du ministère de la Défense de la Fédération de Russie, les bâtiments reçurent une teinte inhabituelle de terre cuite et pour la première fois un accès gratuit au jardin et à l'ensemble du parc du domaine et du sanatorium).

1882, 10 ans après sa naissance, sa mère se remaria avec le chef du zemstvo Ivan Ilitch Petrounkevitch.
Elle fut diplômée des cours supérieurs pour femmes de Saint-Pétersbourg.
1890, elle épousa Alexandre Alexandrovitch Polovtsov, mais il devint vite évident que son mari préféra la compagnie des jeunes hommes, alors elle reprit son nom de jeune fille et l'abandonna.

O. V. Panine (Levachov).

Le palais de Gaspra.

Elle hérita de sa tante Olga Viktorovna Panine (Levachov) du palais de (voir en russe, Gaspra situé dans le village de Gaspra du gouvernement de Tauride (Crimée).
Les tours furent recouvertes, la toiture et les façades furent rénovées, une serre et des maisons d'hôtes furent construites.
Elle loua le palais à des particuliers dont de septembre 1901 à juillet 1902, à Léon ou Lev Nikolaïevitch Tolstoï qui travailla à Gaspra à sa nouvelle Hadji Mourad. Anton Pavlovitch Tchekhov, Maxime Gorki, Alexandre Ivanovitch Kouprine, Fiodor Ivanovitch Chaliapine vinrent lui rendre visite.
1917, après la Révolution d'Octobre, le palais fut nationalisé.
(1922, il fut transformé en sanatorium.
2019, le palais est ravagé, les vitres sont brisées, le plafond s'effondre, les murs sont couverts d'inscriptions).

Sophia Vladimirovna Panine.

Ses opinions politiques se formèrent sous l'influence de sa tante Olga Viktorovna.
Elle n'approuva pas l'autocratie, raison pour laquelle elle fut surnommée dans les cercles de droite la comtesse rouge.
Au printemps 1917, elle fut élue députée de la Douma de la ville de Pétrograd (Saint-Pétersbourg). Le 24 mai, elle fut élue membre du Comité central du Parti constitutionnel démocrate. En mai, elle fut nommée sous-ministre de la Charité d'État du gouvernement provisoire, depuis août ministre adjoint de l'instruction publique.
Elle fut arrêté le 28 novembre 1917 et le 19 décembre, elle fut libérée de prison.
1918- 1920, elle resta sur le Don, aidant activement le mouvement blanc.
Ellé vécut maritalement jusqu'à sa mort en 1934 avec Nikolaï Ivanovitch Astrov.
1920, ils furent en exil en Tchécoslovaquie, puis, après l'occupation nazie, elle partit aux États-Unis.

Elle fut la dernière représentante de la branche comtale de la famille Panine.