Xertigny
Xertigny | |
Blason |
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Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
DĂ©partement | Vosges |
Arrondissement | Ăpinal |
IntercommunalitĂ© | CommunautĂ© d'agglomĂ©ration d'Ăpinal |
Maire Mandat |
VĂ©ronique Marcot 2020-2026 |
Code postal | 88220 |
Code commune | 88530 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Xertinois(es)[1] |
Population municipale |
2 579 hab. (2021 ) |
Densité | 51 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
CoordonnĂ©es | 48° 02âČ 46âł nord, 6° 24âČ 24âł est |
Altitude | 461 m Min. 297 m Max. 617 m |
Superficie | 50,25 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Ăpinal (commune de la couronne) |
Ălections | |
DĂ©partementales | Canton du Val-d'Ajol |
LĂ©gislatives | PremiĂšre circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-xertigny.fr |
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Xertigny [ÉĄzÉÊtiÉČi] Ăcouter est une commune française situĂ©e dans le dĂ©partement des Vosges, en rĂ©gion Grand Est.
Ses habitants sont couramment appelés les Xertinois(es). L'appellation savante de Certiniaciens est aujourd'hui inusitée.
GĂ©ographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Xertigny se situe sur le plateau de la VĂŽge Ă 17 km au sud d'Ăpinal, Ă 19 km Ă l'ouest de Remiremont et Ă 12 km au nord-est de Bains-les-Bains.
- Ăcarts et lieudits
- Moyenpal, Granges, Amerey, la Gare, le Charmois, la Regingotte, le Bozet, les Granges Richard, Rasey, le Roulier, Blanc Murger.
GĂ©ologie et relief
[modifier | modifier le code]Le territoire non bĂąti se partage entre prairies et forĂȘts, ces derniĂšres couvrant plus de 1 800 ha[2].
Sismicité
[modifier | modifier le code]Commune située dans une zone de sismicité moyenne[3].
Hydrographie et les eaux souterraines
[modifier | modifier le code]HydrogĂ©ologie et climatologie : dâinformation pour la gestion des eaux souterraines du bassin Rhin-Meuse :
- Territoire communal : Occupation du sol (Corinne Land Cover); Cours d'eau (BD Carthage),
- Géologie : Carte géologique; Coupes géologiques et techniques,
- Hydrogéologie : Masses d'eau souterraine; BD Lisa; Cartes piézométriques.
La commune est située dans le bassin versant de la SaÎne au sein du bassin RhÎne-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par le Coney, la Semouse, l'Aitre, le Bagnerot, le ruisseau de CÎne, le ruisseau du Roulier, le ruisseau de Rupt Guene et le ruisseau du Rechentreux[Carte 1].
Le CÎney, d'une longueur totale de 55,2 km, prend sa source dans la commune de Dounoux et se jette dans le canal de l'Est à Corre, aprÚs avoir traversé 20 communes[4].
La Semouse, d'une longueur totale de 41 km, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans la Lanterne à Conflans-sur-Lanterne, aprÚs avoir traversé 15 communes[5].
L'Aitre, d'une longueur totale de 10,7 km, est entiÚrement situé sur le territoire communal. Il prend sa source dans le bois Beaudin, en limite sud-est du bourg, s'écoule vers le nord-ouest et se jette dans le canal de l'Est, en limite de commune avec Charmois-l'Orgueilleux[6].
Le Bagnerot, d'une longueur totale de 13,4 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le CÎney à La VÎge-les-Bains, aprÚs avoir traversé quatre communes[7].
Le ruisseau de CÎne, d'une longueur totale de 12,4 km, prend sa source dans la commune de Bellefontaine et se jette dans le CÎney sur la commune, aprÚs avoir traversé cinq communes[8].
La qualitĂ© des cours dâeau peut ĂȘtre consultĂ©e sur un site dĂ©diĂ© gĂ©rĂ© par les agences de lâeau et lâAgence française pour la biodiversitĂ©[Carte 2].
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[9]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat semi-continental et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[10].
Pour la pĂ©riode 1971-2000, la tempĂ©rature annuelle moyenne est de 8,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de prĂ©cipitations est de 1 307 mm, avec 13,3 jours de prĂ©cipitations en janvier et 11,1 jours en juillet[9]. Pour la pĂ©riode 1991-2020, la tempĂ©rature moyenne annuelle observĂ©e sur la station mĂ©tĂ©orologique de MĂ©tĂ©o-France la plus proche, « Bains », sur la commune de La VĂŽge-les-Bains Ă 12 km Ă vol d'oiseau[11], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de prĂ©cipitations est de 1 356,7 mm. La tempĂ©rature maximale relevĂ©e sur cette station est de 40,8 °C, atteinte le ; la tempĂ©rature minimale est de â21,4 °C, atteinte le [Note 1],[12],[13].
Les paramÚtres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siÚcle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[14]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[15].
Voies de communications et transports
[modifier | modifier le code]Voies routiĂšres
[modifier | modifier le code]Les voies de communication convergent vers le centre, mais l'habitat reste assez dispersé dans les divers hameaux : Moyenpal, Granges, Amerey, la Gare, le Charmois, la Regingotte, le Bozet, le Roulier, les Granges Richard.
Transports en commun
[modifier | modifier le code]Lignes SNCF
[modifier | modifier le code]Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Xertigny est catĂ©gorisĂ©e commune rurale Ă habitat dispersĂ©, selon la nouvelle grille communale de densitĂ© Ă sept niveaux dĂ©finie par l'Insee en 2022[16]. Elle est situĂ©e hors unitĂ© urbaine[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ăpinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[17]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnĂ©es europĂ©enne dâoccupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquĂ©e par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), en diminution par rapport Ă 1990 (53,8 %). La rĂ©partition dĂ©taillĂ©e en 2018 est la suivante : forĂȘts (41,5 %), prairies (20,4 %), terres arables (19,9 %), zones agricoles hĂ©tĂ©rogĂšnes (12,1 %), zones urbanisĂ©es (5,2 %), espaces verts artificialisĂ©s, non agricoles (0,8 %)[20]. L'Ă©volution de lâoccupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut ĂȘtre observĂ©e sur les diffĂ©rentes reprĂ©sentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siĂšcle), la carte d'Ă©tat-major (1820-1866) et les cartes ou photos aĂ©riennes de l'IGN pour la pĂ©riode actuelle (1950 Ă aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Le nom de la localitĂ© est attestĂ© sous les formes Scatiniaco (XIeâââXIIe siĂšcle), Eschateingneix (1272), Eschatignei (XIIIe siĂšcle), Scatinheio, (1334), Xartigny (1409).
Il s'agit d'une formation tardive en -iacum suffixe localisant et déterminant la propriété, précédé du nom de personne germanique Scatto(n)[21].
Au XVIIIe siÚcle, Xertigny se prononçait Certigny[22].
Histoire
[modifier | modifier le code]Xertigny, Certinium, sur la voie romaine reliant Bains-les-Bains Ă Baccarat[23],[24].
En 730, une religieuse, sainte Walburge, aurait fait jaillir une fontaine ; elle est devenue la patronne de la paroisse.
En 1335, la communauté se dote d'un maire.
La guerre de Trente Ans (1618-1648) fait rage à Xertigny[25]. à Amerey, le nom du lieu-dit les Bombédeyes[26] trouve son origine dans le bombardement d'une maison chemin de la LouviÚre, tandis que la tradition orale d'Amerey[27] localise un cimetiÚre de soldats suédois au lieu-dit le Pré Malgras.
En 1642, la peste est également la cause d'une mortalité importante. Un grand cimetiÚre est établi en rase campagne, sur le chemin de l'étang des Mottes[25].
AprÚs la guerre de Trente Ans, Xertigny et Amerey font partie, jusqu'à la Révolution du comté de Fontenoy[28].
Le , Xertigny est choisi comme l'un des 60 chefs-lieux de canton des Vosges.
Le , Alexis Lallemand, propriétaire des forges d'Uzemain, installe une usine pour l'affinage de la fonte, de la ferraille et l'étirage du fer, dans un terrain qui lui appartient, sur le lit du ruisseau d'Amercy, au lieu-dit les Battants de Rosey.
En 1865, le jeune Haut-Marnais Victor Champion, venu se fixer au chef-lieu de la VĂŽge aprĂšs des Ă©tudes brassicoles Ă lâĂ©cole bavaroise de Weihenstephan, fonde la brasserie « La Lorraine » Ă l'effigie de Jeanne d'Arc. Sa succession revient Ă son gendre Henri Trivier et la sociĂ©tĂ© regroupe Ă travers la France, cinq brasseries et de nombreuses tavernes et dĂ©pĂŽts. RachetĂ©e par la toute puissante brasserie meurthe-et-mosellane de Champigneulles, La Lorraine ferme dĂ©finitivement ses portes le [29].
En , de violents combats ont lieu entre les troupes françaises qui résistent au déferlement allemand. Des unités éparses sont réunies sous le commandement de valeureux officiers du 23e Groupe de reconnaissance de corps d'armée (GRCA) dont plusieurs tomberont ou seront blessés (Cdt de Saint-Sernin, Capitaine Raymond Rogier, Lieutenant Warnier entre autres).
En mai 1982, un spectaculaire accident ferroviaire survient au viaduc de Granges. à la suite d'une collision avec un véhicule de travaux, un train tombe du viaduc[30].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendances politiques et résultats
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Budget et fiscalité 2022
[modifier | modifier le code]En 2022, le budget de la commune était constitué ainsi[34] :
- total des produits de fonctionnement : 2 835 000 âŹ, soit 1 076 ⏠par habitant ;
- total des charges de fonctionnement : 2 171 000 âŹ, soit 824 ⏠par habitant ;
- total des ressources d'investissement : 1 973 000 âŹ, soit 749 ⏠par habitant ;
- total des emplois d'investissement : 1 141 000 âŹ, soit 433 ⏠par habitant ;
- endettement : 1 580 000 âŹ, soit 600 ⏠par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants :
- taxe d'habitation : 9,23 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés bùties : 42,01 % ;
- taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 18,29 % ;
- taxe additionnelle à la taxe fonciÚre sur les propriétés non bùties : 0,00 % ;
- cotisation fonciĂšre des entreprises : 0,00 %.
Chiffres clĂ©s Revenus et pauvretĂ© des mĂ©nages en 2021 : mĂ©diane en 2021 du revenu disponible, par unitĂ© de consommation : 20 540 âŹ[35].
Jumelages
[modifier | modifier le code]La commune de Xertigny est jumelée avec :
La localitĂ© est jumelĂ©e depuis 1993 avec Lauf (Bade-Wurtemberg), citĂ© allemande situĂ©e dans l'arrondissement de l'Ortenau, en ForĂȘt-Noire. Mais ce jumelage, malgrĂ© diverses rencontres[36], est actuellement en sommeil depuis 2012[37].
Population et société
[modifier | modifier le code]DĂ©mographie
[modifier | modifier le code]Ăvolution dĂ©mographique
[modifier | modifier le code]L'Ă©volution du nombre d'habitants est connue Ă travers les recensements de la population effectuĂ©s dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquĂȘte de recensement portant sur toute la population est rĂ©alisĂ©e tous les cinq ans, les populations lĂ©gales des annĂ©es intermĂ©diaires Ă©tant quant Ă elles estimĂ©es par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© en 2004[39].
En 2021, la commune comptait 2 579 habitants[Note 3], en Ă©volution de â1,98 % par rapport Ă 2015 (Vosges : â3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
[modifier | modifier le code]Ătablissements d'enseignements :
- Ăcoles Maternelle et ĂlĂ©mentaire du Centre[42],[43],
- CollĂšge Camille Claudel,
- Lycées à Epinal ou Remiremont / FiliÚre Professionnelle sur Bains-les-Bains
Santé
[modifier | modifier le code]Professionnels de santé :
- Maison de Santé[44].
- Cabinets Indépendants
- Xertigny est Ă mi-chemin entre le centre hospitalier Ămile-Durkheim d'Ăpinal et le centre hospitalier de Remiremont.
Cultes
[modifier | modifier le code]Culte catholique, Communauté de Paroisses de Xertigny, DiocÚse de Saint-Dié[45].
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]- Auparavant, une FĂȘte des Pissenlits Ă©tait organisĂ©e par la ConfrĂ©rie des Gousteurs des Produits du Pissenlit[46].
- Chaque année, depuis 2015, le Festival Xerpils - Musik Fabrik est organisé en Octobre par la commune avec des concerts à la Salle Polyvalente le Vendredi et le week-end un Marché du Terroir avec des brasseurs et des producteurs locaux, accompagnés d'une succession de groupes sur la scÚne installée sous un chapiteau, Place de la Brasserie.
Politique environnementale
[modifier | modifier le code]- Ville Fleurie : la commune est récompensée par trois fleurs au palmarÚs 2007 du concours des villes et villages fleuris[47].
Ăconomie
[modifier | modifier le code]Entreprises et commerces
[modifier | modifier le code]Agriculture et pisciculture
[modifier | modifier le code]- Comice agricole de Xertigny[48].
- Ălevages de bovins[49].
- Pisciculture[50].
- Crus de rhubarbe des Vosges[51].
Tourisme
[modifier | modifier le code]- Bureau d'Information Touristique[52].
- ChĂąteau des Brasseurs[53]
- Arboretum dans le Parc du ChĂąteau
- Cascade du Gué du Saut
- GĂźtes[54].
Commerces
[modifier | modifier le code]- Commerces de proximité[55].
- Patrimoine industriel :
- La maire Véronique Marcot est intervenante d'une émission sur l'industrie modernisée du bois sur LCP/Public Sénat, diffusée le dimanche [58].
Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]Xertigny centre
[modifier | modifier le code]- Ăglise Sainte-Walburge
D'aprĂšs la lĂ©gende, sainte-Walburge aurait laissĂ© une pelote de laine se dĂ©rouler et aurait construit l'Ă©difice Ă l'endroit oĂč celle-ci aurait terminĂ© sa route. L'Ă©glise incendiĂ©e durant l'offensive allemande en 1940 est reconstruite aprĂšs la guerre en 1951.
Elle possÚde huit vitraux de Gabriel Loire, représentant les saints vosgiens[59]. Son clocher comporte sept cloches de différentes tailles qui ont chacune un parrain et une marraine ; la plus grande d'entre elles est Sainte Walburge et la plus petite sainte ThérÚse. L'orgue est de 1948[60],[61],[62].
- HĂŽtel de ville
Il occupe le chĂąteau des Brasseurs (XIXe siĂšcle) depuis 1981[63]. Il a Ă©tĂ© construit par le brasseur Victor Champion sur les fondations de lâancien presbytĂšre de lâOrĂ©mus. C'est un chĂąteau de style Renaissance ; les plans sont de lâarchitecte des beaux-arts, François Clasquin.
Ă l'arriĂšre, un vaste parc abrite un arboretum[64], des Ă©tangs et une aire de pique-nique (la faisanderie).
- Monument aux morts
Le monument aux morts de Xertigny[65],[66], construit en granit, se situe en contrebas de l'Ă©glise. Il est dĂ©corĂ© de Croix de guerre et entourĂ© d'obus. On peut y lire "Ă NOS ENFANTS MORTS POUR LA PATRIE 1914 1919" et "Ă NOS HĂROS 1939 1945"
- Fontaines
La grande fontaine[67], située dans l'angle aigu formé par la rue du canton de Firminy et la rue Colonel-Sérot, a une forme en V. La pointe est occupée par la colonne de jet et les deux bassins sont équipés de trois pierres à laver.
La fontaine Michel-Bidaud porte le nom de l'ancien maire de Xertigny de 1973 à 1989[68]. Elle est située place Michel-Bidaud devant l'entrée automobile du chùteau.
Vallée de la Semouse
[modifier | modifier le code]- ChĂąteau de Semouse
Le chùteau de Semouse (XIXe siÚcle), au hameau de la Forge de Semouse[69], est construit par Victor de Pruines en style néo-Renaissance.
- Patrimoine industriel
L'usine métallurgique dite Forge de Semouse puis Société de Pruines, puis scierie[70].
Laminoir dit Forge Neuve[71].
- Cascade du Gué du Saut
La cascade[72] est située sur le ruisseau du Rechentreux, un affluent de la Semouse.
Autres lieux
[modifier | modifier le code]- Le viaduc ferroviaire au Moulin de la Jacoque
- La gare de Xertigny est mise en service en 1863 par la Compagnie des chemins de fer de l'Est.
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- NĂ©es Ă Xertigny
- Jean-Georges Didier (dit « Jaugeot »). PrĂȘtre. (nĂ© le , Xertigny, mort le , Xertigny). Il fut ordonnĂ© le . Son entrĂ©e au sĂ©minaire de Versailles, est tardive. Son ordination a lieu en rĂ©gion parisienne, car lâĂ©vĂȘchĂ© de Versailles est trĂšs pauvre en vocations sacerdotales. Aussi, lâĂ©vĂȘque de ce diocĂšse fait appel aux sĂ©minaristes vosgiens pour Ă©toffer ses ministĂšres. PrĂȘtre Ă©clectique, sa vie est fertile en Ă©vĂ©nements et surtout semĂ©e dâembĂ»ches. CurĂ© de Saint-Lambert (Versailles) durant vingt-huit ans, il revient dans les Vosges Ă la paroisse de DomĂšvre-sur-AviĂšre en 1880, puis Ă Ainvelle en 1892. Xertigny lui doit la premiĂšre idĂ©e de son hospice Saint-AndrĂ©, la construction dâune Ă©cole et lâĂ©glise Sainte-Marie des Aulnouzes situĂ© au Molieu prĂšs de La Chapelle-aux-Bois, commencĂ©e et continuĂ©e parmi les plus grandes tribulations ; lâabbĂ© Didier nâayant pas de permis de construire et surtout lâautorisation de lâĂ©vĂȘchĂ© vosgien[31].
- Le général Marie François Ganeval, né le [73], chef de la 62e division d'infanterie (France), général tué à la bataille de Sedd-Ul-Bahr lors de la bataille des Dardanelles en 1915.
- Henri Martin, directeur d'école, défenseur de la place d'Epinal en 1940 et écrivain[74].
- AndrĂ© SĂ©rot (nĂ© le , Xertigny - mort le , JĂ©rusalem, IsraĂ«l) : militaire. Le colonel SĂ©rot avait une devise « Servir sans se servir ». Ceci caractĂ©risait bien ce militaire mort pour la paix en Terre Sainte au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Son Ă©pouse nĂ©e Berthe GrĂŒnfelder (1898-1971) est arrĂȘtĂ©e le par la Gestapo de Clermont-Ferrand puis dĂ©portĂ©e en Allemagne Ă RavensbrĂŒck. Elle sera libĂ©rĂ©e par le comte Folke Bernadotte. EngagĂ© volontaire en 1914, AndrĂ© SĂ©rot passe Ă lâaviation et durant la « drĂŽle de guerre » accomplit des missions suicides sur le sol allemand. Il connaĂźt six langues, aura dix-huit noms dâemprunt, le crĂąne rasĂ© et la nuque prussienne. MĂ©diateur des Nations unies Ă la LibĂ©ration, il est assassinĂ© Ă JĂ©rusalem aux cĂŽtĂ©s du SuĂ©dois Folke Bernadotte par le groupe STERN (ou Lehi groupe choc de la Hagana dont le chef Ă©tait Menahem Begin). Le corps de ce grand chrĂ©tien repose au cimetiĂšre de Xertigny aprĂšs avoir eu des obsĂšques nationales tant aux Invalides Ă Paris que dans sa ville natale.
- Philippe Lacroix, chef cuisinier du Lido Ă Paris[75] et parrain des dĂźners insolites du patrimoine[76].
- Ayant participé à la vie de la commune
- Victor Champion, brasseur. (nĂ© le Ă Pressigny, Haute-Marne - mort le , Xertigny) Fondateur en 1890 Ă Xertigny de la brasserie La Lorraine Ă lâeffigie de Jeanne dâArc. Cet Ă©tablissement se lance dans la commercialisation de biĂšres, dâeaux, de liqueurs et spiritueux, portant le nom de Pilsen Ale, Cristal ChĂąteau, Hicherelle ou Mousquetaire. DestinĂ© Ă reprendre une petite brasserie Ă Monthureux-sur-SaĂŽne appartenant Ă son oncle Nestor Virey, ce fils dâagriculteur Ă©tudie lâart brassicole en Allemagne en lâĂ©cole de la brasserie Weihenstephan Ă Freisning prĂšs de Munich en BaviĂšre. Cette Ă©cole Ă©tant considĂ©rĂ©e Ă cette Ă©poque comme la plus importante au monde. Victor Champion sây familiarise avec le procĂ©dĂ© bavarois de fermentation basse, puis aprĂšs divers stages, il vient pratiquer son mĂ©tier Ă Xertigny Ă la brasserie de La Cense avant de racheter lâusine Thirion qui pĂ©riclite au centre-ville. Ă la fin du XIXe siĂšcle, La Lorraine jouit dâune renommĂ©e internationale, primĂ©e aux diffĂ©rentes Expositions universelles. Ă son dĂ©cĂšs, sa succession revient Ă son gendre Henri Trivier, originaire de Dijon, qui Ă©pouse sa fille Berthe. Il est inhumĂ© dans la chapelle familiale, au cimetiĂšre de Xertigny. Il Ă©tait grand-pĂšre de quatre petits-enfants, Marguerite, Pierre, Alice et Jean[29].
- LĂ©on Didier, chimiste-photographe. (nĂ© le Ă Dompaire - mort le Ă Xertigny) Pionnier de la photographie couleur, LĂ©on Didier dit « Jolo », rĂ©sidant Ă Xertigny sur la place des Tilleuls, a participĂ© avec succĂšs aux recherches de la photographie couleur. DĂšs 1895, ayant quittĂ© lâinstruction publique, il est en contact avec de nombreux laboratoires. Quatre ans aprĂšs, il prend un premier brevet en vue de lâobtention de photographies en couleurs sur papier, dâaprĂšs les trois clichĂ©s de la sĂ©lection trichrome. Ces mĂ©thodes furent surtout Ă©tudiĂ©es Ă la maison Geisler Ă Raon-l'Ătape. En 1904, il fait breveter son procĂ©dĂ© mais la France ne possĂ©dant pas alors dâindustrie de la chimie des colorants, il doit aller poursuivre ses recherches en Allemagne dans les ateliers de la Farben oĂč le rĂ©putĂ© docteur Koenig reconnaĂźt officiellement ses prĂ©pondĂ©rantes dĂ©couvertes. LĂ©on Didier sera ensuite Ă la tĂȘte dâun laboratoire Ă Paris et en Suisse Ă Zurich. Il est inhumĂ© au cimetiĂšre de Xertigny. Toutefois, Ă lâinstar de son homonyme, lâabbĂ© Jean-Georges Didier, la municipalitĂ© du chef-lieu de la VĂŽge dĂ©cide dâabandonner sa tombe au cours de lâannĂ©e 2006, et dâoublier dĂ©finitivement son illustre compatriote.
- Henri Trivier, brasseur[77]. (nĂ© le , Dijon, CĂŽte-d'Or - mort le , Xertigny). Fils unique dâĂmile Trivier et de Justine CarrĂ©, propriĂ©taires dâune importante brasserie dijonnaise sous lâappellation Trivier-CarrĂ©, il poursuit de brillantes Ă©tudes qui le mĂšnent au baccalaurĂ©at, puis dans le secteur de la chimie. Toutefois il veut entrer Ă lâĂcole polytechnique mais il obĂ©it Ă son pĂšre qui lâoriente vers la trĂšs rĂ©putĂ©e Ă©cole de brasserie austro-hongroise de Mödlung. La suite de ses Ă©tudes brassicoles est dirigĂ©e en BaviĂšre Ă la brasserie de Weihenstephan en Allemagne puis Ă celle de Carlsberg. Au dĂ©cĂšs de son pĂšre, il hĂ©rite des biens familiaux et se fixe momentanĂ©ment en Bourgogne. Jeune diplĂŽmĂ©, Henri Trivier trouve fortuitement le bonheur dans les Vosges Ă Xertigny oĂč il sâinstalle et collabore avec Victor Champion. Deux ans plus tard, il prend pour Ă©pouse Berthe, la seconde fille du brasseur local (1887). Au dĂ©cĂšs de son beau-pĂšre (1891), il assure seul la direction de lâĂ©tablissement quâil maintient pendant les trente annĂ©es qui suivent, au rang des premiĂšres brasseries de la rĂ©gion Est de la France. En 1921, la firme Trivier-Champion devient une sociĂ©tĂ© anonyme. La biĂšre de Xertigny La Lorraine, jouit dans tout lâHexagone et dans les colonies française, dâune rĂ©putation ancienne. Celle-ci est maintes fois consacrĂ©e par les plus hautes rĂ©compenses aux diverses expositions. Quand Henri Trivier disparaĂźt, ses trois enfants Pierre, Alice et Jean, perpĂ©tuent la dynastie. Il repose dans la chapelle familiale au cimetiĂšre communal[29].
- Bertrand Munier (Ă©crivain).
HĂ©raldique
[modifier | modifier le code]Blasonnement :
D'or à la bande de gueules chargée de trois anilles d'argent.
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Pour approfondir
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Fonds antĂ©rieurs Ă 1790. Fond 5 E - Archives notariales (1571-1964) : 5 E 41 : Ătude Maire, notaire Ă Xertigny (1815-1899); 5 E 56 : Ătude Maire, notaire Ă Xertigny (1900-1929)
- Henri Martin, Combats de Ă Bains-les-Bains et Ă Darney : additifs pour Xertigny et Dounoux, Le Souvenir français, Ăpinal, 1966, 64 p.
- Bertrand Munier, Xertigny, des hommes et des Ă©vĂ©nements, Ăditions Jean-Pierre Kruch.
- Bertrand Munier, Xertigny et son canton, A. Sutton, Joué-lÚs-Tours, 1999, 127 p. (ISBN 2-8425-3400-X)
- Femme tenant un serpent : Bas-relief gallo-romain dĂ©couvert Ă Xertigny et dĂ©posĂ© au musĂ©e d'Ăpinal[80].
- Inventaire national du patrimoine naturel du la commune
- Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
- Cours d'eau Ă Xertigny ou Ă son aval (riviĂšre, ruisseau, canal...)
- Cartes postales anciennes
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site de la mairie
- Xertigny sur le site de l'Insee
- (fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministÚre français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), MédiathÚque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région
- (fr) Site de la Direction RĂ©gionale de lâEnvironnement, de l'AmĂ©nagement et du Logement (DREAL) et Carte globale Lorraine CARMEN - DREAL Lorraine
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Les records sont établis sur la période du au .
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
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Références
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- Sandre, « l'Aitre »
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- L'origine de la commune
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- Gabrielle Thiébaut, Directrice d'école primaire, 1902-1998
- Abbé C. Olivier, Histoire de Fontenoy, Annales de la Société d'émulation du département des Vosges, 1894
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- Biographie vosgienne
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- Les comptes de la commune
- Chiffres clĂ©s Ăvolution et structure de la population. Dossier complet
- Images, d'archives du jumelage Xertigny / Lauf (Journal télévisé du 02 mai 1994)
- La mise en sommeil du jumelage
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- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'Ăcole des hautes Ă©tudes en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Ăcole Ă©lĂ©mentaire
- Ătablissements d'enseignements
- Maison de Santé
- Communauté de Paroisses de Xertigny
- La confrĂ©rie de Xertigny fĂȘte le Rois de la prairie
- Source : Villes et Villages Fleuris
- Comice agricole de Xertigny : invitation Ă la grande ferme
- Ălevages de bovins
- Pisciculture du Frais Baril
- Maison Moine
- Office du Tourisme
- ChĂąteau des Brasseurs
- GĂźtes insolites dans la VĂŽge
- Annuaire des Entreprises
- « laminoir dit Forge Neuve », notice no IA88000321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministÚre français de la Culture.
- « Usine mĂ©tallurgique dite Forge de Semouse puis SociĂ©tĂ© de Pruines, puis scierie », notice no IA88000320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, enquĂȘte thĂ©matique rĂ©gionale (ancienne mĂ©tallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel
- Une heure de reportage pour dĂ©couvrir toute lâĂ©nergie qui se dĂ©ploie dans nos territoires. Le trĂ©sor que cachait la forĂȘt
- Lâensemble des vitraux de lâĂ©glise Sainte-Walburge
- Association dâĂtude pour la Coordination des ActivitĂ©s Musicales (ASSECARM), Orgues Lorraine Vosges, Metz, Ăditions Serpenoise, , 677 p. (ISBN 2-87692-093-X), p. 641 Ă 644 PrĂ©sentation des orgues de lâĂ©glise Sainte-Walburge de Xertigny
- Inventaire détaillé de l'orgue
- Inventaire de l'orgue
- Le ChĂąteau des Brasseurs
- Lâarboretum du parc du chĂąteau
- Conflits commémorés1914-18 et 1939-45
- Monument aux morts
- La grande fontaine
- La fontaine Michel Bidaud
- Forge de la Sémouse. Vue éloignée : logement patronal
- « Usine mĂ©tallurgique dite Forge de Semouse », notice no IA88000320, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, enquĂȘte thĂ©matique rĂ©gionale (ancienne mĂ©tallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel
- « laminoir dit Forge Neuve », notice no IA88000321, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base MĂ©rimĂ©e, ministĂšre français de la Culture, enquĂȘte thĂ©matique rĂ©gionale (ancienne mĂ©tallurgie vosgienne) ; patrimoine industriel
- La Cascade du Gué-du-Sault
- [sur SGA]
- « Biographie de Henri Martin », sur le site personnel de Bernard Visse (consulté le ).
- Du Lido Ă la vie de chĂąteau
- Philippe Lacroix, des Vosges aux Champs-ĂlysĂ©es
- La Brasserie La Lorraine (1865-1958)
- L'Armorial des Villes et des Villages de France
- Le blason de Xertigny
- Du nouveau dans le peuplement gallo-romain de la VĂŽge