Binson-et-Orquigny
Binson-et-Orquigny | |
en 1914 destructions de l’église et cimetière militaire provisoire. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes des Paysages de la Champagne |
Statut | Commune déléguée |
Code postal | 51700 |
Code commune | 51063 |
Démographie | |
Gentilé | Orquignats, Orquignates |
Population | 166 hab. (2020 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 05′ 39″ nord, 3° 47′ 15″ est |
Superficie | 3,39 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Dormans-Paysages de Champagne |
Législatives | Deuxième circonscription |
Historique | |
Fusion | |
Commune(s) d'intégration | Cœur-de-la-Vallée |
Localisation | |
modifier |
Binson-et-Orquigny est une ancienne commune française située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Le , elle devient commune déléguée de Cœur-de-la-Vallée.
Géographie
[modifier | modifier le code]Situé entre deux coteaux de vignes couronnés de forêts, le village est traversé dans toute sa longueur par un ruisseau, le Ru de Camp. 15 ponts enjambent le ruisseau.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Binson-et-Orquigny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épernay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (47,7 %), terres arables (19,1 %), forêts (19 %), zones urbanisées (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %)[6]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Binson était un village important à l'époque romaine car il se trouvait sur un des côtés du pont de pierre qui traversait la Marne. Au prieuré à Binson un vicus actif du Ier au Ve mis en évidence par la découverte des stèles de deux sépultures paléochrétiennes qui se trouvent au prieuré. Sur le site Orme au blocs des fouilles de 1954 ont mis au jour des traces d'habitats comme : four de potier et bronzier, cave, des poteries et un ollis de Maximien Hercule. D'autres fouilles de 1986, 1979 et 1956 découvrirent des habitats et fours de potiers, en 2001 on découvrit 50 000 pièces de monnaie qui comprenaient presque exclusivement des pièces de Tetricus Ier et Tetricus II.
Le pont était sur la route qui reliait Reims à Orléans. C'était aussi le lieu d'un important port sur la rivière. Il était alors mentionné comme Baginsonensis ou Basionensis. En 853, Charles le Chauve réunit la pagus de Baginsonensis au comte de Reims par un cartulaire. Mais aussi dans un précepte que Tilpin obtint de Carloman et nommant le port sur la Marne.
Le pont fut détruit par le comte de Rethel lors de combats entre la maison de Châtillon et le comte de Champagne en 1228. La dernière mention du pont en pierre date de 1437.
Une autre bataille entre le duc Henri de Guise et des Allemands eut lieu à Binson où était alors un bac, le 10 octobre 1575, ce serait à cette occasion qu'il héritait de sa célèbre balafre.
Au XIXe siècle, le ru de Camp actionnait encore cinq moulins.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 le 30 mai 1921.
À la suite de l'arrêté préfectoral du [7] portant création de la commune nouvelle de Cœur-de-la-Vallée, Binson-et-Orquigny devient une commune déléguée au .
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Sous l'Ancien Régime, le village dépendait du présidial de Château-Thierry et de la coutume de Vitry.
Par décret du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Reims pour intégrer l'arrondissement d'Épernay[8].
Intercommunalité
[modifier | modifier le code]La commune a rejoint le 31 décembre 2012 la communauté de communes des Deux Vallées (Marne) (CC2V).
Elle était jusqu'alors membre de la communauté de communes du Châtillonnais (destinée à fusionner avec la communauté de communes Ardre et Tardenois dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales afin de former la communauté de communes Ardre et Châtillonnais)[9],[10].
Liste des maires
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[17].
En 2020, la commune comptait 166 habitants[Note 3], en évolution de −4,05 % par rapport à 2014 (Marne : −1,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Le village très fleuri a été récompensé, en 1998, par une troisième fleur, après 25 années de fleurissement.
- Les ponts fleuris du Ru de Camp.
- Le prieuré de Binson.
- Début 2017, la commune est « réputée sans clochers »[20].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Louis Marie Gaussart (1773-1838), général de brigade des armées de la République et de l'Empire.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Binson-et-Orquigny sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes
[modifier | modifier le code]- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Cartes
[modifier | modifier le code]- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Bulletin d'Information et Recueil des Actes Administratifs de la Préfecture de la Marne du 30 septembre 2022 ».
- Décret no 2017-453 du 29 mars 2017 portant suppression de l'arrondissement de Sainte-Menehould (département de la Marne), publié au JORF du .
- « Arrêté du 26 juillet 2012 portant extension du périmètre de la Communauté de communes des Deux Vallées aux communes de Binson-Orquigny, de Reuil et de Villers-sous-Châtillon », Bulletin d'information et recueil des actes administratifs de la préfecture de la Marne, no 8, , p. 16-17 (lire en ligne [PDF]).
- Frédéric Gouis, « Les com'com avancent en ordre dispersé », L'Union, (lire en ligne).
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1876, Reims p148.
- Annuaire des mairies de la Marne, EIP/ Les Editions Céline, coll. « Annuaire des mairies de France », 2006-2007 (ISBN 9782352581512), p. 35.
- Liste des maires de la Marne au , site de la préfecture de la Marne, consulté le 22 décembre 2008
- [PDF]« Mise à jour »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur site de l'Association des maires de la Marne (consulté le ), p. 5.
- « Liste des maires du département de la Marne » [PDF], Renouvellement des exécutifs locaux, Préfecture de la Marne, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Recherches sur critères », Clochers de France.